Comme vous le savez maintenant, le procès abusif que m'ont fait subir Michael Rosenberg et son fils Martin s'est terminé en ma faveur. Je dis «abusif», car tout au long des cinq journées d'auditions qu’a duré cette incroyable poursuite, les témoignages de mes détracteurs n'ont pas résisté à la preuve que j'ai exposée en cour et à l'analyse qu'en a faite l'honorable juge Manon Ouimet.
Il saute aux yeux que le président de Rosdev ne s’attendait pas à ce que sa plainte se rende jusque devant les tribunaux. Il était convaincu que confronté à une telle menace, je tomberais à ses pieds en implorant pitié et demandant pardon mononcle. Il s’agissait d’un exercice d’intimidation pur et dur à mon endroit.
La juge de la Cour du Québec a bien relevé que l’intention première de Michael Rosenberg était de s’assurer que je démantèle mon blogue. Il ne supportait pas que soit rendu public son comportement multirécidiviste en matière d’infractions à plusieurs règlements municipaux. Tout comme il souhaitait étouffer différentes révélations telles les tentatives d’ingérence auprès des hautes instances politiques et les faveurs accordées à des fonctionnaires municipaux qui donnent l’impression qu’il cherchait à les acheter.
Il fallait être dans la salle du palais de justice pour entendre la version alarmiste et misérabiliste relatée par les deux plaignants qui ont été déboutés. Il s'agissait de mensonges grossiers et mal cousus qui ne tenaient pas la route.
Mais puisque vous ne pouviez être aux premières loges du Grand théâtre de la Justice, il n’est pas possible de tout vous raconter. D’autant moins que le texte de la pièce qui s’y est jouée ressemble au bottin de téléphone de la métropole. L'interrogatoire et le contre-interrogatoire des Rosenberg comptent 336 pages. Mon interrogatoire ainsi que celui de mes témoins font 238 pages. C’est sans compter le très long contre-interrogatoire que m’a fait subir la procureure de la couronne, ainsi que les plaidoiries des deux avocats au dossier. Au total, plus de 1000 pages bien tassées.
Je me limiterai donc à relever quelques-unes seulement des plus patentes tromperies que mes détracteurs ont présentées, je vous le rappelle, sous affirmation solennelle.
1) Michael et Martin Rosenberg ont affirmé que je les suivais constamment dans leurs déplacements dans Outremont depuis 2005.
Pourtant, lorsque Me Clément Monterosso (mon brave et talentueux avocat) leur a demandé de donner des faits, des exemples de ce qu’ils avançaient, ils ont été incapables de se souvenir d’aucun événement particulier, sauf un seul échange qui s’est produit le 2 mai 2008 devant la Croissanterie (coin Hutchison et Fairmount).
Me Clement Monterosso
2) Les Rosenberg ont soutenu que je les photographiais chaque fois qu’ils allaient prier à la synagogue, soit deux fois par jour, sauf le dimanche.
Certains journaux ont repris cette allégation comme s’il s’agissait de parole d’évangile. Ne leur en déplaise, j’ai fait la preuve que c’était totalement faux.
Premièrement, entre 2003 et 2009, j’occupais un travail à temps plein qui faisait en sorte que je n’étais pas à la maison entre 8 h et 18 h, cinq jours par semaine. Par conséquent il était impossible que je les photographie depuis le centre-ville et durant mes heures de bureau.
Deuxièmement, j’ai mis au défi les Rosenberg de nous montrer une seule photographie que j’aurais prise d'eux et qui les présente autrement qu’au moment où ils commettaient des infractions à différents règlements municipaux. Ils ont été incapables d’en exhiber une seule. De plus, toutes mes photographies ont été prises depuis ma résidence et de nulle part ailleurs. Puis-je être plus clair que cela?
Troisièmement, le président de Rosdev est un homme très occupé qui brasse de grosses affaires au niveau international et qui est souvent en voyage. Il est tellement sollicité qu’il lui a fallu près de trois semaines pour compléter la plainte qu’il a déposée contre moi. Il a menti à la juge en prétendant se rendre deux fois par jour à la synagogue, soit « plus d’une dizaine de fois par semaine ».
3) Michael Rosenberg a soutenu devant la juge qu’il n’exerce aucune autorité à la synagogue du 5253 Hutchison cofondée par son père et qu’il fréquente depuis sa tendre enfance. Rosenberg affirme y être un simple fidèle, qu’il n’a aucune autorité sur les employés qui travaillent à la synagogue.
