vendredi 27 novembre 2009
LES ACCOMMODEMENTS DISSÉQUÉS
Hélas pour les politiciens qui carburent à la pensée magique, la réalité est coriace et les mauvais plis, trop bien amidonnés pour disparaitre.
Pas né de la dernière pluie, Pierre Joncas, un honorable citoyen d'Outremont, ne se faisait pas d'illusions. Il a donc choisi le deuxième anniversaire des audiences de la commission Bouchard Taylor pour lancer Les accommodements raisonnables: entre Hérouxville et Outremont. (cliquer sur l'image pour lire la quatrième de couverture).
Extrêmement bien documenté, son essai est une pierre lancée dans la mare de la complaisance et de la complicité coupable des élus qui carburent au clientélisme déviant. Il déplore tout autant les jugements des tribunaux qui, en tablant sur la sincérité des intégristes qui souhaitent des accommodements, ne compromettent rien de moins que les valeurs démocratiques et l'ordre public.
Pierre Joncas montre du doigt le multiculturalisme, les érouvs ghettoïsants, les souccahs du Sanctuaire, les privilèges de stationnement, la reconfessionnalisation de l'espace public au profit de communautés minoritaires. Il dénonce leurs chefs de file qui menacent les administrations de recourir aux tribunaux si elles refusent de fermer les yeux sur leurs infractions ou de leur accorder les accommodements qu'ils veulent. Le pire, c'est que ça marche!
Et si d'aventure, il venait à l'esprit de certains de jouer la carte de l'antisémitisme des Québécois pour bâillonner ceux qui revendiquent la règle de droit, l'essayiste les attend de pied ferme. Il offre aux lecteurs un chapitre sur les antécédents antisémites et "antiautochtones" des Québécois et les compare à ceux du ROC pour conclure que La belle province n'a aucune raison de marcher la tête entre les jambes.
Pierre Joncas ne se limite pas à décrier les injustices. Il propose des pistes de solutions pour nous sortir de l'impasse. Un exemple? Afin de rétablir l'intégrité des lois émoussées par les tribunaux (pensons entre autres aux jugements sur l'érouv et les souccahs), il suggère au gouvernement d'inviter l'Assemblée nationale à se prévaloir des dispositions dérogatoires des chartes. Écoutez l'entrevue de Pierre Joncas (2ème partie de l'émission de Michel Desautels) sur les ondes de Radio Canada, le 24 novembre 2009.
Voilà un véritable Que sais-je? qui éclairera les lecteurs sur la problématique de l'intégration sociale et culturelle qui se joue devant notre perron. Un bouquin que je recommande à tous les citoyens des arrondissements d'Outremont, du Plateau... et d'au-delà (!) qui voudraient mieux comprendre la situation qui prévaut en plein coeur de la métropole. On trouve cet ouvrage dans toutes les bonnes librairies.
vendredi 20 novembre 2009
LA BOMBE SALE
(cliquer sur l'image pour lire tout le dépliant)
Il est monnaie courante d'entendre des membres de la communauté juive accuser des goys d'être antisémites. Il n'est même plus rare que des Juifs entre eux se traitent d'antisémites. Mais que des non-juifs taxent d'autres non-juifs d'un tel crime dans le simple but de déstabiliser l'adversaire politique, c'est à vous lever le cœur.
Quand on sait l'ostracisme et les horreurs qui ont été le lot du peuple juif au cours du XXe siècle, porter une telle accusation à l'encontre de quelqu'un s'avère un coup de Jarnac qui a l'effet d'une bombe. Ceux qui la reçoivent entre les dents ont toutes les chances du monde d'être estropiés.
Comme je l'ai déjà dit à quelques reprises, lorsqu'elles est utilisée à bon escient, l'arme de l'antisémitisme est superbement efficace. Elle permet de mettre hors d'état de nuire les pogromistes indécrottables et les racistes finis. Pour ceux-là, on peut dire "Bien fait!".
En revanche, lorsque cette accusation est dégoupillée à tort et à travers conne cela se produit beaucoup trop souvent, l'arme de l'antisémitisme perd son statut d'arme chirurgicale pour devenir une bombe sale. De légitime, elle se transforme alors en arme terroriste.
