vendredi 27 juin 2008

LE TEMPS DES CHOIX - LE CHAOS OU L'HARMONIE SOCIALE

Le 12 septembre 2002, le maire Stéphane Harbour affirmait dans L’Express d’Outremont que l’illégalité de la synagogue du 1030 Saint-Viateur était «un épineux problème qui avait pris naissance sous la responsabilité des administrations précédentes». Marchant sur des œufs (pourris), M. Harbour voulait arriver à une décision qui prendrait en compte les intérêts de tout le monde puisqu’il se considérait «dépositaire d’une certaine paix et harmonie sociale».
(cliquer sur la photo)

En 2007, au moment où il s’est fait montrer la sortie d'urgence, M. Harbour n’avait toujours pas osé mettre la clé dans la porte du paradis illégal. Craignant les crocs acérés des dirigeants hassidiques, il avait préféré faire le mort pendant dix ans. La paix et l’harmonie sociale avaient été dictées par moins de 17 % de la population d’Outremont.

Le 2 juin dernier, à l’assemblée du conseil d’arrondissement, Marie Cinq-Mars n’a pas fait mieux.
«Je ne suis mairesse que depuis six mois. Donnez-moi le temps. Nos avocats étudient le dossier
Lui donner du temps? Pas moins de 26 ans après les actes délictuels perpétrés au 1030 Saint-Viateur, la mairesse parle comme si elle venait tout juste de débarquer d’une autre planète et qu’il fallait qu’elle s’acclimate à un environnement inconnu.

Lisez la lettre que Pierre Chapuis, directeur du Service de l'aménagement urbain et du patrimoine d'Outremont, a envoyée à la congrégation de la synagogue illégale du 1030 Saint-Viateur, pas plus tard que le 23 novembre dernier (cliquer sur le document ci-contre). On jurerait qu'il voudrait faire croire qu'il vient tout juste d'apprendre que cette synagogue est illégale. Écoutez-moi ça:

" Il a été porté à notre attention l'existence d'une synagogue non-conforme au règlement de zonage... Suivant les recherches que nous avons effectuées, une synagogue serait en activités depuis plus d'une vingtaine d'années..."

Ce pauvre Monsieur Chapuis aurait dû nous le demander au lieu de payer des fonctionnaires à faire des recherches inutiles. Même Marie Cinq-Mars a avoué lors de la dernière assemblée du conseil d'arrondissement qu'elle connaissait l'existence de cette synagogue depuis plus d'une décennie.

C’est encore la faute des administrations précédentes, peut-être, si rien n’a été fait pour signifier la fin de la récréation aux dirigeants hassidiques?


Le hic, Mme Cinq-Mars, c’est qu’avant d’être élue mairesse, vous avez siégé HUIT longues années (1999 – 2007) à titre de conseillère municipale. C’est sans parler que déjà en 1992 vous vous immisciez dans les affaires d’Outremont en occupant une place au comité consultatif sur les arts visuels. Vous avez fait acte de présence sous les trois administrations précédentes: Pomminville, Unterberg et Harbour. Pendant toutes ces années où vous avez siégé au conseil, qu’avez-vous dit ou accompli à ce sujet, Mme Cinq-Mars? Vous chantiez? Eh bien! il vous faudra danser maintenant... et nous souhaitons que ce soit du bon pied. Et surtout, surtout, abstenez-vous d'endosser la démarche de M. Chapuis qui souhaite "identifier (avec la congrégation en défaut) des pistes de solutions qui permettraient de régulariser la situation dérogatoire." Régulariser la situation d'illégalité? Vous voulez rire, j'espère.

Dites-vous bien que 83 % des citoyens de l’arrondissement ne présenteront plus l’autre joue pour vous permettre de satisfaire aux exigences aberrantes et inadmissibles d’une minorité d’intégristes religieux qui n’acceptent rien de moins que la capitulation totale sans condition de la classe politique. Une classe politique à qui nous avons confié le mandat de voir au bien-être de l’ensemble de la population et de veiller au respect du patrimoine et des lois dûment votées pour que la société ne vive pas le chaos et l’anarchie. Faites votre travail, Madame Cinq-Mars. Faites respecter le zonage en vigueur. Après, on parlera de paix et d’harmonie sociale.
(Cliquer ici pour lire la version publiée dans L'Express d'Outremont)

mercredi 25 juin 2008

MICHAEL ROSENBERG - DE HARCÈLEMENT OU D'EXTORSION?


Le 23 juin dernier, je vous annonçais que Michael et Martin Rosenberg venaient de déposer contre moi une plainte de harcèlement basée sur l'article 264 du Code criminel.

Je me rends compte aujourd’hui que j’avais oublié de vous relater le fait possiblement le plus important de toute cette histoire. C’est presque cocasse quand on pense que le sergent-détective Sylvain Desjardins
avait lui-même été à un cheveu de commettre le même oubli lorsque nous nous sommes rencontrés au poste 24.

