lundi 27 avril 2009

LES ÉCOLES ILLÉGALES ET LES PRIX NOBEL

Dimanche soir, Guy A. Lepage invitait M. Sidney Saadia Elhadad, un hassidim d'allégeance loubavitch à son émission Tout le monde en parle. M. Elhadad avait été convié sur le plateau de Guy A. parce qu'il avait accepté de participer à un épisode d'une série documentaire sur TV5 intitulée Montre moi. Dans le cadre de cette émission, M. Elhadad a reçu chez lui une citoyenne d'Outremont pendant trois jours. Ensemble, ils ont confronté leurs idées préconcues. Cette émission sera présentée le 13 mai prochain. À ne pas manquer!

Conscient des préjugés qui sont véhiculés sur sa communauté par les non juifs, M.
Elhadad souhaiterait bien dissiper une fois pour toute les opinions et les perceptions négatives qui circulent dans la société des hors caste.

Qu'y a-t-on appris lors de son passage chez Guy A.?

De un:
Héritage confessionnel oblige, M. Elhadad considèrerait tout à fait inconvenant qu'un de ses enfants choisisse d'unir sa destinée à un goy (non juif). Mais rassurez-vous. Ça n'a rien à voir avec du racisme.

De deux: Une poignée de main échangée avec une femme est un geste de promiscuité qui risque fort de dégénérer. La chair est vraiment très faible!

De trois: En tant que directeur d'une école juive, M.
Elhadad ne voit pas où est le drame lorsqu'on lui rappelle que certaines écoles ultra-orthodoxes refusent de se soumettre au programme du ministère de l'Éducation et que des centaines d'enfants ne reçoivent qu'une éducation presqu'exclusivement religieuse.

Selon lui, le système d'éducation juif a fait ses preuves. Pour nous en convaincre, il rappelle sans prétention qu'avec une population équivalente à à peine 0,02% de la population mondiale, ses coreligionnaires raflent rien de moins que 22% des prix Nobel du monde. Et vlan entre les dents!

S'il ne s'émeut pas des écoles où le français, l'histoire, la géographie, ne sont pas au menu, en revanche, les fenêtres givrées. Ah! l'horreur. Quel abus de droit. Comment il a dit ça, déjà? "Qu'est-ce qu'il a pensé ce bonhomme (Satmar) quand il a demandé cela au YMCA?"

Bref, tout le monde ne peut pas avoir les valeurs placées au même endroit. Il nous aura bien rassuré et réconcilié avec les ultra-religieux. Qui c'est maintenant qui a le monopole des préjugés? On sait plus.

Écoutez l'entrevue accordée par M. Elhadad

Puisque nous parlons des écoles illégales, un citoyen nous a remis des photos prises sur le vif à l'ancien restaurant La Mère poule, situé au coin des rues Bernard et Hutchison.

Des jeunes ultra-orthodoxes s'y rendent désormais religieusement. Et ce n'est pas pour les œufs bénédictine qui avaient acquis une belle réputation.

En passant, Madame Fotopoulos, personne n'a encore pu trouver la trace du certificat d'occupation qui est obligatoire pour que des gens puissent utiliser un local en toute légalité.

C'est comme
rien, il doit être mal classé!

mercredi 22 avril 2009

LES REBELLES ET LES MOUS

"L'éducation est un droit humain fondamental, proclamé par la Déclaration universelle des droits de l'homme et par les Pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, qui ont force de traité. Poursuivre l'objectif de l'éducation pour tous est donc une obligation des États"
Koïchiro Matsuura,
Directeur général de l'UNESCO


La Ministre de l'Éducation du Québec, Michelle Courchesne, aurait peut-être intérêt à relire ses classiques. Tout comme devraient le faire les politiciens de toutes allégeances et de tous les paliers de gouvernements, du municipal jusqu'au fédéral.

