mercredi 31 décembre 2008
LE PREMIER BYE! BYE! DES ACCOMMODEMENTS DÉRAISONNABLES
1 an, les amis! Ça fait un an que l'aventure des accommodements déraisonnables a débuté pour nous. Qui eût cru que cette commission mise sur pied, puis tablettée par Jean Charest, nous aurait conduits jusqu'ici.
Mine de rien, nous en avons fait du chemin en 12 mois. Nous en avons soulevé des questions, retourné des cailloux, démasqué des pratiques douteuses et révoltantes. C'est fou le nombre de bibites qui sont sorties en courant lorsque nous avons braqué nos lampes de poche dans les coins d'ombre.
Le plus incroyable, c'est que si la tendance se maintient, nous serons encore plus étonnés à la fin de 2009, quand nous fêterons notre deuxième BYE! BYE!
Ci-haut: C'est Le Devoir qui vient de couler la recette
TOP SECRET de l'ascendant qu'exerce
Michael Rosenberg sur les élus municipaux
et le bon Julius Grey. Il a emprunté la recette
afghane de la CIA! Et ça marche en grand!
Mais ne brûlons pas les étapes. Pour finir cette première année selon la tradition bien de chez nous, nous vous proposons ce premier BYE! BYE! tout en en images et en caricatures. Un retour sur les moments forts (ou risibles) de cette première année de prise de conscience. Après tout, l'humour n'est-il pas l'arme décapante des sans pouvoirs?
Bonne année à vous tous, citoyens du monde! Que la fête commence!
LA COMMISSION BOUCHARD-TAYLOR:
Juste une petite question, M. Bouchard... Vous aviez plus de 400 mémoires à vous mettre sous la dent, à Montréal. Pourquoi avoir privilégié le nôtre si c'était pour nous dire qu'on ne frappait pas à la bonne porte? Avouez. Y'avait du Werzberger sous la table pour vous souffler les réponses, hein?
LA JAGUAR À 75 000$:
Comment on appelle ça, déjà? Paranoïa? Non. Intimidation, délinquance, terrorisme institutionnel. Tout ça emballé dans des colis signifiés par avocats interposés et... en anglais seulement!
LE BEAU VOYAGE À NEW YORK:
À défaut d'avoir été invités à participer à ce fabuleux Breakfast in kosher America avec vos élus, votre police et des membres de la commission interculturelle d'Outremont, nous allons tout de même vous mettre dans l'ambiance avec une musique de circonstance. Cliquez ici et... attachez vos ceintures de chasteté. On part! Premier arrêt: Kiryas Joel.
LE DÉPART EN DOUCE
LE PARTY DANS LA GROSSE POMME
Remarquez que Louis Moffatt était du voyage alors qu'il n'était ni élu municipal, ni chef de police, ni membre d'une commission consultative, ni conjoint de l'un ou l'autre des invités. Il dormira tout de même à l'hôtel 4 étoiles de Michael Rosenberg, à New York. Écoutez Oh! Darling, de Supertramp. C'est de circonstance.
Le chic restaurant cachère Wolf & Lamb, au coin de la 5th Avenue. Qui est le loup? Qui sont les moutons? Nos amis y ont fait bombance.
Vous vous souvenez de la chanson Lord is it mine?
LE RETOUR AU BERCAIL -
LA FABRICATION DU VOYAGE MISÉRABILISTE:
Quand le chat est sorti du sac, les autorités municipales ont vite tenté de récupérer l'histoire d'une belle fin de semaine à NY. Ils en ont tiré une version que l'on pourrait appeler 40 heures de vaches maigres.
C'est l'heure d'écouter
Take the long way home
Marie Cinq-Mars accueillant les rescapés du week-end qui hallucinent à leur arrivée à l'hôtel de ville.
Un autre petit coup de Supertramp? Écoutez Just another nervous wreck
Si jamais Louis Moffat voulait récidiver et retourner faire trempette dans les enclaves hassidiques de NY, voici ce que le comité consultatif permanent intercommunautaire lui suggèrera pour éviter les vagues d'excès et les conflits d'intérêts: Le cyclobus!
PAS BESOIN DE PERMIS NI DE PERMISSION POUR LES VRAIS CROYANTS:
La mairesse ne jure plus que par l'écologie, la nature, l'odeur enivrante des tulipes hollandaises et le bon compost maison. Mais quand une clôture de vieilles planches pourries est en péril, on attaque le problème à la racine, à Outremont. On coupe l'arbre cinquantenaire. L'affaire est tranchée. C'est la loi du lumberjack qui mène. Le courriel provenant du bureau du maire est explicite. Lisez-le.
LA CRISE FINANCIÈRE:
LA MULTIPLICATION DES SYNAGOGUES EN ZONE RÉSIDENTIELLE:
"Notre communauté... n'est composée que de descendants de la congrégation Bobov de Galicie occidentale. Aucun autre groupe hassidique ne le fréquente."
Moshe Englander, l'entrepreneur immobilier qui travaille chez Rosdev, l'entreprise de Michael Rosenberg.
