mardi 30 mars 2010

LA DÉTRESSE DE CINQ-MARS ET LA SOLUTION MIRACLE

À la suite du cafouillage sans nom de la cérémonie de la crémation du pain qui s'est déroulée hier à Outremont, Benoît Dutrizac a interviewé la mairesse Cinq-Mars sur les ondes de 98,5 FM. Cliquer sur la photo de Mme Cinq-Mars pour entendre l'entrevue.

D'entrée de jeu, pompée à bloc,
la mairesse a exigé des excuses de M. Dutrizac. Selon elle, le journaliste aurait permis la diffusion de propos qu'elle m'attribue et qui auraient entaché sa réputation de première dame d'Outremont. Elle a mis presqu'un mois pour s'en plaindre... à tort! Écoutez cette entrevue que j'avais accordée à M. Dutrizac, le 2 mars 2010.

Piqué au vif, M. Dutrizac a fait rejoué l'extrait du 2 mars et a remballé la mairesse en deux temps, trois mouvements. Il appert que ce sont plutôt les propos de Marie Cinq-Mars qui sont totalement faux et calomnieux. Ça faisait pitié à entendre.

Vers 13h, M. Dutrizac m'a demandé de lui accorder une entrevue sur les accusations infondées de la mairesse Cinq-Mars et sur les évènements qui ont tourné au vinaigre lors de la cérémonie du pain brûlé. (cliquer sur la photo de Dutrizac pour entendre l'entrevue qui débute à 6 minutes 45)

Cela dit, à la suite de
ma chronique d'hier, un lecteur vient de nous signaler l'existence d'un site Web destiné à rendre les fêtes de Pessa'h (Pâques juive) agréables et relaxantes pour tout le monde, y compris pour la mairesse, les policiers et les pompiers de l'arrondissement. Il s'agit du site no-hametz.com, une initiative du Beth 'Habad-Lubavitch de Neuilly sur Seine, en France. La chose absolument géniale dans tout ça, c'est qu'il ne s'agit pas d'une blague. (Noter que durant les huit jours de fêtes juives, le site est inopérant. Mais vous pouvez procéder à la vente en ligne de vos Hametz en cliquant ICI)

Puisqu'il est interdit de posséder du Hametz* durant la Pâque juive, un p'tit vite a développé une astuce du tonnerre.

Par l'intermédiaire d'un rabbin habilité à cette tâche, il est désormais possible de vendre son Hametz à un non-juif, le matin précédent la période du Pessa’h et de le lui racheter la nuit suivant la fin de fête. Le stratagème vaudrait également pour les ustensiles qui n’ont pas été nettoyés de façon cachère.

Nous suggérons donc à Marie Cinq-Mars d'inviter (une fois de plus) Alex Werzberger, Mayer Feig et Michael Rosenberg à son bureau d'arrondissement après les heures d'ouverture aux citoyens et de leur vendre l'idée d'une adaptation québécoise de cette pratique française qui, nous en sommes certains, fera fureur. C'est bien lorsque l'on pense que tout est perdu que les solutions miraculeuses descendent sur nous comme des langues de feu!

* Les Hametz sont les produits composés de blé, d'orge, d'avoine, d'épeautre et de seigle (appelés Hametz) strictement interdits durant la Pâque juive. Les adeptes de cette secte ont non seulement l'interdiction d'en posséder, mais l'obligation de détruire toute nourriture à base de levure avant le début du Pessa'h.

lundi 29 mars 2010

LA FIN DU MONDE EST À... 11h40

DEUX CENTS chroniques! Oui, messieurs, dames, vous lisez aujourd'hui la 200e chronique de ce blogue sur les accommodements religieux qui a vu le jour en décembre 2007, à la suite de notre passage devant la Commission Bouchard-Taylor. Je m'étonne moi-même d'avoir été le protagoniste d'autant de "représentations". Il semble bien que cela n'ait pas été superflu puisque nos autorités ont fait la preuve qu'elles sont aussi dures d'oreille que de "comprenure".