Dimanche dernier, un reportage vidéo diffusé au téléjournal de Radio-Canada est venu tourner le fer dans une plaie vive en débusquant deux nouvelles écoles illégales qui n'ont que faire d'un permis du ministère de l'Éducation et d'un certificat de localisation délivré par la Ville de Montréal qui sait si bien fermer les yeux quand c'est le temps.
Contrairement à ce que tente de nous faire croire le gouvernement Charest, les écoles clandestines hassidiques continuent de pulluler à Outremont, sur le Plateau Mont-Royal et probablement aussi dans les Laurentides, tout comme ailleurs en Amérique et dans le monde.

Le 3 décembre 2008, dans un autre reportage de Radio-Canada, c'était Michelle Courchesne,
la ministre de l'Éducation, que l'on entendait se dire satisfaite de l'entente conclue avec les intégristes religieux: "C'est, disait-elle, une ouverture de leur part qui n'avait jamais existé avant." Quand l'optimisme rime avec un angélisme naïf ou froussard...

Lorsque les citoyens d'Outremont ont le malheur de s'insurger contre cette situation intolérable, ils se font traiter de racistes et d'antisémites, voire même d'intégristes fanatiques. Et cela, non seulement par les dirigeants de ces sectes d'un autre âge, mais aussi par leurs propres élus municipaux.

Il faut voir avec quelle furieuse énergie la mairesse Marie Cinq-Mars et les conseillers municipaux Louis Moffatt et Claude Piquette fustigent ces citoyens qu'ils qualifient de fauteurs de trouble tout en défendant comme le Saint Graal tous ces hommes en noir qui leur soufflent dans le cou.

Mais aujourd'hui, c'est
Marie-Andrée Chouinard, la journaliste du Devoir, qui s'indigne de l'aberration de cet état de fait. Parions qu'Alex Werzberger, le grand pope Satmar d'Outremont se gardera bien de la dénigrer et de la poursuivre devant les tribunaux comme il s'amuse à le faire avec ceux qui ont le malheur de se mettre en travers de son chemin.

Dans son éditorial (cliquer sur la photo ci-haut), la journaliste se demande combien de fois encore ces écoles clandestines ultraeligieuses devront faire la Une des médias pour que le gouvernement prenne son courage (et non le volant! ) à deux mains pour dire Basta! Si le passé est garant de l'avenir, on n'est pas sortis de la grande noirceur!

Depuis plus d'un demi-siècle, la secte Satmar sacrifie au Québec, des milliers d'enfants sur l'autel de l'ultra-orthodoxie religieuse, les estropiant socialement et les rendant inaptes à contribuer de quelque façon que ce soit au développement de la société québécoise. Tout ça, avec la bénédiction de tous les gouvernements, indistinctement de leur couleur politique, de leurs allégeances et convictions.

Du municipal jusqu'au fédéral, les politiciens ne veulent surtout pas faire de vagues. Au lieu de mettre leurs culottes et de faire respecter la loi et le droit fondamental à l'éducation, tout ce beau monde policé reste en petit linge de corps au bord du mikvé (bain rituel) et grelote au plus grand plaisir des rabbins qui rient dans leur barbe. Prenez connaissance de l'article sur ces écoles illégales ultraorthodoxes publié dans La Presse du 21 avril 2009 et qui nous redit qu'il n'y a pas que les petits hassidim qui ne font pas leurs devoirs!

- Il y a toujours des écoles juives illégales, reconnait le ministère
- UNe école sans permis à la barbe de Québec
- Des écoles juives encore illégales











Mercredi, 22 avril: c'est "Prayer as usual" à l'école illégale de la rue Saint-Urbain.

dimanche 19 avril 2009

QUI PREND UN OEUF...

Aye! Aye! Aye! Accurso, Catania, Zampino. Avouez que ça fait un sapré beau pedigree pour Union Montréal... à six mois des élections municipales.
Le maire Tremblay est dans l'eau chaude (des Caraïbes) avec ses "
tinamis" comme les appelle Josée Legault. Il va devoir se faire les bras et ramer un méchant coup s'il veut maintenir son paquebot à flot et se rendre à bon port, en novembre.
En appâtant le bras droit du maire Tremblay sur son luxueux yacht
quatre étoiles, Accurso, ce leader de l'industrie de la construction au Québec, donne l'impression d'avoir acheté un fonctionnaire pour faire une pêche miraculeuse. C'est pas tous les jours que l'on prend dans ses filets un contrat de 356 M$ pour installer des compteurs d'eau.

