jeudi 29 janvier 2009

LES FRÈRES TREMBLAY ET LES COMMUNAUTÉS CULTURELLES


Gérald Tremblay vient de muter son frère Marcel. Des souffleuses, le frère du maire glisse du côté des communautés culturelles. Après toutes ces années de pelletage éreintant, certains pourraient croire que cette mutation est une semi-retraite bien méritée. Ce serait trop beau. La pente des communautés culturelles est au moins aussi glissante que les trottoirs de Montréal.

Ce n'est pas à ce poste que Marcel pourra "souffler". Et, malheureusement pour lui, sur le Plateau, comme à Outremont, le délicat dossier de la secte hassidique débordera à l'occasion sur ses anciennes fonctions.
Pour s'en convaincre, qu'il suffise de voir les avalanches d'ordures qui s'accumulent semaine après semaine derrière le dortoir (dont l'un est illégal) de la synagogue Satmar voisine du YMCA de l'avenue du Parc. La masse de détritus est telle qu'elle nuit même au déneigement de la ruelle. Non, Marcel Tremblay n'y échappera pas.

Comble de la défiance et du mépris de certaines personnes de la secte face à la réglementation: les gros sacs sont empilés autour du poteau marqué d'une plaque municipale interdisant justement qu'on y ... dépose des ordures!

Le 29 janvier 2009, la montagne de sacs verts atteignaient presque le haut de la clôture de bois derrière le dortoir hassidique.

25, 26, 27, 28.... Combien comptez-vous de sacs Glad autour du poteau (ne comptez pas les sacs appuyés contre le mur de la synagogue)?









Comment expliquer que les dirigeants ultra orthodoxes de cette synagogue favorisent le "tout au dépotoir" alors que dans Le Devoir du 29 mars 2008, la mairesse d'Outremont n'avait que des félicitations à faire à la communauté hassidique pour sa conscience sociale en matière de recyclage?

En sachant combien les frontières des arrondissements sont étanches pour Gérald Tremblay et ses émules Fotopulos et Cinq-Mars, on pourrait tenter une explication: la synagogue fautive se trouve sur le côté de la rue Hutchison qui appartient à l'arrondissement du Plateau. Marie Cinq-Mars sauve donc la face puisqu'elle parlait des hassidim d'Outremont. Vive les frontières d'arrondissements!

Nous suggérons donc à Marcel Tremblay de faire comme Cinq-Mars. Puisque de très nombreuses écoles hassidiques illégales n'enseignent ni le français, ni l'anglais, il pourra faire financer
des dépliants en yiddish par l'ensemble des contribuables. Félicitations pour votre promotion, M. Tremblay.

jeudi 15 janvier 2009

LA PIRE CHOSE AU MONDE

Lorsqu'il prêche la vertu devant caméras, le bon peuple aimerait bien l'avoir comme "mononcle".

Ce libre penseur qui n'a aucune espèce de sympathie pour
les fanatismes religieux, l'extrémisme politique ou les bars de danseuses, est l'adversaire
avoué d'une rectitude politique qui force les gens à se taire par crainte d'être pointé du doigt par un groupe hypersensible.

Ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un "mononcle" à
Westmount qui appuie le NPD,
qui raconte sur You Tube que Françoise David est "cette lueur d'espoir du combat contre les années de néo-libéralisme cruel basé sur les intérêts des riches et des puissants" et qui s'insurge contre la manipulation par les plus riches et la corruption qui gangrène notre démocratie moderne.

Pas plus tard que le 8 janvier dernier, Me Julius Grey a profité de l'émission
Club social
sur TV5 (avancer jusqu'à la 35e minute du reportage) pour rajouter une épaisse couche de vernis sur sa réputation de grand sage. "Le ghetto, dit-il, est la pire chose au monde. Je ne pardonnerai jamais à Jean Charest d'avoir voulu subventionner à 100% les écoles ethniques. Cela sépare les gens."
Parti sur sa lancée, il en rajoute: "Il ne faut pas donner aux communautés le contrôle de ces écoles, car cela leur permet de maintenir leur petit empire. En leur donnant une éducation très accapparante, les jeunes ne peuvent plus en sortir."
Il avoue aussi dans le cadre de cette émission que "la religion organisée, surtout celle de mon enfance (il est issu d'une famille juive polonaise qui a immigré au Canada en 1957) n'a aucun intérêt pour moi."