Je m’apprêtais à sortir du bureau de l’officier enquêteur lorsque, tout à coup, il a eu ces mots : « Monsieur Lacerte, attendez! J’allais oublier la chose la plus importante. Messieurs Rosenberg m’ont dit qu’ils seraient prêts à laisser tomber leur plainte de harcèlement si vous fermez votre blogue. »

Sur le coup, ma seule réaction a été de regarder l’officier du poste 24 et de lui laisser entendre avec un petit sourire narquois que ces pieux messieurs pouvaient bien espérer un miracle, mais que je n’avais aucune intention de leur remettre la clé de mon blogue sur un plateau d’argent.

Depuis cet entretien, cependant, j’ai ressassé les détails de cette conversation au poste 24 et mes études de droit ont peu à peu refait surface. En replongeant dans le Code criminel, j’ai renoué avec l’article 346 qui a ravivé quelques-uns de mes souvenirs de juriste.

Voici ce que dit l’article 346 du Code criminel :

346. (1) Commet une extorsion quiconque, sans justification ou excuse raisonnable et avec l’intention d’obtenir quelque chose, par menaces, accusations ou violence, induit ou tente d’induire une personne, que ce soit ou non la personne menacée ou accusée, ou celle contre qui la violence est exercée, à accomplir ou à faire accomplir quelque chose.

Quiconque commet une extorsion est coupable d’un acte criminel

(2) Une menace d’intenter des procédures civiles n’est pas une menace pour l’application du présent article.

Dans le cas qui m’occupe, le « marchandage » des Rosenberg pourrait fort bien s’apparenter à de l’extorsion.

Que me disent-ils, au fond? Tout simplement ceci : « Lacerte, tu fermes ton bloque qui nous emmerde, sinon, on te balance une accusation criminelle entre les pattes et tu ne t’en sortiras pas indemne ». Dites-moi, citoyens et citoyennes d'Outremont. Tous les éléments permettant de qualifier leur démarche d’extorsion ne sont-ils pas au rendez-vous?

Récapitulons.

À mon sens :

1) l’allégation des plaignants voulant que leur sécurité est menacée parce que je prends des photos d’eux depuis mon salon alors qu’ils commettent des infractions à différents règlements municipaux ne peut pas être prise au sérieux. Il ne s’agit vraisemblablement pas d’une excuse raisonnable de leur part pour me coller une telle plainte.

2) le dépôt d’une plainte de harcèlement contre moi constitue bel et bien une menace puisque les plaignants ont apparemment porté cette plainte dans le but d’obtenir la fermeture de mon blogue.

3) cette plainte se manifeste sous la forme d’une accusation criminelle (et non civile), ce qui en fait une menace recevable au sens du présent article.

Je verrai, dans les jours ou les semaines qui viennent, comment j’entends répondre à la plainte de mes nouveaux amis de la synagogue rebelle d’en face. Rassurez-vous. Je n’envisage pas recourir aux services de mon bon copain Julius!

lundi 23 juin 2008

MICHAEL ROSENBERG - APRÈS LES MENACES AU CIVIL, LES MENACES AU CRIMINEL

Michael et Martin Rosenberg ne s’en cachent pas. L’un comme l’autre ont une priorité : réduire au silence tous ceux qui osent dénoncer les actes qu’ils commettent en contravention des lois et règlements en vigueur et qui devraient s’appliquer à tous, peu importe leur fortune, leur poids politique ou leur rang dans la société.
Par les temps qui courent, s’il y a un citoyen à qui les deux dirigeants ultraorthodoxes veulent particulièrement réduire au silence, c’est bien moi. Ils m’en veulent personnellement pour toute cette mauvaise publicité (dans les journaux, à la radio et à la télé) dont ils sont pourtant les seuls et uniques responsables. Et ils n’y vont pas avec le dos de la cuiller, croyez-moi (pour une fois!) sur parole.
En novembre dernier, après que j’eus déposé un dossier bien étoffé sur les gestes délinquants qu’ils commettent juste devant chez moi depuis 2003, le président de Rosdev, habitué d‘imposer sa loi et ses méthodes parfois peu orthodoxes, m’avait servi un premier avertissement. Il avait demandé à son "fier-à-droit" Julius Grey de me faire signifier une mise en demeure musclée qui devait servir à me bâillonner. Michael Rosenberg exigeait, avant le 29 novembre 2007, des excuses publiques. Il me sommait aussi de déposer 100 000 $ dans son coffre-fort pour des propos racistes et antisémites. (Je vous reviendrai très très bientôt sur mon soi-disant
antisémitisme)

Comme je n’ai pas fait de cas de ce premier coup de semonce, Michael et Martin Rosenberg tentent maintenant de me clouer le (blanc) bec en portant à mon endroit une plainte au criminel!