Vous aimez les synagogues en milieu résidentiel? Voici l'état des lieux en cette fin de 2008. Ne désespérez pas. Il y en aura encore plus l'an prochain!
LE PRIX DU POUVOIR:
Après un an au pouvoir, on doit malheureusement se rendre à l'évidence.
Plus ça change, plus c'est pareil. Pour du vrai ménage, faudra repasser.
Voilà pour ce premier BYE! BYE! Nous vous souhaitons de vous amuser tout votre saoul cette nuit. À l'année prochaine.
Votre tout dévoyé!
lundi 29 décembre 2008
L'AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT
Quand on a à coeur de faire du beau et du bon travail, il faut y mettre le temps.
Parlez-en à Martin Rosenberg et son père Michael. Il en savent un bail sur le sujet. À preuve, ils "restaurent" la synagogue familiale du 5253 Hutchison depuis le 24 juin... 2003 (voir mémoire, pages 65 à 75).
Peu à peu, lentement pas vite, avec une minutie, une patience et un entêtement tout rabbinique, ils bossent. Tantôt en catimini, tantôt par bourrées, ils se dévouent corps et âme à l'édification et à l'agrandissement inéluctable de leur lieu de culte en milieu résidentiel. De jour comme de nuit, se riant éperdument des ordres de cessation de travaux qui leur sont tombés dessus comme une plaie d'Égypte, ils avancent pas à pas vers le destin divin que leur a dicté le livre sacré.
S'il a fallu 120 ans à Noé pour construire son arche, que sont cinq insignifiantes années pour retaper une synagogue. N'ayant entamé qu'en octobre 2004 les travaux de peinture et d'entretien de la corniche de l'immeuble patrimonial, Martin et Michael ne pouvaient quand même pas exiger de leurs "jobbers" qu'ils se tuent à la tâche.Eh! puis, d'ailleurs, à quoi bon gaspiller deux jours de salaires de leurs hommes de main? Surtout qu'il arrive que nos amis reçoivent une aide inestimable.
Hier soir, par exemple, ce sont les pompiers qui sont débarqués chez eux comme une manne bienfaitrice. Un cadeau du ciel, quoi!
La tôle placée à la va-comme-je-te-pousse quelques quatre ans plus tôt s'est mis à battre de l'aile en après-midi. Et vole, vole vole vers le 9e ciel.
Et puisqu'aucun des administrateurs-propriétaires de la First Mesifta Hutchison Branch n'est intervenu, ce sont nos bons samaritains du Plateau qui ont fait le boulot. Cette fois, ça n'a pas traîné.
V'là au moins une job bien faite! Cela prouve une fois de plus que rien ne sert de courir; il suffit de composer le 911 à temps!
Mais j'y pense. Ma corniche en bois qui date de 1907 va bientôt avoir besoin d'être retapée. "Aie! les gars en haut de l'échelle. Youe! Houe!... Ça ne vous tenterait pas de me donner un petit coup de main de ce côté-ci de la rue?"
J'ai pas osé le leur demander. Vous savez pourquoi? J'avais pas envie de me faire dire une fois de plus: " Nous autres, on s'occupe pas de l'autre côté de la rue... c'est Outremont. Arrange-toi avec tes problèmes. Pis si t'es pas content, t'appelleras Fotopulos. A va te le dire, elle!"
En tout cas, nos amis du 5253 Hutchison ont du chemin à faire avant d'arriver à la cheville de la Jewish Reconstructionist Congregation qui a décroché le label LEED PLATINUM (la marque d'excellence en matière de construction environnementale) pour sa nouvelle synagogue en banlieue de Chicago.
Parlez-en à Martin Rosenberg et son père Michael. Il en savent un bail sur le sujet. À preuve, ils "restaurent" la synagogue familiale du 5253 Hutchison depuis le 24 juin... 2003 (voir mémoire, pages 65 à 75).
Peu à peu, lentement pas vite, avec une minutie, une patience et un entêtement tout rabbinique, ils bossent. Tantôt en catimini, tantôt par bourrées, ils se dévouent corps et âme à l'édification et à l'agrandissement inéluctable de leur lieu de culte en milieu résidentiel. De jour comme de nuit, se riant éperdument des ordres de cessation de travaux qui leur sont tombés dessus comme une plaie d'Égypte, ils avancent pas à pas vers le destin divin que leur a dicté le livre sacré.
S'il a fallu 120 ans à Noé pour construire son arche, que sont cinq insignifiantes années pour retaper une synagogue. N'ayant entamé qu'en octobre 2004 les travaux de peinture et d'entretien de la corniche de l'immeuble patrimonial, Martin et Michael ne pouvaient quand même pas exiger de leurs "jobbers" qu'ils se tuent à la tâche.Eh! puis, d'ailleurs, à quoi bon gaspiller deux jours de salaires de leurs hommes de main? Surtout qu'il arrive que nos amis reçoivent une aide inestimable.
Hier soir, par exemple, ce sont les pompiers qui sont débarqués chez eux comme une manne bienfaitrice. Un cadeau du ciel, quoi!