En fait, pour être honnête, je devrais plutôt donner le crédit à nos élus municipaux et provinciaux qui, sans relâche et sans vergogne, font preuve d'un laxisme et d'un parti-pris inadmissible à l'endroit des dirigeants d'une secte rétrograde qui font la pluie et le mauvais temps dans les arrondissements où ils mettent pied. Pour ne rien arranger, ces derniers se complaisent à agir dans le mépris répété des règles établies et auxquelles tous les autres citoyens sont tenus de se soumettre.


Hier encore, je n'aurais jamais cru que cette chronique porterait sur la fameuse cérémonie de la crémation du pain qui s'est officiellement déroulée ce matin sur les terrains des Travaux publics d'Outremont.

Pourquoi je n'envisageais pas de parler de crémation du pain? C'est simple. Après les abus occasionnés par cet évènement en 2008, puis en 2009, j'étais convaincu que la mairesse Cinq-Mars, le directeur Pierre Beaudet et le conseiller Louis Moffatt auraient enfin fait le nécessaire pour que cette journée ne connaisse pas de débordements inacceptables.

Hélas! En dépit de tous les avertissements, des critiques répétées et des mauvaises expériences des dernières années, les élus d'Union Montréal de l'arrondissement d'Outremont n'ont vraisemblablement rien appris des erreurs passées. Au contraire, ils ont prouvé une fois encore leur incapacité à empêcher que le début de la Pâque juive ne se transforme en quasi-émeute.

Le téléjournal de Radio-Canada nous a montré ce soir les images désolantes de la fête religieuse qui a viré au chaos. Une pagaille sans nom aux frais des contribuables, bien sûr.

Ce matin, il aura fallu l'intervention d'une quinzaine de policiers et de deux camions de pompiers pour rétablir l'ordre sur le terrain boueux des Travaux publics.


Pourtant,
comme le dit la mairesse, il ne devait s'agir que de "brûler quelques petites tranches de pain". Pour donner une soi-disant légitimité à son acquiescement à cette pratique accommodante, Cinq-Mars n'a pas raté l'occasion de faire la lecture d'un avis juridique. "L'avis dit exactement que la pratique de l'accommodement répond à (notre) obligation d'accommodement raisonnable et ne cause pas une contrainte excessive." Ah! bon. Devoir mobiliser 15 policiers et recourir d'urgence à deux camions de pompiers pour des tranches de pain, c'est ça, une contrainte normale?

Cette fois, il semble que le problème ait été lié à l'une de leurs croyances. Rappelons que selon les convictions de ces intégristes religieux, les produits composés de blé, d'orge, d'avoine, d'épeautre et de seigle (appelés Hametz) sont strictement interdits durant Pessa'h (la Pâque juive). Les adeptes de cette secte auraient non seulement l'interdiction d'en posséder, mais l'obligation de détruire toute nourriture à base de levure avant le début du Pessa'h qui, cette année, a été fixé à 11h40.

À "minuit moins une", la panique s'est emparée des ouailles hassidiques. Policiers ou non, risque d'incendie ou non, l'heure n'était plus à l'ordre établi. Dans un Sauve qui peut généralisé, les ultras religieux
se sont dardés sur les canalisations de béton enflammées. Après tout, la fin du monde guettait et ce n'était plus uniquement les petits croutons qui risquaient d'être embrasés.

Dans le reportage du journaliste Davide Gentile, j'ai particulièrement apprécié la mise en garde qu'ont émise certains hassidim à la suite du "flop" du rituel de ce matin:
" [L'an prochain] certains pourraient être tentés d'organiser ces feux sur leurs propriétés privées, ce qui pourrait présenter des risques pour la sécurité privée."


Drôle de menace. Surtout que durant tout l'avant-midi, d'autres policiers et d'autres pompiers ont du courir dans tous les sens pour éteindre des feux de croutons allumés dans les cours arrières, les "drive ways" et les ruelles d'Outremont et du Mile-End.