La semaine dernière, je recevais à la maison un coup de fil de M. Sylvain Desjardins, le sergent-détective du poste 24. Il m’informait que les Rosenberg père et fils venaient de déposer contre moi une plainte de harcèlement basée sur l’article 264* du Code criminel. Nous nous sommes fixé rendez-vous au poste 24 et j’ai rencontré le sergent-détective qui m’a montré la déclaration qu’il a qualifiée comme étant la plus volumineuse qu’il ait vue de toute sa carrière. Dans son cartable noir, elle faisait pas moins de trois centimètres d’épaisseur. Les plaignants avaient ni plus ni moins photocopié le contenu intégral du bloque que j’ai mis sur pied à la suite de mon passage à la Commission Bouchard-Taylor, le 28 novembre 2007.
À les croire, Michael et Martin Rosenberg, deux hommes pourtant habitués à « barouetter » (et parfois à écraser) les syndicats de leurs gros hôtels, se sentent tout à coup menacés par un petit citoyen poids plume qui se plaint de leur comportement antisocial et des actes illégaux qu’ils posent juste devant chez lui jour après jour, mois après mois et ce, depuis de nombreuses années.
Et chaque fois que j’ai eu l’outrecuidance de leur signaler en personne qu’ils bloquaient la rue en stationnant en double, le père, comme le fils, m’envoyaient promener. Ils avaient l’air tout sauf terrorisés par ma présence. Au contraire, ils me pointaient du doigt et même devant des policiers, ils ne se gênaient pas pour m’intimider. "You will stop bothering us", me lançait Michael de sa grosse voix caverneuse qui cherche à en imposer. Et je ne vous dis pas combien il fulminait lorsque j’avais appelé les policiers parce que des gens qui étaient dans la synagogue devant ma maison avaient apposé
de fausses contraventions sur les pare-brise de leurs fourgonnettes en infraction. Pourtant, les policiers qui avaient constaté la chose l’avaient trouvée bien bonne.
Me reconnais-je un tort dans toute cette histoire? Oui, votre Honneur! Je m’accuse d’avoir acheté l’immeuble que j’habite depuis près d’un quart de siècle et d’avoir ainsi été le témoin gênant et bien involontaire d’un nombre incalculable d’infractions en tout genre alors que j’étais paisiblement assis dans mon salon où à ma table de travail. Sans avoir à mettre un pied sur mon balcon, j’étais aux premières loges. Châtiez-moi, car de ça, mais seulement de ça, je suis coupable.

Ah! Si seulement les autorités municipales m'avaient écouté il y a dix mois alors que je les en avais avisées publiquement, mais sans divulguer le nom du géant fautif, nous n'en serions pas là. Mais on ne récrit pas l'histoire, n'est-ce pas.

Si j'avais le droit à la dernière faveur du condamné, je souhaiterais que vous autorisiez Julie Couillard à venir me porter personnellement (et sans témoin) des Joe-Louis durant mon séjour de dix ans au frais (de la Reine).

Mais d'ici là, laissons donc au Procureur de la Couronne le soin de décider si cette plainte ouvre ou non la porte à un procès en bonne et due forme. Nous devrions en avoir le cœur net d'ici une semaine ou un peu plus. Entre temps, je ne vous dis pas combien je profite de mon beau grand lit bateau.

*
Article 264
(1) Harcèlement criminel :
Il est interdit, sans autorisation légitime, d’agir à l’égard d’une personne sachant qu’elle se sent harcelée ou sans se soucier de ce qu’elle se sente harcelée si l’acte en question a pour effet de lui faire raisonnablement craindre – compte tenu du contexte – pour sa sécurité ou celle de ses connaissances.
(2) Actes interdits – Constitue un acte interdit aux termes du paragraphe (1), le fait, selon le cas, de :
a) suivre cette personne ou une de ses connaissances de façon répétée;
b) communiquer de façon répétée, même indirectement, avec cette personne ou une de ses connaissances;
c) cerner ou surveiller sa maison d’habitation ou le lieu où cette personne ou une de ses connaissances réside, travaille, exerce son activité professionnelle ou se trouve;
d) se comporter d’une manière menaçante à l’égard de cette personne ou d’un membre de sa famille.

dimanche 22 juin 2008

LENDEMAIN DE VEILLE

Après deux semaines complètes de travaux illégaux, les convives de Michael Rosenberg ont pu festoyer allègrement et en toute quiétude durant toute la journée de samedi. Pour recevoir tout ce beau monde, les chaises qui meublent habituellement les lieux saints ne suffisaient manifestement pas.

Aujourd'hui, dimanche, c'était le lendemain de la veille. En milieu d'après-midi, des déménageurs se sont affairés à sortir de la synagogue les chaises qui avaient dû être amenées en renfort. Nous en avons compté 10, puis 20, 30, 40, 50, 60 et il en restait encore à l'intérieur (cliquer sur la photo). Cela nous amène à nous poser la question suivante:
Combien de personnes peuvent s'entasser dans un édifice comme celui du 5253 Hutchison sans dépasser les normes de sécurité prescrites par le code?