La tôle placée à la va-comme-je-te-pousse quelques quatre ans plus tôt s'est mis à battre de l'aile en après-midi. Et vole, vole vole vers le 9e ciel.
Et puisqu'aucun des administrateurs-propriétaires de la First Mesifta Hutchison Branch n'est intervenu, ce sont nos bons samaritains du Plateau qui ont fait le boulot. Cette fois, ça n'a pas traîné.
V'là au moins une job bien faite! Cela prouve une fois de plus que rien ne sert de courir; il suffit de composer le 911 à temps!
Mais j'y pense. Ma corniche en bois qui date de 1907 va bientôt avoir besoin d'être retapée. "Aie! les gars en haut de l'échelle. Youe! Houe!... Ça ne vous tenterait pas de me donner un petit coup de main de ce côté-ci de la rue?"
J'ai pas osé le leur demander. Vous savez pourquoi? J'avais pas envie de me faire dire une fois de plus: " Nous autres, on s'occupe pas de l'autre côté de la rue... c'est Outremont. Arrange-toi avec tes problèmes. Pis si t'es pas content, t'appelleras Fotopulos. A va te le dire, elle!"
En tout cas, nos amis du 5253 Hutchison ont du chemin à faire avant d'arriver à la cheville de la Jewish Reconstructionist Congregation qui a décroché le label LEED PLATINUM (la marque d'excellence en matière de construction environnementale) pour sa nouvelle synagogue en banlieue de Chicago.
dimanche 21 décembre 2008
LA CONVERSION À L'ÉDUCATION QUÉBÉCOISE
"We have permits for everything we build. All of the issues involving synagogues and schools were resolved years ago. No one is getting special privileges."
Cette déclaration solennelle, c'est Alex Werzberger qui l'avait faite au Canadian Jewish News, le 6 décembre 2007. Le pontife hassidique a eu beau tenter de montrer patte blanche, tôt ou tard, on allait bien découvrir le pot aux roses. C'était écrit dans le ciel! Remarquez que cela n'a pas empêché le grand porte-parole de la secte de se frotter au pouvoir provincial et de se voir nommer membre de la Régie des installations olympiques par le Conseil des ministres, le 7 novembre 2007, soit quelque quatre petites semaines avant ses déclarations aux journaux.
Depuis sa sortie mensongère du 6 décembre 2007, le président de Construction Traklin ltée et de la Coalition d'organisations hassidiques d'Outremont a essuyé quelques rebuffades.
Le 26 mai 2008, dans un reportage diffusé sur les ondes de la télévision de Radio-Canada, le journaliste Alain Picard nous révélait l'existence de synagogues et de dortoirs illégaux dans les arrondissements d'Outremont et du Plateau. Cela contredisait la parole d'évangile de l'auguste représentant hassidique.
Pas plus tard que le 3 décembre 2008, le journaliste Alain Picard y allait d'un autre reportage. Cette fois, il était question des fameuses écoles illégales hassidiques qui ont pignon sur rue dans le quartier. Ce topo aurait gêné n'importe qui se serait fait prendre en défaut... sauf, peut-être, Alex Werzberger qui n'en est plus à une entourloupette et à une fourberie près.
Qu'apprend-on dans ce reportage? D'abord que plusieurs de ces écoles n'offrent aucun enseignement du français langue seconde. Zéro, niet, nada! La Loi 101? What's that?
Mais avant de tomber en bas de votre chaise, attendez la suite. Le journaliste nous dévoile que ces écoles ultra religieuses du quartier ne couvrent que 80 % du programme de mathématique prévu par le ministère de l'Éducation. Pour les sciences et la technologie, ça chute à un maigre 45 % du programme obligatoire.
À les entendre sur la rue, on se dit que tous ces jeunes adolescents hasssidiques doivent mettre toute la gomme sur l'anglais. Eh! bien, détrompez-vous. La langue de Shakespeare n'a pas plus la cote. L'anglais langue seconde ne risque pas de bourrer le crâne de cette "relève" puisqu'il correspond à peine à 10 % des exigences du ministère.
Même hécatombe en géographie. Remarquez que ce piètre 10 % explique peut-être le fait que tout ce beau monde ne sait pas que le Québec existe et qu'on y parle français!
En revanche, s'il y avait une série de Génie en herbe consacrée à la Torah, ces jeunes-là pèteraient des scores, car ils passent le plus clair de leur temps à éplucher le livre sacré.
Ça fait plus d'un demi-siècle qu'un bon nombre de ces hassidim vivent parmi nous en marge du programme pédagogique québécois. De grand-père en petit-fils, ils ont passé entre les mailles du filet. Dans ces conditions, comment s'étonner que près de 60 % d'entre eux ne veuillent pas ou ne soient tout simplement pas aptes à occuper un emploi et à contribuer un tantinet à l'essor de la société?
Mais tout n'est pas perdu puisque Me Yann Bernard, l'avocat de la communauté ultra orthodoxe, nous annonce que les responsables de la communauté sont tout à fait ouverts à se mettre au diapason. Y'a pas d'erreur. On sent qu'ils brûlent d'envie de se convertir aux vertus de l'éducation québécoise et de combler ce retard d'ici... 2013. Surtout le cours d'éthique et d'enseignement religieux, il va sans dire!