Cliquer sur la photo ci-dessus pour voir les quatre (!) voitures de police et de la sécurité publique qui sont intervenues pour éteindre un feu de croutons dans l'entrée de garage d'une résidence privée de la rue Durocher (entre Fairmount et Saint-Viateur). Plusieurs autres feux ont été allumés dans les cours arrière des résidences de la rue Durocher.




Voici ce qui reste d'un autre feu de croutons fait ce matin au milieu de la ruelle Hutchison- Durocher (entre Fairmount et Saint-Viateur. Au diable le contenant d'aluminium et les cendres noircies. Avec les tonnes de déchets de la Pâque juive, les dévots ont dû se dire que les éboueurs ne déchireront pas leur chemise pour si peu.







Nous sommes ici derrière la synagogue fantôme qui se cache au coin des avenues du Parc et Van Horne. Il ne s'agit pas d'un B-B-Q de côtelettes de porc, mais bel et bien d'un feu de croutons sacramentels. Il n'a pas non plus été allumé en représailles contre les pompiers "casseux de party" puisque la rumeur de sacrilège ne s'était pas encore propagée à l'arrondissement.



Autre foyer d'incendie et pas le moindre, celui-là. Il a été allumé devant un édifice appartenant au très honorable citoyen Michael Rosenberg qui, comme à son habitude, fait preuve de beaucoup de civisme et de respect à l'égard des règlements qui s'appliquent... aux autres citoyens.

Ici encore, les pompiers ont dû intervenir pour éteindre les braises talmudiques.
Nous nous trouvons au coin nord-ouest de l'intersection des avenues du Parc et Van Horne.

Cliquer sur la photo pour zoomer.

Petite pub gratuite pour M. Rosenberg: si vous connaissez des gens qui souhaiteraient louer des locaux, contactez-le. Il cherche des locataires. Son numéro de téléphone figure sur l'affiche placée sur l'immeuble décrépi.




Pensez-vous qu'il faudra 200 autres chroniques avant que les autorités en place finissent par entendre raison? Au train où vont les choses, c'est fort possible. Bof! Pendant que je m'amuse ici, je ne fais pas de mauvais coups, non?

mercredi 24 mars 2010

LA COMPRO-MISSION ÉDUCATIVE

Grâce à de nouveaux documents obtenus par Radio-Canada et La Presse canadienne, il ne fait plus de doute que la réforme a été taillée sur mesure pour répondre aux revendications des directeurs des sept écoles juives orthodoxes illégales.

Dans ces deux lettres datées du 28 juillet et du 29 septembre 2009 et adressées à la ministre Courchesne, il est largement fait état des « exigences » religieuses des écoles juives, reliées au calendrier scolaire. Écoutez le reportage du téléjournal de Radio-Canada. Seule la ministre de l'Éducation se complaît encore dans le déni. Serait-elle allée à la même école que la mairesse d'Outremont?


Bref, on ne parle plus de mission éducative, mais bien de compromission éducative. Le terme s'applique d'autant mieux ici que le dictionnaire décrit la compromission comme étant un "accommodement avec sa conscience fait par lâcheté ou par intérêt."
Comme l'écrivait ce matin un commentateur qui réagissait au reportage de Radio-Canada sur le blogue de la société d'État: "Nous acquiesçons à la demande d'un contrôle patriarcal, misogyne et non démocratique."



Cliquer sur la bouteille de bière ci-contre pour découvrir...
QUI SE CACHE SOUS LE BOUCHON de L'ACCOMMODANTE



Pensez-vous une seule seconde que d'étirer le calendrier scolaire sur sept jours va permettre aux jeunes hassidim de se mettre à niveau et de satisfaire aux exigences du ministère de l'Éducation? Au cas où vous ne le sauriez pas, tous ces enfants de la secte intégriste vont déjà à l'école talmudique le dimanche. Durant l'été, ils font encore ça dans le cadre champêtre de leurs camps des Laurentides. Ils étudient la Torah sept jours sur sept et même là, en une vie entière, ils n'en verront jamais le bout.