Rappelons que nous nous trouvons en zone résidentielle. Quelqu'un a une réponse?

Nous le demanderons à la direction de la sécurité publique d'Outremont et du Plateau. Vaut mieux prévenir que guérir, non?

P.-S.:
Ce matin, lundi 23 juin, des ouvriers ont encore sorti une quarantaine de chaises pliantes de la synagogue. Nous en sommes donc à plus d'une centaine de chaises pour les femmes, les enfants et certains des hommes qui s'y étaient rassemblés samedi. Ça ne compte pas tous ceux qui priaient debout au fond de la synagogue.







Cela dit, nous souhaitons remercier mesdames Fotopulos et Cinq-Mars. Les mairesses des deux arrondissements se sont entendues avec les forces policières des postes 24 et 37 afin de renforcer les patrouilles sur la rue Hutchison et de faire en sorte que les infractions continuelles et incessantes aux règlements municipaux sur le stationnement et sur les travaux illégaux cessent... au moins pour un temps.

Déjà hier soir (dimanche), à 20h30, une patrouille du poste 24 a pu intercepter Martin Rosenberg. Fidèle a son habitude et en dépit de tout le battage médiatique des dernières semaines, il était stationné en double au beau milieu de la chaussée depuis près de 30 minutes. On voit d'ailleurs l'arrière de son véhicule en haut à droite.

Nous savons bien que cette attention spéciale ne durera qu'un temps, mais nous reviendrons à la charge lorsque les inconvénients referont surface. Ça ne saurait trop tarder.

jeudi 19 juin 2008

LE DOLLARAMA DU VOYAGE: 543, chemin de la Côte-Sainte-Catherine

Les dernières semaines ont été particulièrement mouvementées dans le ghetto d'Outremont. Parlez-en à la mairesse Cinq-Mars.

Pour lui permettre de reprendre son souffle, revenons quelques instants sur un sujet aussi loufoque qu'hilarant: la blague du voyage en terre hassidique. Combien cela coûtait-il par tête de pipe? 200$ tout compris? Woe Woe, capitaine Bonhomme... On la rit encore.

Cliquer sur la photo








mercredi 18 juin 2008

MICHAEL ROSENBERG ET LA HACHE DE GUERRE!

18 juin 2008:
Jour 4 de la vague des travaux illégaux à la synagogue du 5253 Hutchison

Michael Rosenberg a peut-être 10 millions de pieds carrés d'immeubles à gérer et une demi-douzaine de gros hôtels à remplir, mais quand il s'agit de sa synagogue, le temps ne compte plus. Il a passé la journée à jouer les contremaitres clandestins.

Au diable l'ordre de cessation des travaux qu'avaient décrété les inspecteurs municipaux le 16 juin. Rosenberg s’en tape royalement. Il semble même éprouver un surcroît de plaisir lorsqu'il peut usurper sur les lois et écraser ceux qui oseraient se mettre en travers de son chemin.





À 10 h 40, dans un apparent moment de faiblesse, le président de Rosdev a donné l'impression de verser une larme pour l'écorchure que ses jobbeurs avaient infligée à son arbre plus que trentenaire.










C'était vraiment mal le connaitre, car à 13 h 43, voici ce qu'il était advenu du seul arbre qui ombrageait sa synagogue. Un massacre à la tronçonneuse vite fait, bien fait! Pas de permis, pas de remords. C’était quoi? Un hêtre? Non, simplement un être retors et mal équarri.




























13 h 57: Quand Nathalie Arcand, une inspectrice de la ville, est venue constater l'irréparable, Rosenberg veillait au bran de scie! À peine a-t-elle posé le pied sur la terre sainte de la synagogue que le cerbère a ouvert la fenêtre pour la sommer de foutre le camp. "Get out. It's private property!"

L'inspectrice qui en avait vu d'autres à tout de même pris le temps de photographier et de prendre les mensurations du moignon de souche tout frais.




Voici une petite vidéo de l'arrivée de l'inspectrice qui coïncidait avec le départ des bûcherons. On y voit le spectre de Michael Rosenberg se profiler derrière la fenêtre.

Ne souriez pas; vous n'êtes pas à Candid Camera!

Citoyens, citoyennes, dites-nous vraiment. Vous voulez toujours voir un tel personnage siéger à un comité consultatif sur des sujets qui auront un impact sur votre vie en communauté? Il vous faudra le dire haut et fort à votre chère mairesse (mcinq-mars@ville.montreal.qc.ca) , sinon, nous vous le disons sans détour, vous n'aurez vraiment que ce que vous méritez. Désolé d'être aussi cru, mais il y a de ces vérités qu'il faut dire même si elles font mal à entendre.

mardi 17 juin 2008

MICHAEL ROSENBERG - BARBE BLEUE DE MONTRÉAL







Si vous avez feuilleté La Presse de ce matin, vous aurez peut-être lu la manchette en page A-14 (voir aussi l'article de La Presse paru le 7 mai dernier et sur l'article du Journal Métropole)

Une fois de plus, le puissant Michael Rosenberg fait dans la délinquance. La mairesse d'Outremont aura beau nous dire sur tous les tons qu'il s'agit de la vie privée de son ami Rosenberg, il faudra bien qu'elle comprenne un jour qu'en politique, la vie privée a parfois des répercussions sur la vie publique... et sur sa réputation à elle!