C'est certainement absolument formidable comme annonce puisque Mme Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation, se dit satisfaite de l'entente conclue avec les intégristes religieux. "C'est, dit-elle, une ouverture de leur part qui n'avait jamais existé avant."
On verra bien, dans cinq ans, si le large sourire de la ministre ne se transformera pas en une moue amère et scandalisée.
Cette déclaration solennelle, c'est Alex Werzberger qui l'avait faite au Canadian Jewish News, le 6 décembre 2007. Le pontife hassidique a eu beau tenter de montrer patte blanche, tôt ou tard, on allait bien découvrir le pot aux roses. C'était écrit dans le ciel! Remarquez que cela n'a pas empêché le grand porte-parole de la secte de se frotter au pouvoir provincial et de se voir nommer membre de la Régie des installations olympiques par le Conseil des ministres, le 7 novembre 2007, soit quelque quatre petites semaines avant ses déclarations aux journaux.
Depuis sa sortie mensongère du 6 décembre 2007, le président de Construction Traklin ltée et de la Coalition d'organisations hassidiques d'Outremont a essuyé quelques rebuffades.
Le 26 mai 2008, dans un reportage diffusé sur les ondes de la télévision de Radio-Canada, le journaliste Alain Picard nous révélait l'existence de synagogues et de dortoirs illégaux dans les arrondissements d'Outremont et du Plateau. Cela contredisait la parole d'évangile de l'auguste représentant hassidique.
Pas plus tard que le 3 décembre 2008, le journaliste Alain Picard y allait d'un autre reportage. Cette fois, il était question des fameuses écoles illégales hassidiques qui ont pignon sur rue dans le quartier. Ce topo aurait gêné n'importe qui se serait fait prendre en défaut... sauf, peut-être, Alex Werzberger qui n'en est plus à une entourloupette et à une fourberie près.
Qu'apprend-on dans ce reportage? D'abord que plusieurs de ces écoles n'offrent aucun enseignement du français langue seconde. Zéro, niet, nada! La Loi 101? What's that?
Mais avant de tomber en bas de votre chaise, attendez la suite. Le journaliste nous dévoile que ces écoles ultra religieuses du quartier ne couvrent que 80 % du programme de mathématique prévu par le ministère de l'Éducation. Pour les sciences et la technologie, ça chute à un maigre 45 % du programme obligatoire.
À les entendre sur la rue, on se dit que tous ces jeunes adolescents hasssidiques doivent mettre toute la gomme sur l'anglais. Eh! bien, détrompez-vous. La langue de Shakespeare n'a pas plus la cote. L'anglais langue seconde ne risque pas de bourrer le crâne de cette "relève" puisqu'il correspond à peine à 10 % des exigences du ministère.
Même hécatombe en géographie. Remarquez que ce piètre 10 % explique peut-être le fait que tout ce beau monde ne sait pas que le Québec existe et qu'on y parle français!
En revanche, s'il y avait une série de Génie en herbe consacrée à la Torah, ces jeunes-là pèteraient des scores, car ils passent le plus clair de leur temps à éplucher le livre sacré.
Ça fait plus d'un demi-siècle qu'un bon nombre de ces hassidim vivent parmi nous en marge du programme pédagogique québécois. De grand-père en petit-fils, ils ont passé entre les mailles du filet. Dans ces conditions, comment s'étonner que près de 60 % d'entre eux ne veuillent pas ou ne soient tout simplement pas aptes à occuper un emploi et à contribuer un tantinet à l'essor de la société?
Mais tout n'est pas perdu puisque Me Yann Bernard, l'avocat de la communauté ultra orthodoxe, nous annonce que les responsables de la communauté sont tout à fait ouverts à se mettre au diapason. Y'a pas d'erreur. On sent qu'ils brûlent d'envie de se convertir aux vertus de l'éducation québécoise et de combler ce retard d'ici... 2013. Surtout le cours d'éthique et d'enseignement religieux, il va sans dire!
C'est certainement absolument formidable comme annonce puisque Mme Michelle Courchesne, la ministre de l'Éducation, se dit satisfaite de l'entente conclue avec les intégristes religieux. "C'est, dit-elle, une ouverture de leur part qui n'avait jamais existé avant."
On verra bien, dans cinq ans, si le large sourire de la ministre ne se transformera pas en une moue amère et scandalisée.
lundi 15 décembre 2008
PAUSE AUTOCAR ENTRE DEUX SYNAGOGUES
Il y a à peine un peu plus d'une semaine, nous vous parlions du problème des autobus intercités qui sillonnent toujours nos rues résidentielles. Eh! bien, pas plus tard que cet après midi, un autre de ces mastodontes interdits ne s'est pas seulement promené sur la rue Hutchison. L'autocar de la firme Monroe s'y est carrément stationné comme s'il était arrivé à son terminus de Brooklyn. Pendant plus d'une demie-heure, s'il vous plaît!