J’ai pu prouver, photos et vidéos à l’appui, qu’il a menti éhontément à la juge. À de nombreuses reprises, on voit très clairement Michael Rosenberg donner des directives à des employés qui effectuent des travaux sur le chantier que les inspecteurs de l’arrondissement venaient pourtant de fermer officiellement pour des travaux effectués illégalement. Des exemples? Cliquez ICI, puis ICI.
Jugez par vous-même de la crédibilité de son témoignage. En cliquant ICI,vous trouverez photos et vidéos montrant un Rosenberg furieux, chassant une inspectrice de la ville de Montréal venu constater la coupe illégale de l'arbre mature qu'il venait de faire abattre.
Si vous jetez un coup d'oeil au document officiel détenu par le Registraire des entreprises, vous verrez que le mandat du JOCC est de «représenter, favoriser, promouvoir les intérêts de la communauté juive hassidique». Il s'agit bel et bien d'un lobby et non d'un organisme de charité.
De plus, le JOCC est plus actif que jamais. Pour vous en convaincre, cliquez ICI
6) Pas en reste, son fils Martin a affirmé solennellement qu’avant 2010, il n’était pas président de la synagogue cofondée par son grand-père, mais uniquement un membre régulier de la synagogue.
En cour, Me Monterosso a déposé en preuve un document officiel indiquant clairement que Martin Rosenberg en était déjà le président en 2007. S’il fallait croire les Rosenberg père et fils, la synagogue se serait gérée toute seule!
7) Martin Rosenberg n'a pas menti qu'à la juge. Il a aussi berné les inspecteurs de l'arrondissement du Plateau qui se sont rendus faire un inspection à leur synagogue du 5253 Hutchison.
Approché par les inspecteurs, Martin Rosenberg s'est fait passer pour un ami de la famille des administrateurs de la synagogue! Il en était pourtant le président. Il a aussi fait croire aux inspecteurs qu'il avait un permis pour l'installation d'un système de climatisation, ce qui était totalement faux.Voici ce qu'écrit l'inspecteur à la page 4 de son procès-verbal:
«2008-06-18 : J'ai rencontrer sur place M. Martin Rosenberg, il s'est présenté comme une personne qui vient donner un coup de main une fois de temps en temps et qu'il n'était pas le responsable des lieux.... M. Rosenberg m'affirme qu'il a déposé une demande de permis pour I'installation du AC (air climatisé)
2008-06-19
J'ai discuter avec M. Pierre-Paul Savignac. chef de division. Il m'informe que M. Martin Rosenberg, fils du propriétaire M. Michael Rosenberg, est venu à nos bureaux avec son entrepreneur le 16 Juin dernier en après-midi, donc peu de temps après ma première intervention.... et aucune autorisation n'as été donnée pour l'installation d'une unité AC. La demande est toujours à l'étude. donc pas de permis émis.... M. Martin Rosenberg m'as donc menti lors de ma visite hier. J'envoie des avis de non conformités signifiés par huissier avec mention d'arrêt des travaux.»
Mais si vous prenez le temps de lire les neuf pages de procès verbaux rédigées au fil des années, vous verrez toutes les innombrables infractions constatées par les inspecteurs au fil des ans. Il s'agit bien plutôt d'un interminable jeu du chat et de la souris.Si vous n'avez pas entendu, vu ou lu ce qui s'est dit ou écrit à la suite du prononcé du jugement qui m'a valu cette petite victoire, vous n'avez qu'à cliquer sur les photos et les icônes qui se trouvent ci-bas.
Cliquer sur la photo pour écouter l'entrevue que j'ai accordée à Benoît Dutrizac le 22 mars 2011
Cliquez sur l'icône pour entrer sur la page de CTV, puis cliquer sur le vidéo CTV NEWS VIDEO PLAYER (en haut à droite de la page Web) pour visionner le reportage de Stéphane Giroux diffusé le 21 mars 2011
Cliquer sur l'icône de 101,5 pour entendre le reportage diffusé le 22 mars 2011
Voici les articles parus dans Le Devoir, La Presse et le National Post
Maintenant, si vous voulez entendre une entrevue biaisée à souhait, écoutez Mike Finnerty sur les ondes de la radio publique anglaise de CBC. Je venais de gagner ma cause, mais il n'avait qu'un seul objectif, me faire passer pour antisémite.
Give me a Daybreak, Mike!