Rappelons que Michael Rosenberg siège au comité sur les relations intercommunaitaires d'Outremont. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le mandat principal de ce comité est de

1) Favoriser le rapprochement entre les différentes communautés vivant dans l'arrondissement;

2) Favoriser une meilleure compréhension mutuelle entre les différentes communautés ethniques, culturelles et religieuses sur le territoire;

3) Multiplier les occasions de rapprochement entre les différentes communautés notamment par l'intermédiaire des leaders d'opinion;

4) Organiser des conférences, des ateliers et des séminaires sur les valeurs qui gouvernent chacune des communautés.

Or, il saute aux yeux de quiconque possède un minimum de jugement que Michael Rosenberg a tout sauf les qualités requises pour siéger au comité consultatif d’un arrondissement, quel qu’il soit.

La preuve a été maintes et maintes fois faite qu’il est un multirécidiviste non repentant, sans scrupules ni considérations à l’égard des citoyens et des lois qui policent notre société. Il ne reste plus à la mairesse d’Outremont et au maire de Montréal qu’à mettre leurs culottes, de bouter cet individu hors de leur entourage en le déclarant persona non grata. Agir autrement signifierait cautionner l’illégalité, l’arbitraire et un favoritisme de très mauvais aloi.

PENDANT DE TEMPS-LÀ, SUR LE TERRAIN...




Aujourd'hui, 17 juin 2008, moins de 24 heures après que les inspecteurs de l'arrondissement du Plateau aient officiellement fermé le chantier de la synagogue, Martin Rosenberg (voir la photo ci-contre) prend la relève de papa et s'assure que la vitesse de croisière des travaux illégaux soit maintenue coûte que coûte.










En voulez-vous des feuilles de gypse, en v'là!












Déjà la nuit dernière, il y a eu un va-et-vient constant jusqu'à au moins 1 h 23.

lundi 16 juin 2008

MICHAEL ROSENBERG - UNE FIN DE SEMAINE DANS SON JOURNAL INTIME

Michael Rosenberg, le nabab de la secte hassidique d’Outremont est bien connu pour ses écarts en matière de respect des lois et règlements de toutes sortes. Le multirécidiviste non repentant fait à nouveau la preuve qu’en territoire hassidique, seule la loi d'Abraham s'applique. C'est d'ailleurs probablement pour cela que Marie Cinq-Mars l'a reconduit dans ses fonctions au sein du comité consultatif permanent des relations intercommunautaires d'Outremont. Grand bien lui fasse, car...

Depuis deux semaines, le demi-milliardaire a entrepris une nouvelle vague de travaux illégaux à la tristement célèbre synagogue du 5253 Hutchison. Quatre ans de rénovations généralement clandestines n’auront manifestement pas suffi à satisfaire la fringale de réno du puissant homme d’affaires.

Le 2 juin 2008, Michael Rosenberg a une fois de plus fait débarquer les marteaux-piqueurs. À la division des Permis et inspection du Plateau Mont-Royal, on nous confirmait, le 5 juin 2008, qu'aucune demande de permis n'avait été faite pour ces nouveaux travaux au 5253 Hutchison.



Hier, 15 juin, Michael Rosenberg a profité du congé dominical des inspecteurs de l'arrondissement du Plateau pour entreprendre des travaux particulièrement révoltants.

Des ouvriers qu’il a engagés se sont présentés tôt ce matin et ont entrepris de s’attaquer à la façade de pierre de cet immeuble vieux de près de 100 ans. Aucun permis, aucune consultation ne semblent avoir été sollicités auprès des services d’urbanisme ou de protection du patrimoine.






Équipés d’une scie à béton, ses ouvriers ont commencé à découper la pierre de façade dans le but d’ouvrir une grande brèche qui leur permettrait de doubler la largeur de la porte d’entrée principale de l’édifice.
Une citoyenne de la rue est intervenue et a appelé les forces de l’ordre.


Les agents Roberge (matricule 6473) et Lebeau (matricule 3875) ont forcé l’arrêt des travaux avant que l’irréparable ne soit commis. Le numéro d’événement est le 080615 1352.


Vers 12 h 30, M. Michael Rosenberg s’est présenté en personne pour constater que les ouvriers avaient été empêchés de procéder aux travaux illégaux qu’il avait ordonnés. Vous l'apercevez, ci-contre, au volant de sa Lexus, discutant avec l’un des ouvriers toujours sur place.
Les agents nous ont conseillé
d’alerter les autorités municipales, ce que nous avons fait ce matin.