Dans ces conditions, ils ne peuvent certainement pas se permettre de prendre une prière de retard pour se consacrer au nouveau programme d'éthique et culture religieuse et à l'étude du darwinisme. Autant aller en enfer tout de suite!


Même Lysiane Gagnon, l'a reconnu dans sa chronique du 23 février 2010. Les hassidim «sont à des années-lumière des juifs laïques» et l'éventuel changement du calendrier scolaire «leur permettront de continuer à consacrer la majeure partie de leur temps aux études religieuses et aux rituels exubérants qui marquent leurs fêtes.» Plus clair que ça, tu meurs!

Michelle Courchesne peut bien continuer à faire des courbettes devant les intégristes religieux - ils adorent ça! - mais, nous pouvons déjà lui faire une prédiction. Ça ne mènera nulle part. Les dirigeants des sept écoles illégales parlent de se mettre au pas d'ici deux ans? On s'en reparlera dans... dix ans.


Évidemment, l'intention de la ministre n'excuse pas la façon dont elle s'y est prise pour faire passer son sapin en douce. Il y a au moins 25000 profs qui ne digèrent pas son tour de passe-passe.


Cliquez sur la photo de Manon Bernard, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, pour entendre l'entrevue qu'elle a accordée à Radio-Canada.





Aujourd'hui même, l'émission Maisonneuve en direct traite évidemment du tollé soulevé par le projet de règlement sur la modification du calendrier scolaire. Prêtez particulièrement attention aux propos de Mathieu Bock-Côté. Ça déménage!

Cliquer sur l'image pour entendre les entrevues accordées à Pierre Maisonneuve.

samedi 20 mars 2010

UNE FEMME SATISFAITE...

Depuis qu'elle est mairesse, Marie Cinq-Mars répète sans arrêt et sur toutes les tribunes qui lui sont offertes qu'il n'y a pas de politique des deux poids, deux mesures dans son arrondissement.

Que ce soit pour la question des billets de courtoisie, des synagogues illégales, de la salubrité publique, des voyages douteux, des autobus intercités, des feux de joie ou de pain brulé non réglementaires, des édifices non entretenus et bien d'autres choses encore, Cinq-Mars nie favoriser la communauté hassidique au détriment des autres citoyens.

cliquer sur la photo pour voir l'ensemble du "tableau"


Aujourd'hui, elle s'attaque au règlement 1171 pour permettre aux dirigeants de la secte hassidique de faire circuler leurs autobus à six roues et plus sur n'importe quelle rue résidentielle de l'arrondissement.

En dépit du fait que le journal Le Point d'Outremont explique clairement dans sa dernière édition que les autobus que veulent "chauffer", les hassidim n'ont rien à voir avec les minibus déjà permis dans Outremont et malgré le fait que Pierre Beaudet, le "directeur" de l'arrondissement ait catégoriquement refusé de sévir contre les autobus illégaux qui ont sillonné à qui mieux mieux dans nos rues lors de la fête du Pourim, madame Cinq-Mars annonce fièrement à la Une de L'Express d'Outremont qu'elle est une femme satisfaite. Satisfaite de la non application de ses règlements. Et elle va continuer de nous dire en pleine face qu'elle n'exerce pas la politique des deux poids, deux mesures? Faut le faire!

En passant, avez-vous oublié que c'est la deuxième fois en un peu plus d'un an que la mairesse tente de charcuter le règlement 1171 pour ses boss hassidiques? Si, si, rappelez-vous. En décembre 2008, la mairesse avait essayé de faire inverser le sens unique de la rue Champagneur afin de permettre aux autobus intercités illégaux de pouvoir se stationner sur le côté d'une école hassidique
qui n'avait jamais fait de demande de permis même si elle est en activité depuis... 1956!