Voici la première photo prise de l'autocar en infraction cet après-midi. Notez que le photographe avait laissé son appareil à l'heure avancée!
Pourtant, en 2003, le maire d'Outremont avait fait modifier sa réglementation pour empêcher les autocars affrétés par la communauté hassidique de s'arrêter dans les rues. "Il y a des limites à ce que les gens peuvent endurer, disait alors Stéphane Harbour, à Karim Benessaieh, journaliste de La Presse, le 14 mai 2003.
L'autobus Monroe se trouve stationné entre la synagogue Belz des Rosenberg et la synagogue Bobov des Feig et Englander qui veulent agrandir la leur.
À l'époque, comme à son habitude, Alex Werzberger, le président de la coalition des organismes hassidiques d'Outremont (COHO), avait crié à l'antisémitisme. Un classique.
On aurait pu croire qu'avec la commission Bouchar-Taylor qui avait monopolisé le Québec tout entier, du plus simple citoyen aux plus hautes autorités politiques, certains auraient compris qu'il leur faudrait mettre un peu d'eau dans leur vin cachère.
Pensez-vous! C'était bien mal connaître la pugnacité légendaire de la secte rebelle.
Les journaux, les reportages radio et télé pouvaient bien faire la manchette des incivilités répétées des dirigeants hassidiques. Les bloggeurs peuvent bien continuer à ameuter la terre entière et rapporter leurs comportements délinquants. Ça ne fait manifestement pas un pli aux leaders de la secte. Après tout, ces sages à barbe sont au-dessus des lois terrestres édictées par des goys. Eh puis, ils ont déjà vu neigé... sur les traces de leurs dix roues! C'est sans compter qu'ils misent toujours sur l'Alzheimer collectif de la population hôte pour reprendre leurs bonnes vieilles habitudes comme si de rien n'était.
Que faire, citoyens? Que faire? Dénoncer! Simplement dénoncer. Encore et encore. Jusqu'à ce que l'ensemble des intervenants de la société civile ne sonnent vraiment la fin de la récréation théocratique.
Remarquez que ce n'est peut-être pas encore pour demain. L'appel logé auprès de la Sécurité Publique d'Outremont n'a été d'aucun secours. Vers 16h50, c'est un répondeur qui s'est enclanché. Quant au policier du poste 24 qui a répondu à la plainte téléphonique d'un deuxième citoyen, il a dit qu'il ne faudrait pas compter sur l'intervention d'une patrouille dans la prochaine demie heure.
Le conducteur du mastodonte savait fort bien qu'il n'avait pas le droit de se trouver là avec son autobus intercité. Il a bien pris soin de se servir de sa casquette New York New York pour dissimuler son visage aux caméras.
Messieurs, mesdames les élus du Plateau et d'Outremont... Comprenez-vous maintenant pourquoi les citoyens ne veulent rien savoir des agrandissements de synagogues sur leurs rues résidentielles? Les dirigeants intégristes se moquaient des règlements hier. Ils ne s'en préoccupent pas plus aujourd'hui et ne les respecteront pas davantage demain! L'affaire devrait être entendue, non?
Voici la première photo prise de l'autocar en infraction cet après-midi. Notez que le photographe avait laissé son appareil à l'heure avancée!
Pourtant, en 2003, le maire d'Outremont avait fait modifier sa réglementation pour empêcher les autocars affrétés par la communauté hassidique de s'arrêter dans les rues. "Il y a des limites à ce que les gens peuvent endurer, disait alors Stéphane Harbour, à Karim Benessaieh, journaliste de La Presse, le 14 mai 2003.
L'autobus Monroe se trouve stationné entre la synagogue Belz des Rosenberg et la synagogue Bobov des Feig et Englander qui veulent agrandir la leur.
À l'époque, comme à son habitude, Alex Werzberger, le président de la coalition des organismes hassidiques d'Outremont (COHO), avait crié à l'antisémitisme. Un classique.
On aurait pu croire qu'avec la commission Bouchar-Taylor qui avait monopolisé le Québec tout entier, du plus simple citoyen aux plus hautes autorités politiques, certains auraient compris qu'il leur faudrait mettre un peu d'eau dans leur vin cachère.
Pensez-vous! C'était bien mal connaître la pugnacité légendaire de la secte rebelle.
Les journaux, les reportages radio et télé pouvaient bien faire la manchette des incivilités répétées des dirigeants hassidiques. Les bloggeurs peuvent bien continuer à ameuter la terre entière et rapporter leurs comportements délinquants. Ça ne fait manifestement pas un pli aux leaders de la secte. Après tout, ces sages à barbe sont au-dessus des lois terrestres édictées par des goys. Eh puis, ils ont déjà vu neigé... sur les traces de leurs dix roues! C'est sans compter qu'ils misent toujours sur l'Alzheimer collectif de la population hôte pour reprendre leurs bonnes vieilles habitudes comme si de rien n'était.