QUI PREND UN OEUF, PREND UN BOEUF!


Ce n'est pas d'aujourd'hui que des Accurso appâtent des Zampino avec des breloques.


Souvenez-vous, en juin 2005. C'étaient le JOCC et Michael Rosenberg qui offraient au rabais un voyage de deux jours à New York à Claude Piquette ( maire suppléant et conseiller élu), Louis Moffatt (candidat à Union Montréal), Pierre Chapuis (directeur de l'arrondissement), Alain Tittley (consultant aux Communications devenu, depuis, chef de la division Communications de l'arrondissement), sans oublier Edison Ramirez (devenu directeur de la Sécurité publique d'Outremont), un lieutenant de police du poste 24, etc., etc.

Tout ce beau monde avait aussi passé une belle nuit à l'hôtel new-yorkais quatre étoiles de
Michael Rosenberg, notre leader de l'immobilier au Québec. Nous nous étonnons encore que Marie Cinq-Mars n'y voit qu'un événement ne relevant que de la vie privée de ses amis Piquette, Moffatt, Chapuis, Tittley et compagnie. Mais entre nous, qui est capable de prendre un oeuf, peut prendre un boeuf, non?

Puisque ça ne semble être qu'une bagatelle que d'accepter des ti'cadeaux des tinamis avec qui ont pourrait échanger des faveurs, peut-être verra-t-on bientôt une pub comme celle-ci (cliquer sur la photo) sur un panneau Médiacom d'Outremont.

vendredi 10 avril 2009

LA CONTEUSE D'HISTOIRES


JOYEUSES PÂQUES
פסח כשר ושמח


- à la mairesse d'Outremont
- à tous les conseillers de l'arrondissement
- au directeur d'Union Montréal - section Outremont
- à Alex Werzberger, Michael Rosenberg & Cie
- au maire de Montréal
- à Frank Zampino et ses amis Tony Accurso & Cie.




De la part des citoyens d'Outremont et du Plateau Mont-Royal qui adorent se faire conter des histoires à dormir debout, à coucher dehors... où en prison!


dimanche 5 avril 2009

LA VÉRITÉ CITOYENNE

Le 2 mars dernier, les citoyens qui ont assisté à l'assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont en ont eu pour leur argent (si on exclue le déficit du centre communautaire intergénérationnel, bien sûr!).

Lors de la période de questions, alors que je demandais des excuses publiques à la mairesse qui,
à la séance du mois précédent, m'avait accusé d'être menteur, Marie Cinq-Mars s'est échappée bien malgré elle: "Je n'ai jamais - et j'ai la cassette chez moi - je n'ai jamais traité qui que ce soi de menteur." Oups! La bévue. En une seule phrase, la mairesse s'est peinturée dans le coin. Et deux fois plutôt qu'une.

Interrogée à quelques reprises par les citoyens au cours de la dernière année, Marie Cinq-Mars avait toujours soutenu que les séances du conseil n'étaient pas enregistrées. Or voilà que tout à coup, le chat sort du sac. Cette révélation allait permettre aux citoyens d'apprendre que des enregistrements des séances des assemblées du conseil d'Outremont existent bel et bien. Mieux! Ces cassettes allaient nous donner l'occasion de savoir qui, entre Marie Cinq-Mars et moi, est le véritable menteur dans cette histoire.

Réalisant sa bourde, la mairesse a tenté, en toute hâte, d'enterrer le cadavre. Voici ce qu'elle a donné comme explication: "Me Paquet enregistre (les séances du conseil) pour son procès-verbal et après, elle me dit qu'elle détruit les enregistrements".

Tiens donc! Que c'est intéressant. Marie Cinq-Mars affirme que c'est la greffière qui fait les enregistrements pour bien noter les noms des citoyens qui se présentent au micro lors de la période de questions. À l'entendre, c'est aussi la greffière qui manipule les cassettes et qui les efface une fois son procès-verbal rédigé.