L'usage aveugle et abusif de l'arme de l'antisémitisme est aussi abject que les exactions d'islamistes. Dans les sociétés occidentales d'après la 2ème guerre mondiale, se faire traiter d'antisémitisme parait pire encore que de se faire inculper de pédophilie ou de meurtre d'enfants. Cela provoque des dommages collatéraux inadmissibles.
Dans le contexte historique que l'on sait, on peut comprendre que les gens de la communauté juive puissent être extrêmement sensibles aux critiques. C'est un secret de Polichinelle qu'il est particulièrement malaisé de porter à l'attention du public une situation malsaine mettant en scène un membre ou un petit cercle fermé d'intégristes de cette communauté par ailleurs, très variée. C'est d'autant plus délicat qu'ils sont nombreux à trouver même inacceptable qu'un Chapleau ou un Garnotte se permette encore de caricaturer un hassidim.
Caricature de Chapleau dans La Presse de juin 2007
Pour complexifier encore davantage les choses, même le fait de militer dans des mouvements anti-racistes ne constitue pas un sauf-conduit mettant à l'abri de l'accusation d'antisémitisme. Pas évident dans un tel contexte de montrer patte blanche quand on a des plaintes à formuler.
Depuis que je dénonce le laxisme des autorités politiques et le comportement répréhensible de quelques dirigeants de la secte hassidique, il est arrivé que certains me lancent la pierre. Je n'en suis nullement surpris. Avant même de débarquer dans l'arène, je savais fort bien que mon implication me vaudrait des attaques parfois vicieuses. J'assume!
Non seulement j'assume, mais je revendique le droit de m'insurger au nom d'un grand nombre de citoyens contre le double standard "institutionnalisé" dans l'application de la règlementation, qu'elle soit municipale, provinciale ou autre.
Les politiciens et les contrevenants font-ils la sourde oreille quand on les interpelle poliment? C'est leur choix. Confronté à l'Omertà des élus et la duplicité de certains ultrareligieux, quoi de plus légitime que de chercher à les piquer au vif. À la documentation béton, je joins donc le verbe acéré et la caricature mordante. En démocratie, quelle autre arme reste-t-il aux simples citoyens pour se faire entendre et tenter de susciter le débat? À dur de comprenure, salut!
lundi 16 novembre 2009
QUAND LES THÉOCRATES SORTENT LES MENACES
Avant-hier, à la suite de la publication de ma chronique intitulée Le chemin de croix de Gérald, j'ai reçu un commentaire qui a tous les airs d'une menace personnelle. Je l'ai publié tel quel sur mon blogue.
Étant donné sa menace à peine voilée , je tenais à répondre à ce courageux anonyme.
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Chère Yaël Anonymovitch,
Ne nous dites pas que vous voyez vous aussi de l'antisémitisme jusque dans votre soupe aux kneidelechs.
Le célèbre Julius Grey me racontait récemment qu'il lui est arrivé à diverses occasions de se faire accuser d'antisémitisme alors qu'il est... Juif. Même M. Salomon Cohen m'a avoué sur une terrasse de la rue Bernard avoir été qualifié d'antisémite et de renégat par plusieurs de ses coreligionnaires parce qu'il s'était porté candidat pour le Parti Québécois en 1994. Pourtant, M. Cohen est un Juif israélien qui a fait la guerre des Six jours dans son pays d'origine.
Peut-être avez-vous raté la manifestation de vos congénères intégristes qui s'est déroulée à Westmount, le 8 septembre dernier.
Vous me demandez ce que je peux bien avoir contre les gens pieux. Sachez que je peux éprouver beaucoup d'admiration pour des croyants sincères. Par exemple, j'adorais mes grands-parents qui étaient de fervents pratiquants. Ma tante "préférée" était religieuse dans un vrai couvent avant de partir en mission dans la jungle amazonienne.
En revanche, quand un individu se drape dans sa soi-disant piété alors que, par-derrière, il écrase ses semblables et bafoue les lois qui nous régissent tous, je ne marche plus. J'en éprouve même du dégoût. C'est dans de telles circonstances que le dicton "L'habit ne fait pas le moine" prend, pour moi, tout son sens.