Que faire, citoyens? Que faire? Dénoncer! Simplement dénoncer. Encore et encore. Jusqu'à ce que l'ensemble des intervenants de la société civile ne sonnent vraiment la fin de la récréation théocratique.
Remarquez que ce n'est peut-être pas encore pour demain. L'appel logé auprès de la Sécurité Publique d'Outremont n'a été d'aucun secours. Vers 16h50, c'est un répondeur qui s'est enclanché. Quant au policier du poste 24 qui a répondu à la plainte téléphonique d'un deuxième citoyen, il a dit qu'il ne faudrait pas compter sur l'intervention d'une patrouille dans la prochaine demie heure.
Le conducteur du mastodonte savait fort bien qu'il n'avait pas le droit de se trouver là avec son autobus intercité. Il a bien pris soin de se servir de sa casquette New York New York pour dissimuler son visage aux caméras.
Messieurs, mesdames les élus du Plateau et d'Outremont... Comprenez-vous maintenant pourquoi les citoyens ne veulent rien savoir des agrandissements de synagogues sur leurs rues résidentielles? Les dirigeants intégristes se moquaient des règlements hier. Ils ne s'en préoccupent pas plus aujourd'hui et ne les respecteront pas davantage demain! L'affaire devrait être entendue, non?
samedi 13 décembre 2008
SECTE, MENSONGES ET VIDÉO
Comme nous vous le rapportions dans notre dernier message, Mme Céline Forget a été acquittée de l'accusation de voie de fait armé déposée contre elle par un membre de la secte ultra orthodoxe.
Si vous avez oublié ( ou si vous n'avez jamais su) ce que l'ancienne conseillère municipale d'Outremont a vécu et enduré depuis plus de dix ans, visionnez donc le reportage diffusé le 10 septembre 1999 dans le cadre de l'émission J.E. (journalisme d'enquête) sur les ondes de TVA. Vous serez soufflés de voir les gestes répétés d'intimidation, les menaces et le vandalisme incessant que certains intégristes hassidiques lui ont réservé simplement parce qu'elle a revendiqué le respect des lois municipales et provinciales sur le territoire d'Outremont.
Vous verrez de vos propres yeux des comportements inacceptables, sans compter les combines et les tours de passe-passe que certains dirigeants de la secte hassidique trafiquent sans vergogne aucune. Même leur porte-parole Alex Werzberger avouait devant caméra l'utilisation de déclarations mensongères pour parvenir à leurs fins.
Alex Werzberger à J.E. |
L'ancien maire Jérome Unterberg |
En écoutant ce reportage, vous comprendrez aussi que le laxisme grossier et l'à-plat-ventrisme de nos élus ne datent pas d'hier. Il est particulièrement pathétique d'entendre l'ancien maire Jérome Unterberg tenter de nous faire avaler que c'est dur en titi de prouver l'existence d'une synagogue illégale dans une rue zonée strictement résidentielle.
Sa comparaison avec un petit crucifix de cuisine "qui ne fait pas de chez vous une église" tient du grand guignol. Enfin... c'est beaucoup dire. À l'écouter, lui et ses successeurs, ont aurait plutôt envie de parler d'un théâtre de marionnettes!
jeudi 11 décembre 2008
LA VÉRITÉ PIXELLISÉE TRIOMPHE
Ce soir, vous aurez droit à des images inédites.
Seuls le procureur de la Couronne et l'avocate de la défense, Me Marie-Hélène Giroux, ont pu les voir et les analyser. Elles ont permis de désamorcer une accusation grave contre une citoyenne d'Outremont qui avait eu le "bonheur" de voir son nom et son image faire la manchette du téléjournal de TQS, de TVA et du Journal de Montréal.
Lors de la comparution, Me Marie-Hélène Giroux, l'avocate de Mme Forget, disait ne pas comprendre comment le dépôt d'accusations contre sa cliente avait pu être autorisé. Cliquer ICI pour lire l'article du Journal de Montréal.
Maintenant que Mme Céline Forget a été acquittée et qu'aucun média ne s'est donné la peine de couvrir la fin heureuse de l'histoire, nous estimons nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de rétablir la réputation de Mme Forget.
Rappelons que cette ancienne conseillère municipale d'Outremont fait l'objet, depuis de nombreuses années, de menaces, d'intimidation, de vandalisme, ainsi que d'une longue série d'accusations criminelles gratuites et malveillantes portées par certains membres de la communauté hassidique. Elle subit tout cela parce qu'elle dénonce ouvertement, en toute légitimité et de façon absolument légale des gestes et des comportements qui vont à l'encontre des lois et règlements en vigueur sur le territoire de l'arrondissement.
Voici les faits:
Le 4 juillet 2007, un résident hassidique d'Outremont portait une énième plainte au criminel contre Mme Céline Forget. Cette fois, il l'accusait d'avoir foncé sur lui avec sa voiture alors qu'il "traversait la rue pour aller à la rencontre de policiers appelés sur les lieux".
Rappelons que ce monsieur et certains membres bien en vue de sa communauté n'ont pas la femme en odeur de sainteté. Ils n'ont, entre autres, jamais digéré que l'ancienne conseillère municipale ait eu le culot de faire fermer la synagogue qu'ils opéraient en toute illégalité au coin des rues Lajoie et Durocher.