Passons sur l'efficience du système qui force une brave fonctionnaire à se farcir 90 minutes de "Monsieur Piquette propose la motion, Monsieur Moffatt appuie la motion" dans le seul et unique but de retenir les noms d'une dizaine de citoyens (souvent connus, n'est-ce pas, M. Bélanger?) qui déclinent leur nom au micro et qui l'épèlent sur demande!

Mais expliquez-nous une petite chose, Madame la mairesse. Si ces belles cassettes ne sont destinées qu'à la tenue rigoureuse des procès-verbaux de la greffière, que faisiez-vous avec la cassette du mois de février chez vous comme vous l'avez avoué à la deuxième période de questions? Vous les écoutez pour vous endormir la nuit, peut-être?

Parions que dans la nuit du 2 au 3 février dernier, vous avez dormi comme un loir après avoir écouté la cassette encore toute chaude. Cassette dans laquelle on entend votre voix me dire: " Monsieur Lacerte, en parlant de votre blogue, il y a quelqu'un qui m'en a gentiment fait une photocopie cet après-midi. Je trouve ça éhonté de mentir." Et en rajoutant: "Vous jetez un doute sur l'assemblée et ce n'est pas correct. Moi, des allégations, j'en ai jusque-là. C'est effrayant; c'est honteux!", vous avez sûrement sombré dans un déni réparateur.

Dommaget que vous n'ayez pas le Petit Larousse sur votre table de chevet, madame Cinq-Mars. Au verbe MENTIR, vous auriez trouvé ceci: "Donner pour vrai ce que l'on sait être faux; nier ce que l'on sait être vrai, dans l'intention de tromper". Une définition qui, hélas! trop souvent à notre goût, vous sied comme un gant, dans un sens comme dans l'autre.

P.-S.: Tous nos remerciements à Madame la Greffière qui, bien que placée dans une très inconfortable position par la mairesse, a fait preuve d'un professionnalisme exemplaire. En affirmant qu'elle n'avait pas détruit la cassette de l'assemblée de février, elle a aussi montré qu'elle n'était pas payée pour faire de la politicaillerie. C'est à Me Paquet que nous devons d'avoir obtenu une copie de cette cassette. Ça valait bien les 13$ exigés par l'hôtel de ville pour montrer une fois de plus que nos élus n'ont de cesse de déformer la réalité et de nous prendre pour des valises.

vendredi 3 avril 2009

LE QUARTIER "QU'ON RÊVE" , 3e ÉPISODE


Vendredi, le 3 avril 2009. Au son du timbre, il sera exactement midi, heure avancée de l'Est. Vous écoutez le radiojournal de Radio-Canada:

"En Israël, plusieurs publications juives ultra-orthodoxes acceptent mal la présence de femmes au gouvernement. Des quotidiens et des magazines ont retouché les photos du nouveau cabinet israélien pour y faire disparaître les deux femmes qui y figuraient. Leurs silhouettes ont soit été noircies ou remplacées par des images d'hommes. Pendant la dernière campagne, les affiches de la candidate Tzipi Livni avaient été interdites dans certains quartiers ultra-orthodoxes en Israël."

Cette nouvelle, reprise par Associated Press (AP), The New York Times et bien d'autres, a fait le tour du monde avant d'atterrir à... Outremont!








Il n'est pas dit que
dans 15 ou 20 ans, nous n'aurons pas la "chance" de vivre une telle chose ici même dans notre cour.

Voyez un peu l'allure que cela donnerait au conseil de l'arrondissement d'Outremont si nous avions la même phobie des femmes.

Les Outremontais n'auraient même pas à prendre l'avion pour vivre ce dépaysement. C'est pas donné aux citoyens de tous les arrondissements, de pouvoir profiter d'une aubaine pareille.




Pour voir LE QUARTIER "QU'ON RÊVE", 1er ÉPISODE et 2e ÉPISODE