J'exècre autant un évêque qui agresse sexuellement un enfant qu'un rabbin qui s'adonne au trafic d'organes humains. Je n'ai pas plus de respect pour une fripouille catholique que pour une canaille islamiste ou un faisan ultra-orthodoxe.
Je trouve que vous avez mis beaucoup de temps à vous indigner. Cela fait maintenant quelques années que nous dénonçons l'attitude de nos élus et de leur aplaventrisme, du clientélisme intolérable qu'ils entretiennent et qui n'a pas sa place au sein d'une société laïque et démocratique.
Vous n'êtes pas sans savoir que la très grande majorité des membres de la communauté juive du Québec est à tout le moins mal à l'aise avec l'intransigeance, le fanatisme et l'isolationnisme hassidique issu d'un autre âge. Plusieurs m'en font part lorsque les murs n'ont pas d'oreilles.
Dans la foulée de la Commission Bouchard-Taylor, même Victor Goldbloom a senti le besoin de faire une distinction entre les ultra-orthodoxes et le reste de la communauté juive. Le 7 décembre 2007, il a précisé sur les ondes de Radio-Canada que "les juifs hassidiques ne représentent que 12 % de la communauté juive et que l'immense majorité des québécois de confession juive est parfaitement intégrée à la société". C'est tout juste si le président de la section québécoise du Congrès juif du Canada ne s'excusait pas pour l'attitude fanatique des ultra-orthodoxes.
Maintenant, lorsque vous me rappelez qu'il existe des lois pour remettre les intolérants à leur place, laissez-moi vous rassurer tout de suite. Les Rosenberg, père et fils, ainsi qu'Alex Werzberger (voir photo ci-haut), trois hauts gradés hassidiques aux agissements parfois fourbes et asociaux se sont déjà chargés de m'intimider à souhait et de me menacer en me bombardant de poursuites abusives. Le temps dira qui est la mauvaise graine. Et je vous annonce que ça ne saurait tarder.
Dernière chose avant que j'oublie. Lorsque vous brandissez le spectre de vos "organisations zélées", vous me menacez à votre tour, ma parole! C'est vous qui tout à l'heure me faisiez des leçons de piété? Si c'est ce qu'il vous enseigne, il est beau votre d.ieu!
Comme vos organisations zélées ne peuvent être ni les tribunaux du Québec, ni la police, ni un cabinet d'avocats, insinuez-vous que vous pourriez lancer le B'Nai B'rith à mes trousses? Je crois que vous faites plutôt allusion à vos têtes brûlées de la LDJ. Leur donnerez-vous le contrat de me casser les jambes, de me faire la peau? Vous savez où je loge et je ne me sauverai même pas.
22 novembre 2009:
samedi 14 novembre 2009
LE CHEMIN DE CROIX DE GÉRALD
Ce n'était pas la première fois mais bien la deuxième fois en à peine une semaine que les catholiques Gérald Tremblay, Louis Moffat et Claude B. Piquette ressentaient le besoin pressant d'aller faire une prière auprès de leurs partisans intégristes d'Outremont. Cela ressemblait davantage à un chemin de croix marathonien auprès des hautes instances de la secte d'Outremont. Qu'ont-ils pu exiger des élus en panique en échange du plein de votes hassidiques? Allez savoir.
Regardez un peu avec qui nos trois hommes d'Union Montréal frayaient le 20 octobre 2009.
Sur cette photo de famille, on reconnait le très serviable Louis Moffatt (1), le tout-puissant Michael Rosenberg (2), Gérald Tremblay (3), le très actif président du Conseil d'organisations hassidiques d'Outremont, Alex Werzberger (4), le spécialiste des voyages organisés à New York, Mayer Feig (5), l'administrateur de la synagogue multirécidiviste du 5253 Hutchison, Martin Rosenberg (6), l'amusant porte-parole hassidique, Max Lieberman (7) et Claude B. Piquette qui savoure ses derniers jours à titre de conseiller d'Outremont (8).
Mais comme le dit le proverbe...Jamais deux sans trois!