Tous ces beaux énoncés de principes lui ont valu le titre de "rabbin de la société médiatique" de la part de l'interviewer François Parenteau. Et pourtant...

Pourtant, c'est ce même Julius Grey qui a convaincu la ville d'Outremont de tolérer l'érouv, ce "fil à pêche" qui donne une raison supplémentaire aux hassidim de se regrouper en ghetto puisque l'érouv leur permet de vaquer à leurs occupations le jour du sabbat.

C'est aussi lui qui a accepté de représenter la direction de l'Académie Beth Esther, une école ultra orthodoxe dont le 38e rapport annuel de la Commission consultative de l'enseignement privé rapporte que l'établissement ne répond pas aux exigences posées par l'article 12 de la Loi concernant la clientèle du deuxième cycle du secondaire.

C'est encore lui qui a défendu bec et ongles la secte hassidique de Val-Morin qui, maintient une synagogue illégale depuis 20 ans dans une zone strictement résidentielle.

C'est toujours Julius Grey qui, après avoir prêté son image pour mousser la campagne de publicité que le mouvement solidarité AQLPA - CRRE a élaboré pour s'opposer aux poursuites abusives, accepte de représenter le président de la firme milliardaire Rosdev pour me coller une poursuite-baillon de 375 000$.

Qui est le vrai Julius Grey? Pour commencer l'enquête, visionnez donc cet extrait de 1969 tiré des archives de Radio-Canada. Plus il change, plus il se ressemble, non?



dimanche 11 janvier 2009

LE NON-SENS DU SENS UNIQUE

En décembre dernier, le service de la Sécurité publique d'Outremont a concocté un sondage destiné à des résidents du tronçon de la rue Champagneur. On leur demande de se prononcer sur l'inversion du sens unique sur l'avenue Champagneur, entre Van Horne et Ducharme.

Ah! bon. Inverser le sens unique soulagerait la circulation sur Champagneur? On aura tout entendu.


Dans sa légendaire planification à long terme, le conseil d'arrondissement a tenu ce sondage "porte à porte" juste avant la période des Fêtes. Pas étonnant alors qu'aujourd'hui
encore, la veille de la séance de l'assemblée du conseil d'arrondissement de janvier 2009, bien des citoyens n'ont même pas vu la couleur du fameux sondage.

On comprend qu'il ne fallait pas trop ébruiter l'affaire auprès des citoyens, car la modification au règlement 1171 relatif à la circulation et au stationnement devait passer comme une lettre à la poste.

Pour les élus d'Outremont, il ne fallait pas que ça traîne. Après tout, il s'agit d'accommoder au plus vite l'école Beth Esther. Il s'agit de cette école ultra orthodoxe qui, selon les termes mêmes du 38e rapport annuel de la Commission consultative de l'enseignement privé "n'a jamais fait de demande de permis auparavant même si elle est en activité depuis 1956" et "qui ne répond pas aux exigences posées par l'article 12 de la Loi concernant la clientèle du deuxième cycle du secondaire".

Gageons que les dirigeants de la secte hassidique ont, une fois de plus, mis toute la gomme pour que les élus se retournent sur un dix cents pour faire faire un 180 degrés au sens unique.


C'est vrai qu'en inversant le sens unique, ça faciliterait le stationnement des autobus intercités illégaux comme celui-ci, photographié sur le tronçon de Champagneur au coin de Van Horne, le 14 novembre dernier.


Dans le paragraphe contextuel qui figure au-dessus du sondage, les autorités osent faire croire aux résidents que la mesure réduirait les impacts sur la circulation sur l'avenue Champagneur.

Actuellement les voitures qui s'y engagent proviennent de la petite avenue Ducharme. Une fois le sens unique inversé, la circulation sur Champagneur proviendrait de l'artère commerciale Van Horne.


Bonne chance à ceux qui voudront faire gober aux résidents de la rue Champagneur que cela réduirait l'impact sur la circulation. C'est tout le contraire qui se produira. On parie?

Voici, au même moment, un deuxième autobus intercité illégalement stationné sur Van Horne, au coin de Champagneur

Venez faire un tour au spectacle donné à l'assemblée du conseil d'arrondissement. Dépêchez-vous! C'est dans quelques heures à peine (12 janvier, à 19h) au 530, avenue Davaar.