(cliquer sur la photo de l'ancienne synagogue laissée à l'abandon depuis 10 ans).
Ça les enrageait d'autant plus qu'ils étaient parvenus à dégriffer les autorités municipales qui refusaient de mettre leurs culottes et de faire respecter leur propre règlement de zonage.
Pour lui faire payer encore et encore son "crime" de lèse-synagogue illégale, le plaignant lui colle une accusation de voie de fait armé. Le fait diffusé dans toutes les chaumières du Québec à l'heure du souper était destiné à la neutraliser une fois pour toute. Hélas pour ses conspirateurs,la militante municipale a la couenne dure et a drôlement appris à se défendre depuis le temps.
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir sa moyenne au bâton. Sur les cinq plaintes criminelles portées contre elle par ses pieux voisins, AUCUNE n'a abouti.
Le fil des événements du 4 juillet 2007:
18h01:33 : Sentant qu'il se trame quelque chose de pas très catholique, Mme Forget termine l'épangage de son engrais sur le terrain de son client et se prépare à partir.
18h02:35 : Avec son cellulaire, il photographie la plaque de la voiture de l'horticultrice même s'il la connait par coeur depuis belle lurette.
18h04:06: Mme Forget a juste le temps de ranger ses outils et de s'engouffrer dans sa voiture avant que les membres de la famille hassidique ne la rejoignent. La version donnée par le plaignant au Journal de Montréal ne concorde pas avec les images prises par Mme Forget.
18h05:35: Contrairement à ce qu'affirme le plaignant dans sa déposition, ce dernier n'a jamais traversé la rue pour aller rejopindre les policiers. Les images prises par Mme Forget parlent d'elles-mêmes.
18h05:42 : Les images montrent plutôt le plaignant en train de bloquer le passage à Mme Forget alors que les policiers ont déjà traversé la rue et ne se trouvent plus qu'à quelques pieds de la voiture de Mme Forget qui est immobilisée.
18h05:47 : Le plaignant et sa femme se dirigent vers le trottoir au moment où la deuxième policière s'approche de la voiture qui est toujours immobilisée.
Dites-nous maintenant une chose. Les autorités municipales finiront-elles par protéger les honnêtes citoyens victimes à répétition de plaintes malveillantes et non fondées?
Seuls le procureur de la Couronne et l'avocate de la défense, Me Marie-Hélène Giroux, ont pu les voir et les analyser. Elles ont permis de désamorcer une accusation grave contre une citoyenne d'Outremont qui avait eu le "bonheur" de voir son nom et son image faire la manchette du téléjournal de TQS, de TVA et du Journal de Montréal.
Lors de la comparution, Me Marie-Hélène Giroux, l'avocate de Mme Forget, disait ne pas comprendre comment le dépôt d'accusations contre sa cliente avait pu être autorisé. Cliquer ICI pour lire l'article du Journal de Montréal.
Maintenant que Mme Céline Forget a été acquittée et qu'aucun média ne s'est donné la peine de couvrir la fin heureuse de l'histoire, nous estimons nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de rétablir la réputation de Mme Forget.
Rappelons que cette ancienne conseillère municipale d'Outremont fait l'objet, depuis de nombreuses années, de menaces, d'intimidation, de vandalisme, ainsi que d'une longue série d'accusations criminelles gratuites et malveillantes portées par certains membres de la communauté hassidique. Elle subit tout cela parce qu'elle dénonce ouvertement, en toute légitimité et de façon absolument légale des gestes et des comportements qui vont à l'encontre des lois et règlements en vigueur sur le territoire de l'arrondissement.
Voici les faits:
Le 4 juillet 2007, un résident hassidique d'Outremont portait une énième plainte au criminel contre Mme Céline Forget. Cette fois, il l'accusait d'avoir foncé sur lui avec sa voiture alors qu'il "traversait la rue pour aller à la rencontre de policiers appelés sur les lieux".
Rappelons que ce monsieur et certains membres bien en vue de sa communauté n'ont pas la femme en odeur de sainteté. Ils n'ont, entre autres, jamais digéré que l'ancienne conseillère municipale ait eu le culot de faire fermer la synagogue qu'ils opéraient en toute illégalité au coin des rues Lajoie et Durocher.
(cliquer sur la photo de l'ancienne synagogue laissée à l'abandon depuis 10 ans).
Ça les enrageait d'autant plus qu'ils étaient parvenus à dégriffer les autorités municipales qui refusaient de mettre leurs culottes et de faire respecter leur propre règlement de zonage.
Pour lui faire payer encore et encore son "crime" de lèse-synagogue illégale, le plaignant lui colle une accusation de voie de fait armé. Le fait diffusé dans toutes les chaumières du Québec à l'heure du souper était destiné à la neutraliser une fois pour toute. Hélas pour ses conspirateurs,la militante municipale a la couenne dure et a drôlement appris à se défendre depuis le temps.