Après les rencontres des 20 et 28 octobre dernier, Mayer Feig (1) et Alex Werzberger (2) n'étaient pas encore rassasiés. Comme le prouve la photo ci-contre, le 1er novembre, ils n'ont pas pu s'empêcher de suivre le dépouillement du vote... depuis le quartier général du maire Tremblay.
Les deux hommes ne tenaient pas en place comme on pouvait le voir et le lire sur le site Theshteeble où l'on donnait fébrilement les "updates" de la soirée électorale au fur et à mesure du dépouillement du vote. La tension était palpable dans le camp des dirigeants hassidiques. Pour s'en convaincre, relevons ce commentaire à chaud: "Our man at Tremblay headquarters reports that the mood here at the headquarters in Outremont is upbeat but still nervous of the outcome in the Joseph-Beaubien district where Celine Forget - no friend to our tzibbur - is presented as a candidate."
Faut croire que tout ce beau monde n'a pas suffisamment prié puisque Céline Forget vient d'être assermentée à titre de conseillère indépendante dans le district Joseph-Beaubien.
Gérald Tremblay a-t-il compris le message? Time will tell, comme l'indique le commentaire du blogue hassidique.
mardi 10 novembre 2009
LA DATE BUTOIR
"Je négocie avec les rabbins pour rendre légales les écoles de la communauté juive orthodoxe. Je leur ai fixé un délai très strict sur lequel je ne bougerai pas. Ils devront se conformer à nos solutions sinon, nous couperons les subventions à toutes les (dix) écoles et pas à une seule école. S'il faut aller plus loin et prendre des mesures légales, nous le ferons." Un peu plus avant dans l'entrevue, la ministre ajoute: "Ça va plus loin que le droit des subventions. Ils n'auraient même pas le droit d'avoir de permis, d'avoir ces écoles-là"
À la fin de l'entrevue, Homier-Roy avait demandé à la ministre de nous rappeler la date butoir avant laquelle les rabbins devront avoir conclu une entente avec son ministère. "Le délai est très clair, répondit Mme Courchesne. C'est septembre 2009".
Quelle date sommes-nous aujourd'hui, Madame la Ministre? Le 10 novembre 2009! Woups... Time flies, n'est-ce pas?
La rentrée de septembre est déjà de l'histoire ancienne. Alors, dites-nous, Mme Courchesne, vos bons rabbins des écoles délinquantes sont-ils toujours aussi ouverts que vous nous le laissiez entendre au mois de juin? Sont-ils docilement rentrés dans le rang du cursus de votre ministère?
À la radio, vous sembliez tellement déterminée à mordre jusqu'au sang tous les récalcitrants que nous sommes un peu gênés de vous poser la question. Dites-nous. Ces braves dirigeants hassidiques ont-ils signé votre fameux contrat social, finalement? Ne soyez pas gênée de nous dire qu'ils se sont montrés encore plus coriaces que vous ne l'aviez cru. Après tout, vous ne seriez pas la première à vous casser les dents sur les ultra religieux.
Eh! puis, ce n'est pas si grave puisqu'au moment où nous nous parlons, vous leur avez très certainement coupé les vivres. Dix écoles de moins à subventionner, ça devrait aider votre collègue du ministère de la Santé à offrir à leurs richissimes donateurs intégristes le précieux vaccin contre la A(H1N1)... avant tous les autres!
Si jamais M. Homier-Roy souhaitait vous gratter le bobo, redites-lui que les choses bougent. Et pour le prouver, amenez-lui cette petite annonce publiée dans la page des annonces classées de La Presse. À Outremont, ce n'est pas coutume pour une école juive orthodoxe de filles de rechercher ouvertement un professeur "LÉGALEMENT QUALIFIÉ" pour ses écoles primaires et secondaires.
Méchant progrès, ça Madame. Méchant progrès!
mardi 3 novembre 2009
ÉLECTEURS...GAAAAARDE À VOUS!
Sur le coup, j'ai été scié. Je trouvais la mesure radicale. Mais depuis, non seulement me suis-je fait à l'idée, mais j'en suis venu à trouver la méthode tout à fait justifiée. Au point où à chaque nouvelle élection qui survient, je le répète à qui veut bien l'entendre.