Plus ça change, plus c'est pareil, vous ne trouvez pas? Le 6 avril prochain, allez-vous laisser la mairesse vous tondre comme des moutons de Panurge lorsqu'elle voudra annoncer qu'elle et ses petits amis ont décidé de charcuter le règlement qui protège notre qualité de vie? Une autre belle histoire nauséabonde à suivre.

lundi 15 mars 2010

LA REQUÊTE D'UN ILLÉGAL

Comme vous avez pu le constater lors de la fête du Pourim, le 27 et 28 février dernier, les hassidim ont carrément envoyé paître la mairesse qui leur avait refusé la permission de se servir de ce type d'autobus à six roues illégaux dans l'arrondissement. Pourtant, Marie Cinq-Mars a donné à Pierre Beaudet, le directeur de l'arrondissement, la consigne de ne pas intervenir et encore moins de sévir. Les contraventions, on le sait bien, c'est pas pour les ultras orthodoxes!

Le 1er mars dernier, en dépit de leur désobéissance civile, Marie Cinq-Mars a tout de même déposé un avis de motion afin de permettre aux dirigeants de la communauté hassidique de trimbaler leurs fidèles en goguette dans les rues résidentielles avec des autobus qui sont actuellement formellement interdits. Au diable le règlement 1171!

Qui donc a réclamé cette émasculation du règlement? D'après Cinq-Mars, ce serait le fait d'un seul et unique membre de la secte hassidique. Le secret d'État empêcherait la mairesse d'en dire davantage.

On sait cependant que dans le cadre de l'assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont de février 2010, un citoyen hassidique s'est présenté au micro. Le hasard faisant bien les choses, M.
Jakob Karmel a justement demandé à la mairesse d'assouplir le règlement 1171 que ses coreligionnaires allaient pourtant bafouer allègrement sans la moindre conséquence.

Malgré cette immunité extraordinaire, M. Karmel s'est plaint que le règlement outremontais sur la circulation
d'autobus était bien trop sévère et que ça rendait la vie impossible aux membres de sa secte. Ah! Bon?

Pendant qu'il se lamentait, on voyait la tristesse et la pitié monter au cœur et aux yeux de Marie Cinq-Mars. On l'aurait cru sur le point de verser une larme. Elle semblait trouver que l'arrondissement faisait souffrir le pauvre homme à outrance.

Savez-vous qui est le citoyen Jakob Karmel qui cherchait à faire pleurer l'assistance? Vous parieriez qu'il s'agit, comme vous, d'un simple citoyen sans torts et sans reproches, n'est-ce pas? Et pourtant...

Si vous allez pitonner sur le système CIDREQ du registraire des entreprises, vous apprendrez, comme nous, des choses fort intéressantes.

Comme, par exemple, le fait que M. Karmel est le vice-président de la congrégation Munchas Elozer Munkas.

Cliquer sur le document ci-contre pour voir (page 2) le rôle de M. Karmel dans cette congrégation

Avez-vous une petite idée de l'endroit où cette congrégation ultra orthodoxe a pignon sur rue? Assoyez-vous bien. Il s'agit de la fameuse synagogue illégale du 1030 - 1032, rue Saint-Viateur Ouest. Oui! Oui! Celle-là même qui coul
e des jours paisibles depuis plus de 28 ans, en contravention totale du règlement de zonage qui, à cet endroit, n'autorise qu'une occupation strictement résidentielle.

cliquer sur la photo pour zoomer

Avouez que c'est fort. Le vice-président d'une congrégation délinquante qui se plaint publiquement à une assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont que le règlement que lui et les siens bafouent à tour de bras l'emmerde au plus haut point.

Et c'est Marie Cinq-Mars qui, dans sa miséricorde infinie, va rendre
cul-de-jatte son règlement 1171 pour satisfaire les si faibles et si démunis dirigeants intégristes. Faudra la canoniser à côté du Frère André!


samedi 6 mars 2010

LA STHS (SOCIÉTÉ DE TRANSPORT HASSIDIQUE SÉGRÉGUÉE)


Si on emmenait Marie Cinq-Mars, Louis Moffatt et Alex Werzberger au poste de police 24 pour un test de vérité, vous pouvez être certains d'une chose: le polygraphe ferait des freegames et l'arrondissement serait obligé de se racheter des détecteurs de mensonges tout neufs.