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir sa moyenne au bâton. Sur les cinq plaintes criminelles portées contre elle par ses pieux voisins, AUCUNE n'a abouti.
Les trois premières accusations ont tourné en eau de boudin. Elles ont été tout bonnement retirées par les procureurs de la Couronne. La quatrième poursuite a aussi fait long feu puisque Mme Forget a été blanchie comme neige après avoir été accusée d'avoir frappé l'une des 12 enfants du plaignant.
Manque de pot pour le plaignant , voici maintenant que la dernière accusation de voie de fait armée portée contre Mme Forget s'est avérée un cinquième pétard mouillé.
En dépit des traquenards échafaudés pour la discréditer, la salir, la réduire au silence et la broyer, la résidente d'Outremont s'en tire donc avec un parcours sans fautes.
Cette fois, la principale intéressée admet qu’elle doit une fière chandelle à son fidèle appareil photo. Il lui a permis de capter toute la scène et de montrer que c’est plutôt elle qui a été victime de harcèlement le 24 juillet 2007. Sans cette preuve numérique et en l’absence de témoins favorables, elle se demande encore comment elle aurait pu s'en tirer indemne. Vive la vie en pixels... et le sang-froid.
Manque de pot pour le plaignant , voici maintenant que la dernière accusation de voie de fait armée portée contre Mme Forget s'est avérée un cinquième pétard mouillé.
En dépit des traquenards échafaudés pour la discréditer, la salir, la réduire au silence et la broyer, la résidente d'Outremont s'en tire donc avec un parcours sans fautes.
Cette fois, la principale intéressée admet qu’elle doit une fière chandelle à son fidèle appareil photo. Il lui a permis de capter toute la scène et de montrer que c’est plutôt elle qui a été victime de harcèlement le 24 juillet 2007. Sans cette preuve numérique et en l’absence de témoins favorables, elle se demande encore comment elle aurait pu s'en tirer indemne. Vive la vie en pixels... et le sang-froid.
17h58:16 : Mme Forget est horticultrice. Un de ses clients de longue date habite la maison voisine du plaignant. Étant donné l'attention qu'il lui réserve depuis quelques années, elle est particulièrement sur ses gardes lorsqu'elle s'y rend.
Ici, un membre de la famille qui lui cherche régulièrement noise vient de la repérer. Il la surveille et passe un coup de fil. Pour protéger ses arrières, Mme Forget commence à capter la scène.
Ici, un membre de la famille qui lui cherche régulièrement noise vient de la repérer. Il la surveille et passe un coup de fil. Pour protéger ses arrières, Mme Forget commence à capter la scène.
18h01:33 : Sentant qu'il se trame quelque chose de pas très catholique, Mme Forget termine l'épangage de son engrais sur le terrain de son client et se prépare à partir.
18h02:00 : Alors qu'elle se dirige vers sa voiture stationnée au coin des avenues Wiseman et Marsolais, l'homme la suit et s'approche.
18h02:20 : L'air menaçant, l'un des membres de la famille du plaignant la rattrape, la fixe, puis la frôle alors qu'elle est debout tout près de sa propre voiture. Il la nargue et l'intimide.
18h02:40 : Il voit arriver la voiture de son père et part à sa rencontre.
18h03:44 : Les deux hommes se retrouvent à l'extérieur de la fourgonnette.
18h04:06: Mme Forget a juste le temps de ranger ses outils et de s'engouffrer dans sa voiture avant que les membres de la famille hassidique ne la rejoignent. La version donnée par le plaignant au Journal de Montréal ne concorde pas avec les images prises par Mme Forget.
18h04:16 : Mme Forget est réfugiée à l'intérieur de sa voiture. Le visage du fils du plaignant se trouve à quelques centimètres à peine de sa fenêtre.
18h04:30 : L'homme qui allait bientôt porter plainte au criminel s'approche à son tour à quelques centimètres de la fenêtre, l'air menaçant.
18h05:25 : Les policiers du poste 24 sont déjà sur place, une minute à peine après l'arrivée du plaignant. Il les avait donc appelés bien avant que Mme Forget ne se rende à sa voiture. L'épouse du plaignant surgit pour aller rejoindre le fils du plaignant qui discute avec les policiers.
18h05:35: Contrairement à ce qu'affirme le plaignant dans sa déposition, ce dernier n'a jamais traversé la rue pour aller rejopindre les policiers. Les images prises par Mme Forget parlent d'elles-mêmes.
18h05:42 : Les images montrent plutôt le plaignant en train de bloquer le passage à Mme Forget alors que les policiers ont déjà traversé la rue et ne se trouvent plus qu'à quelques pieds de la voiture de Mme Forget qui est immobilisée.
Après plus de dix ans de dénonciation de la part de Mme Forget, après les articles dans les quotidiens et les reportages télés faisant état de l'enfer que certains membres de la communauté hassidique (avec la bénédiction de leurs dirigeants???) lui font vivre, qu'attendent les policiers pour mettre un terme à ces exactions qui n'en finissent plus? Ça fait longtemps que les bornes ont été dépassées et que trop de gens ferment les yeux.
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