C'est un formidable privilège que de pouvoir revendiquer haut et fort nos droits. Mais comme en tout, les droits sont toujours rattachés à des obligations.
Quand un nid de poule nous conduit au garage, souhaitons-nous dénoncer la négligence des élus? Quand une hausse de taxes exagérée nous tombe dessus, tenons-nous à protester ? Quand ceux qui sont supposés nous représenter ne sont pas foutus de faire appliquer leurs règlements de façon équitable et sans passe-droits, voulons-nous nous indigner?
Réclamer, exiger et revendiquer, c'est très bien, mais il me semble que ce privilège devrait être rattaché au devoir de se rendre aux urnes. Bref, si vous votez, réclamez tout votre saoul! Si vous ne vous prononcez pas, assumez les conséquences de votre silence et ne rechignez pas.
Dans son édition du 3 novembre 2009, Le Devoir publiait un article intitulé De droit de vote à électeurs conscrits dans lequel différents intervenants se demandent ce qu'il faudrait faire pour pallier l'anémie des électeurs. Alors que le vote obligatoire fonctionne très bien en Belgique et en Australie, dans sa belle naïveté,Marcel Blanchet, le Directeur général des élections du Québec espère encore utiliser nos millions pour tenter de faire sortir les électeurs de leur léthargie. Par ailleurs, il craint que le système du vote obligatoire ne passe pas le test de la Charte des droits et libertés.
On l'aime bien la Charte, mais sert-elle plus la démocratie qu'une élection participative concernant TOUS les citoyens d'une ville, d'une province ou d'un pays? En quoi l'obligation de voter de temps à autre serait-elle une contrainte plus inacceptable que l'obligation de s'arrêter aux feux rouge à chaque intersection 100 fois par jour, sous peine d,une contravention très salée?
Puisque l'on parle de contrainte abusive, je doute fort que l'obligation de voter puisse être une accroc inacceptable au regard de la Charte des droits et libertés. Qu'est-ce qui me permet de croire cela? Il fallait voir avec quelle assiduité et quel empressement les membres de la secte ultra orthodoxe d'Outremont (du plus jeune au dernier des grabataires) se sont précipités sur les bureaux de vote, le 1er novembre dernier. Pour que ces intégristes, par ailleurs si soucieux de ne pas se frotter à notre société décadente, s'accommodent de cet exercice avec un tel zèle enthousiaste, c'est bien en soi la preuve que le vote obligatoire serait tout à fait cachère.
S'il fallait une autre bonne raison pour l'instaurer, je répéterais tout bonnement ce qu'a évoqué Josée Boileau dans son éditorial du 3 novembre 2009. Le vote obligatoire serait la solution à adopter "si on ne veut pas que la politique finisse entre les mains d'un club fermé de citoyens".
Mais quand on sait combien la désaffection des citoyens favorise l'establishment en place et les contrats juteux entre copains magouilleurs, il ne faudra pas se surprendre qu'il faille tordre sur 360 degrés le bras de nos élus pour qu'ils se voient forcés de légiférer en ce sens. Money talks!
5 novembre 2009
À la suite de l'éditorial de Josée Boileau, Michel Rioux, un citoyen de Montréal, publie une lettre des lecteurs dans Le Devoir. Il estime lui aussi que le droit de vote est également un devoir. Outre l'Australie et la Belgique, le Luxembourg, le Costa Rica, le Brésil, la Grèce et la Turquie s'ajoutent à la liste des pays qui rendent obligatoire l'acte de voter. L'idée fera-t-elle son chemin jusque chez nous? Espérons-le!
dimanche 1 novembre 2009
GÉRALD TREMBLAY ET LA CONGRÉGATION HASSIDIQUE HORS LA LOI
Ce matin, la journaliste Valérie Dufour de ruefrontenac.com, (le journal en ligne des journalistes en lock-out du Journal de Montréal) dévoile que la congrégation de cette synagogue est HORS LA LOI! Oui, messieurs, dames...HORS LA LOI! Plus ça change, plus c'est pareil.
À lire absolument avant d'aller voter!