En ce lundi matin 16 juin, à la synagogue de Michael Rosenberg, la journée n'a commencé par rien de moins que la livraison d’un... coffre-fort! Le bétail semble très lourd et les livreurs se grattent la tête. Ça prendrait peut-être une porte plus large! Ils ont rebroussé chemin.


11 h 21 :Un inspecteur de la Direction de l’aménagement urbain du Plateau Mont-Royal se pointe. La partie de cache-cache va commencer. Qui fait le chat? Qui fait la souris?
Les individus à l’intérieur de la synagogue du 5253 Hutchison refusent l’entrée à l’inspecteur en bâtiment. L’inspecteur a toutefois bien entendu des ouvriers au travail à l’intérieur. Il prend des photos et fait le tour de la propriété. Il quitte après avoir passé au moins 45 minutes sur place.



À 13h 10, un hassidim prend les mesures hors tout de l’ouverture qu’ils ont commencé à pratiquer hier dans la pierre de l’immeuble. Il éprouve quelques problèmes. Il n’a pas les bras assez longs.










15 h 23 :L’inspecteur de ce matin revient sur les lieux avec un collègue et colle une affiche sur laquelle est écrit : Ordre de cesser les travaux.






Après avoir collé l'affiche, les inspecteurs se sont retrouvés en grande discussion avec des voisins hassidiques, dont la dame qui figurait dans le reportage de Radio-Canada du 26 mai dernier .Souvenez-vous. C'est elle qui affirmait que sa communauté n'avait pas le choix de faire des choses... illégales.







16 h 26 : Un cycliste hassidique (une rareté!) flâne de façon inhabituelle devant la synagogue...






... tandis qu’un autre stationne sa voiture juste devant la porte et parle avec un des ouvriers qui ont passé les derniers jours sur le chantier. Remarquez que l’affiche des inspecteurs est toujours en place.







Puis, 17 minutes plus tard... plus d’affiche! Ni vue, ni connue. Il est 16 h 46.C’est l'histoire qui se répète. Une étrange impression de déjà vu flotte au-dessus de la synagogue rebelle.












18 h 53 : Tout endimanché, Michael Rosenberg donne ses directives pour la finition du travail fait sans permis de la Ville.

Une fermeture de chantier? Hein! Où ça?






18 h 58 : Inspection du cadre de porte à agrandir contre la volonté des inspecteurs et du règlement qui interdit de couper la pierre d’un édifice pour installer une porte plus grande. Pas grave! Michael Rosenberg attendra peut-être le congé dominical des inspecteurs pour faire donner un nouvel assaut. À moins que la contravention soit vraiment très salée pour notre demi milliardaire, sa porte double, il se jure bien de l’avoir.

Est-il né celui qui va l’en empêcher? Cela reste à voir!

mardi 10 juin 2008

LE LONG COMA DE MARIE CINQ-MARS




En 1981, la Ville d'Outremont intentait une poursuite contre M. Pinchos Freund, un résidant de la rue Bloomfield, pour avoir transformé un bâtiment résidentiel bifamilial situé au 1030 - 1032 de la rue Saint-Viateur en un lieu de prière et en ne l'habitant pas conformément au règlement Numéro 1044-1, article 3.5, de la Ville d'Outremont. Le 16 juin 1982, l'Honorable Adrien R. Paquette, juge de la Cour municipale d'Outremont, reconnaissait coupable le prévenu et le condamnait à une amende de 50 $ et les frais.







Voici, ci-contre, ce qu'est devenu le terrain sur lequel les dirigeants hassidiques voulaient contruire une autre synagogue en zone résidentielle juste devant la synagogue illégale du 1030 Saint-Viateur. Cela aurait été un comble!






Le 23 juin 1982, une semaine après sa condamnation, le prévenu, assermenté sur l'Ancien Testament, en appela à la Cour supérieure de sa condamnation (cliquer sur le document ci-contre). Depuis lors, la ville a été frappée d'une amnésie sélective permanente. Elle n'a jamais donné suite à la demande d'appel du prévenu.
Pourtant, l'affaire n'était pas demeurée secrète. Elle a même fait l'objet d'un article dans le quotidien La Presse, le 14 septembre 1988. Prenez le temps de le lire, ça vaut le coup.
Exactement 20 ans après la publication de cet article (et 26 ans
après les faits), Marie Cinq-Mars se réveille d'un long coma. Soyez assurés que ce n'est pas le baiser d'un prince charmant qui l'a extirpée de son sommeil léthargique, mais bien l'enquête d'un journaliste qui n'a pas l'habitude de s'en laisser conter.

Le plus frustrant dans cette histoire, c'est que rien n'a bougé d'un iota depuis la publication de cet article. Nous pourrions reprendre pratiquement textuellement ce qui a été relaté en 1988. Les plaintes et les complaintes sont les mêmes. Il n'y a que la détermination apparente du maire Choquette qui tranchait avec la mollasserie des déclarations de Marie Cinq-Mars dans le reportage du 26 mai dernier sur les ondes de Radio-Canada.