Cette histoire de dérogation au règlement existant pour permettre d'accueillir de plus gros autobus pour la fête du Pourim dans les rues d'Outremont ne tient tout simplement pas la route... même pas avec les engins à six roues! Avez-vous entendu Werzberger, le porte-parole de la Coalition d'organisation hassidiques d'Outremont (COHO), jouer ad nauseam la victime éplorée à l'émission de Jean-Luc Mongrain, le 5 mars dernier? Tout simplement pathétique.

Il ne manque pas une occasion pour tout mélanger et faire de la désinformation. Écoutez ça: 
«C'est juste des petits minibus adaptés aux handicapés...»
 
Ah! ben là, fallait nous le dire que c'était pour que les petits enfants hassidiques infirmes puissent aller donner ou recevoir des bonbons à l'halloween juive.
On aurait dit oui tout de suite.

C'est ça les petits enfants handicapés?

Le hic, ici, c'est que Werzberger ne réclame pas le droit à se promener partout dans les rues résidentielles avec des autobus à six roues pour les enfants malades. Voyons donc!

Dans un premier temps, c'est
pour permettre aux grands adolescents et aux hommes de faire une espèce de «tournée des grands-ducs". En plus de procéder à un certain échange de cadeaux, les fidèles vont de porte en porte avec leurs mégas amplificateurs qu'ils traînent avec eux d'un rez-de-chaussée au troisième étage. Une fois n'étant pas coutume (?), chacun a l'obligation de se saouler la binne durant la fête. Au fait, j'y pense. Alex, c'est à ça que sert votre réseau de contrebande d'alcool dans les synagogues?

Pendant ce temps-là, à Jérusalem...

Voyons donc! Voir si les dirigeants intégristes font tout ça uniquement pour la fête du Pourim. Gober ça, c'est très mal connaître la secte. Ce que souhaite, le pieux homme, c'est que de plus gros et plus puissants autobus puissent avoir carte blanche pour couvrir le territoire quand bon leur semble, sans avoir à quémander les permis spéciaux. 

De toute façon, règlement, pas règlement, permis, pas permis, ils l'ont-tu faite ou s'ils ne l'ont pas faite leur fête du Pourim avec les autobus interdits, les 27 et 28 février dernier? 

Dans son entrevue à Mongrain, Werzberger n'a même pas eu une petite gêne pour affirmer que «sans la permission écrite de la ville, ces autobus ne peuvent pas entrer dans l’arrondissement». Sacré Alex, va. T'es pas battable. Law and order, lui y connait ça!

Si Cinq-Mars et Moffatt lui accordent cette faveur pour des autobus à six roues (rappelez-vous bien: un minibus n'a que quatre roues),
pensez-vous une seule seconde que cette nouvelle STHS (Société de transport hassidique ségrégé) se limitera à la seule fête du Pourim?

Ne vous faites pas d'illusions. Le temps de crier Diésel, vous allez voir se développer devant chez vous un réseau de transport en circuit fermé. D'ailleurs, au cas où vous ne l'auriez pas déjà remarqué (vous passez vos soirées dans la cave?), ce réseau existe déjà. Promenez-vous le soir sur Saint-Viateur ou Lajoie ou ailleurs. Vous verrez descendre de ces autobus tantôt de grands ados, tantôt des mères de famille, tantôt des hommes à redingote. C'est sans compter les grands autobus jaunes qui font leurs 
«run de lait» à 20h, 21h, 22h ou 23h. Ils ne respectent peut-être pas le régime pédagogique, nos amis à rouflaquettes, mais bon sang!, ils en font en titi des heures supplémentaires dans leurs écoles religieuses.