À l'époque, Jérôme Choquette affirmait haut et fort: "...il n'y a qu'une solution au problème de l'expansion des synagogues à Outremont: que les congrégations juives s'en tiennent aux zones non résidentielles... Ils ont déjà des synagogues dans les rues commerciales. Je ne crois pas que cette objection soit majeure pour eux". Son discours était juste. La volonté de passer aux actes lui a toutefois étonnamment fait défaut.
Que dit Marie Cinq-Mars exactement 20 ans plus tard? "On ne peut plus accepter le statu quo. La solution c'est peut-être de légaliser (la synagogue), c'est peut-être de la fermer, c'est peut-être de continuer la pratique... Quand les demandes arriveront, on les étudiera au cas par cas."

On voudrait pleurer en l'entendant chanceler et tituber de la sorte. La légaliser ou continuer la pratique? Dans nos livres à nous ces deux options avancées par la mairesse signifient s'écraser et faire la carpette de prière.

Quant à "l'étude du cas par cas" auquel réfère Marie Cinq-Mars, on croirait un mauvais rêve. Ce n'est pas le cas par cas qu'il faut étudier, mais faire respecter le zonage. Le ZO-NA-GE, madame Cinq-Mars, le ZONAGE!
Comme on dit en chinois, madame la mairesse, "If you can't stand the heat, leave the kitchen!".

lundi 9 juin 2008

LES 20 SECONDES DE TORTURE DE LOUIS MOFFAT



Dans le reportage télévisé de Radio-Canada, le 26 mai dernier, Louis Moffatt, le président du Comité consultatif permament sur les relations intercommunautaires, a trouvé le temps vachement long.
Forcé d'expliquer comment il se fait qu'il y ait tant de synagogues illégales dans son arrondissement, le conseiller municipal a cafouillé à souhait.

"Il arrive que , euhhhhh, euhhhhh, y, y, il arrive qu'ils (les hassidim) aillent de l'avant avec certaines décisions sans avoir euhhhh .... préalablement vérifié avec l'arrondissement s'ils peuvent faire certaines choses. Ils le font et se disent peut-être qu'ils vont nous mettre devant les faits accomplis."
Avoue, Louis, que quand on a les mains sur les ronds du poêle, 20 secondes, c'est pas mal plus long qu'une période de questions de l'assemblée du conseil d'arrondissement! Et c'est pire quand il ne faut pas froisser ton ami Michael Rosenberg qui siège avec toi au Comité des relations intercommunautaires. Aye! Outche! Ayoye! Charbons ardents!

Il avait beau avoir mis ses gants blancs et s'être frotté la langue sept fois au savon à linge, Louis Moffatt a eu l'air d'un éléphant dans une boutique de porcelaine de Limoges. Limoges? Nous aimons bien ce verbe, tiens!

Tout le monde sait aussi bien que lui que
certains hauts gradés hassidiques n'en ont rien à cirer de faire des vérifications préalables avant de passer à l'acte et de mettre les élus, les inspecteurs, les services de la sécurité publique et les citoyens devant le fait accompli.

D'une part, ces titans de l'immobilier connaissent déjà par cœur ce que les lois des goys permettent ou non. D'autre part, l'expérience leur a montré autant comme autant que nous faisons systématiquement dans nos culottes quand vient le temps de nous... excuser pour les inconvénients qu'auraient pu leur occasionner nos lois et règlements s'ils avaient eu une seule seconde l'intention de les respecter. Alors, pourquoi faire autant de chichi, hein?

Vous allez voir... ce n'est qu'une question de formalité. Leurs synagogues seront régularisées et on n'aura rien à redire, sinon ... on sera taxés d'antisémitisme!

Rions encore en le réécoutant dire que les délinquants pourraient demander la permission pour "faire certaines choses". Chez nous, quand nous étions jeunes, "faire des choses" ça voulait dire des jeux de vilains sous la table ou dans le placard. Pas chez vous?

vendredi 6 juin 2008

TO BE LEGAL OR NOT TO BE


Le reportage du journaliste Alain Picard, de Radio-Canada, embête royalement la «Reine Maire» de l'arrondissement, ainsi qu'Alex Werzberger, le porte-parole de la communauté hassidique d'Outremont. Cela fait plus de 20 ans que l'on connait l'illégalité de la synagogue du 1030, rue Saint-Viateur.

Lors de la séance de l'assemblée du conseil du 2 juin dernier, Marie Cinq-Mars a fait un aveu
«Cela fait sûrement aussi longtemps que vous que je sais que cette synagogue est illégale». Et qu'a-t-elle donc fait en cette matière pendant toute une décennie de «dévouement» pour le bénéfice et au nom de ses bons citoyens? Niet! Nothing! Nada! Que dalle et surtout moins que rien!

Tout porte à croire qu'elle et ses prédécesseurs ont patiemment attendu que la synagogue illégale fête ses 25 ans (1982 -2007) afin de permettre aux délinquants de plaider, nous croyons à tort, droits acquis. Et c'est nous, imbéciles de citoyens que nous sommes, qui mandatons ces représentants (on se demande de qui?) pour protéger l'intégrité et la qualité de notre arrondissement devenu quasi ghetto?

L'Express d'Outremont et le Point d'Outremont viennent de publier cette lettre des lecteurs : Le loup dans la bergerie.

Nous blâmons bien davantage les élus municipaux (des arrondissements d'Outremont et du Plateau Mont-Royal et de la ville centre) que les hassidim eux-mêmes pour ce quart de siècle d'inaction (ou pire, peut-être, de collusion avec les dirigeants ultraorthodoxes). Après tout, ces derniers auraient été bien fous de ne pas profiter de l'aubaine de toutes ces pâtes (molles) qui ont fait office de béni-oui-oui pour les accommoder, leur permettre de prendre du galon, voire de s'octroyer le contrôle de «leur» territoire!

Nous nous en voudrions tout de même de donner l'absolution sans confession aux dirigeants hassidiques qui sont passés maîtres dans l'art de tricoter une maille à l'envers pour obtenir
indirectement ce que les lois et règlements leur interdisent de faire directement. Mauvaise foi, faux-fuyants, intimidation, échappatoires, esquives en tout genre et toute la ribambelle d'épithètes que les honorables juges de la Cour d'appel leur a servies comme une volée de bois vert dans la cause de Val-Morin, la colonie de vacances estivales de la secte outremontaise qui prêche le 
«dialogue, l'ouverture et le respect mutuel» avec une conviction contrefaite de toutes pièces et une fourberie sans nom.

Alex Werzberger, le président de la Coalition des organisations hassidiques d'Outremont (COHO)

Alex Werzberger s'est toujours appliqué à dénigrer tous ceux et celles qui dénonçaient l'intolérable. C'est lui qui, tout récemment, aurait servi cette mise en garde à un journaliste qui enquêtait sur ce qui sent de plus en plus mauvais dans les deux arrondissements: "The shit will hit the fan!"

Pendant ce temps... PAS TOUCHE!

Avec un sans-gêne et un mépris encore plus grotesque que jamais, Michael Rosenberg et Martin Rosenberg, son fils contremaître, persiflent et signent.

Pour montrer à qui refuse obstinément de comprendre et de se soumettre à leur joug intégriste, les surpuissants ultrareligieux s'entêtent à entreprendre encore de nouveaux travaux à leur synagogue du 5253, rue Hutchison. Pas question pour eux de se bâdrer de demander les permis de construction requis. Pensez donc! Ce serait s'abaisser au niveau du commun des goys mortels et méprisables. En territoire hassidique, seule la loi d'Abraham s'applique.

Encore de nouveaux travaux à la synagogue du 5253 Hutchison

Depuis trois jours, les marteaux-piqueurs ont repris du service alors qu'à la division Permis et inspection du Plateau Mont-Royal, on nous confirmait, le 5 juin 2008, qu'aucune demande de permis n'avait été faite pour ces nouveaux travaux au 5253 Hutchison. Dieu est grand, tout comme le mépris de Michael!
Mais il ne s'agit bien sûr ici que de sa «vie privée» comme nous le ressassent ad nauseam les élus (de Dieu?) Marie Cinq-Mars, Louis Moffat et Claude Piquette. Alors, bien sûr, pas touche!

Michael Rosenberg a toute la légitimité et toute la crédibilité qu'il faut pour continuer à siéger au Comité consultatif permanent - relations intercommunautaires destiné, imaginez-vous, à favoriser le rapprochement entre les diverses communautés établies dans l'arrondissement d'Outremont. Tout comme son copain Alex Werzberger qui possède, lui aussi, le pedigree idéal pour occuper un siège douillet et moelleux au Comité consultatif d'urbanisme d'Outremont dont le mandat est de faire ses recommandations, notamment en matière de... zonage! Je vous jure que c'est pas une blague. 
Vive notre démocratie participative!

Manifestement, depuis le Patriarche David Rosenberg, fondateur de Rosdev, jusqu'au petit-fils Martin Rosenberg, en passant par le paternel Michael Rosenberg, président de l'empire familial milliardaire, il semblerait que moins on se soucie des règlements de la ville pour la synagogue «familiale», mieux on se porte.

Martin Rosenberg donnant des ordres à ses employés

Il en allait ainsi depuis de nombreuses années. Tout prouve qu'il en va toujours de même aujourd'hui.
























À la synagogue du 5253, on «marteau-piquette» sans permis à qui mieux-mieux. Les arbres et les inspecteurs peuvent bien s'étouffer avec les résidus d'excavation!

Et le pire, c'est de savoir qu'on leur donnera ce fameux permis en dépit du fait que les propriétaires sont des multirécidivistes non repentants, donc voués à recommencer à la première occasion!