Les dirigeants hassidiques sont passés maîtres
dans la stratégie des petits pas (écouter l'entrevue donnée par Céline Forget à Jean-Luc Mongrain). Tranquillement pas vite (assez vite quand même!), ils grignotent du terrain laïc. Une bouchée ici pour l'érouv, une bouchée là pour leur soukkah, une autre bouchée dans le zonage pour installer une synagogue illégale par-ci, puis, un coup parti, pourquoi pas une autre mordée pour une école illégale, un accommodement pour le déneigement, la tolérance au stationnement, les autobus intercités, les fêtes au milieu de nos rues sans permis, trafic d'alcool, Alouette! Comment il dit ça, encore Werzberger, chez Mongrain? «On paye nos taxes, on est tranquille, on vit là. On veut nos droits comme tous les autres». Comme tous les autres, hein!


Voici un de ces autobus interdits sur le territoire d'Outremont. Cette navette qui dessert habituellement des hôtels de Michael Rosenberg, le hassidim-in chief, est ici réquisitionnée pour le Pourim, à Outremont.


Eh! puis... si nous ne nous tenons pas tranquille, il va nous arriver ce qui est arrivé vendredi dernier à Jean-Luc Mongrain.

Lorsque le journaliste a contacté Max Lieberman pour l'interviewer sur cette histoire de dérogation au règlement sur les autobus, le porte-parole a tout de suite sorti les gros mots, traitant M. Mongrain d'antisémite et le menaçant de le traîner en cour.

Max, mon ami Max. Je te connaissais pas comme ça. Come down, my friend. Come down.



Pour écouter ce qu'a dit Mongrain au sujet des propos belliqueux de Max Lieberman, cliquer sur la vidéo ci-dessous.

https://www.youtube.com/watch?v=ZAAuCM4xTEA&feature=youtu.be

Dire qu'il aura suffi d'un seul courriel envoyé par un ultra orthodoxe hassidique à la mairesse Cinq-Mars pour que cette dernière mette en branle ce processus de dérogation au règlement sur le transport par autobus.

Quand on sait qu'une pétition de 4171 citoyens d'Outremont n'a pas suffi à faire fléchir
la mairesse pour que l'arrondissement conserve son camion-échelle, on voit entre les mains de qui repose le pouvoir dans l'arrondissement
. Le calcul est simple. C'est un ratio de 1:4171! Y'a encore un peu de travail à faire, non?


mardi 2 mars 2010

RÉCOMPENSER LE MÉPRIS ET LA DÉLINQUANCE

 
Il y a deux jours, nous vous avions prévenus. Il ne fallait pas rater la séance du conseil de l'arrondissement d'Outremont du 1er mars 2010. Ceux d'entre vous qui ont répondu à cet appel du pied et qui se sont présentés à l'hôtel de ville en ont eu pour leur argent. En 30 mois d'assemblées, l'ambiance de l'assemblée d'hier a battu tous les records. On pense inscrire la mairesse au Guinness pour son décorum sans pareil. Marie Cinq-Mars a littéralement volé le show. Voyant que la salle du conseil était pleine de citoyens qui, devinait-elle, n'étaient pas là pour lui faire des mamours, elle n'a pas couru de risques. "Avant que certaines personnes dans la salle tentent de créer des scandales, laissez-moi vous expliquer..."

Malheureusement,ce n'est pas donné à toutes les maitresses d'école de parvenir à maintenir le calme dans sa classe. Surtout quand la mairesse doit expliquer qu'elle a trahi sa promesse préélectorale de conserver le camion-échelle de la caserne de pompiers à Outremont, qu'elle n'a pu faire mieux que de ne pas se présenter à un vote sur l'avenir de l'ancien couvent que l'Université de Montréal veut livrer à l'entreprise privée et qu'elle a dans la tête un plan pour offrir aux dirigeants de la secte hassidique une autre dérogation-cadeau sur les déplacements en autobus sur le territoire de l'arrondissement.


Dès le début de la période de questions, Marie Cinq-Mars a sauté les plombs. Il fallait lui voir les yeux sortir des orbites. Jean-Luc Mongrain aurait été jaloux de voir ça!
Cinq-Mars qui venait d'envoyer promener deux dames qui avaient réussi le tour de force de récolter 4171 noms de citoyens opposés au départ du camion de pompier, n'a eu aucune difficulté à se montrer toute disposée à soumettre une dérogation au règlement de transport à la réception d'un simple courriel d'un seul membre de la secte hassidique. Pourtant, encore cette fin de semaine, les hassidim ont prouvé une fois de plus qu'ils n'avaient rien à foutre des lois et règlements existants en matière de circulation par autobus. Après ça, si on ne comprend pas qui a du poids dans l'arrondissement, on ne le comprendra jamais!


De toute évidence, notre bonne
mairesse avait entendu l'entrevue que j'avais accordée à Benoît Dutrizac quelques heures plus tôt sur les ondes de 98,5 FM. L'était pas contente, la madame!



Cliquer sur la photo de Benoît Dutrizac pour entendre l'entrevue


 





Toujours est-il que lorsqu'est venu mon tour au micro, la mairesse a "toffé" 42 secondes avant de disjoncter. Elle s'est mise à m'interrompre pendant le temps qu'il m'est alloué pour faire ma mise en situation. Je lui ai alors fait remarquer que, tout comme elle, je ne tolérais pas qu'on m'interrompe pendant mon temps de parole. Elle a saisi ce prétexte totalement abusif pour lever la séance.

Du jamais vu. Pour tenter de m'empêcher de dénoncer son plan destiné à niveler par le bas la règlementation sur les déplacements en autobus dans nos rues résidentielles au profit des hassidim, ses neurones ont fait Pouf!

Marie Cinq-Mars a pris dix minutes pour tenter de se refaire une prestance avant de revenir sur son trône. Mais l'odeur de neurones roussis est restée collée sur les murs de la salle du conseil.

Durant tout le reste de l'assemblée, les flammèches n'ont pas cessé. Madame Cinq-Mars a été aussi odieuse qu'hystérique. Elle a fini par péter une autre coche en demandant à deux policiers de "sortir" une citoyenne qui avait trois fois l'âge des policiers qui l'ont escortée jusqu'à la porte. La pauvre. Elle avait fait remarquer à la mairesse que notre ami Mayer Feig, le porte-parole ultra religieux de service ce soir-là, tenait au micro des propos malveillants contre la conseillère Céline Forget et un citoyen (moi, en l'occurrence) alors que le règlement l'interdit et que la mairesse prenait plaisir à l'écouter déblatérer sans le rappeler à l'ordre.

Une soirée comme ça, ça vaut un abonnement d'un an au Théâtre des Variétés!


Aujourd'hui (mardi), l'animateur Benoît Dutrizac est revenu à la charge en interviewant la conseillère Céline Forget. Pour l'entendre parler de cette soirée absolument kafkaïenne et des sujets explosifs qui ont été traités hier soir, cliquez sur la photo de Mme Forget .

Vous voulez un autre exemple du mépris dont les dirigeants de la secte intégriste font preuve à l'égard des "autres" citoyens et des règlements municipaux? À peine deux heures avant le début de la séance du conseil d'hier soir, environ 200 hassidim ont décidé de se faire un petit "party" au coin des rues Hutchison et Saint-Viateur.

 

https://youtu.be/Bf7WjPuB7jw
 Cliquer sur la flèche pour visionner le "rave hassidique"

Avaient-ils un permis? Ben, voyons donc! Arrivé sur place à la fin de l'heure de work-out religieux, l'agent Rémi Lamarche du poste 24 se grattait l'occiput. Placé devant le fait accompli, il ne pouvait que constater le joli bordel et la p'tite vite que le service de police s'était fait passer une fois de plus.



Bravo pour cet intrépide qui tentait de se frayer un chemin au milieu de la mer Noire!
Cliquer sur la photo pour zoomer sur le "service d'ordre" ultra orthodoxe. 

Notez que l'immeuble en brique rose est le dortoir illégal de la fameuse synagogue Yetev Lev.
 

C'est à cette communauté-là, Mme Cinq-Mars que vous voulez "voler au secours de"? C'est pour ces citoyens modèles que vous cherchez à octroyer une dérogation au règlement sur la circulation des autobus dans les rues résidentielles de notre arrondissement? You must be kidding, Lady!