jeudi 11 décembre 2008

LA VÉRITÉ PIXELLISÉE TRIOMPHE

Ce soir, vous aurez droit à des images inédites.

Seuls le procureur de la Couronne et l'avocate de la défense, Me Marie-Hélène Giroux, ont pu les voir et les analyser. Elles ont permis de désamorcer une accusation grave contre une citoyenne d'Outremont qui avait eu le "bonheur" de voir son nom et son image faire la manchette du téléjournal de TQS, de TVA et du Journal de Montréal.

Lors de la comparution, Me Marie-Hélène Giroux, l'avocate de Mme Forget, disait ne pas comprendre comment le dépôt d'accusations contre sa cliente avait pu être autorisé. Cliquer ICI pour lire l'article du Journal de Montréal.

Maintenant que Mme Céline Forget a été acquittée et qu'aucun média ne s'est donné la peine de couvrir la fin heureuse de l'histoire, nous estimons nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de rétablir la réputation de Mme Forget.

Rappelons que cette ancienne conseillère municipale d'Outremont
fait l'objet, depuis de nombreuses années, de menaces, d'intimidation, de vandalisme, ainsi que d'une longue série d'accusations criminelles gratuites et malveillantes portées par certains membres de la communauté hassidique. Elle subit tout cela parce qu'elle dénonce ouvertement, en toute légitimité et de façon absolument légale des gestes et des comportements qui vont à l'encontre des lois et règlements en vigueur sur le territoire de l'arrondissement.

Voici les faits:

Le 4 juillet 2007, un résident hassidique d'Outremont portait une énième plainte au criminel contre Mme Céline Forget. Cette fois, il l'accusait d'avoir foncé sur lui avec sa voiture alors qu'il "traversait la rue pour aller à la rencontre de policiers appelés sur les lieux".


Rappelons que ce monsieur et certains membres bien en vue de sa communauté n'ont pas la femme en odeur de sainteté.
Ils n'ont, entre autres, jamais digéré que l'ancienne conseillère municipale ait eu le culot de faire fermer la synagogue qu'ils opéraient en toute illégalité au coin des rues Lajoie et Durocher.

(cliquer sur la photo de l'ancienne synagogue laissée à l'abandon depuis 10 ans).

Ça les enrageait d'autant plus qu'ils étaient parvenus à dégriffer les autorités municipales qui refusaient de mettre leurs culottes et de faire respecter leur propre règlement de zonage.

Pour lui faire payer encore et encore son "crime" de lèse-synagogue illégale, le plaignant lui colle une accusation de voie de fait armé. Le fait diffusé dans toutes les chaumières du Québec à l'heure du souper était destiné à la neutraliser une fois pour toute. Hélas pour ses conspirateurs,la militante municipale a la couenne dure et a drôlement appris à se défendre depuis le temps.


Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir sa moyenne au bâton. Sur les cinq plaintes criminelles portées contre elle par ses pieux voisins, AUCUNE n'a abouti.


Les trois premières accusations ont tourné en eau de boudin. Elles ont été tout bonnement retirées par les procureurs de la Couronne. La quatrième poursuite a aussi fait long feu puisque Mme Forget a été blanchie comme neige après avoir été accusée d'avoir frappé l'une des 12 enfants du plaignant.

Manque de pot pour le plaignant , voici maintenant que la dernière accusation de voie de fait armée portée contre Mme Forget s'est avérée un cinquième pétard mouillé.

En dépit des traquenards échafaudés pour la discréditer, la salir, la réduire au silence et la broyer, la résidente d'Outremont s'en tire donc avec un parcours sans fautes.

Cette fois, la principale intéressée admet qu’elle doit une fière chandelle à son fidèle appareil photo. Il lui a permis de capter toute la scène et de montrer que c’est plutôt elle qui a été victime de harcèlement le 24 juillet 2007. Sans cette preuve numérique et en l’absence de témoins favorables, elle se demande encore comment elle aurait pu s'en tirer indemne. Vive la vie en pixels... et le sang-froid.

Le fil des événements du 4 juillet 2007:

17h58:16 : Mme Forget est horticultrice. Un de ses clients de longue date habite la maison voisine du plaignant. Étant donné l'attention qu'il lui réserve depuis quelques années, elle est particulièrement sur ses gardes lorsqu'elle s'y rend.
Ici, un membre de la famille qui lui cherche régulièrement noise vient de la repérer. Il la surveille et passe un coup de fil. Pour protéger ses arrières, Mme Forget commence à capter la scène.



18h01:33 : Sentant qu'il se trame quelque chose de pas très catholique, Mme Forget termine l'épangage de son engrais sur le terrain de son client et se prépare à partir.







18h02:00 : Alors qu'elle se dirige vers sa voiture stationnée au coin des avenues Wiseman et Marsolais, l'homme la suit et s'approche.







18h02:20 : L'air menaçant, l'un des membres de la famille du plaignant la rattrape, la fixe, puis la frôle alors qu'elle est debout tout près de sa propre voiture. Il la nargue et l'intimide.






18h02:35 : Avec son cellulaire, il photographie la plaque de la voiture de l'horticultrice même s'il la connait par coeur depuis belle lurette.













18h02:40 : Il voit arriver la voiture de son père et part à sa rencontre.


















18h03:44 : Les deux hommes se retrouvent à l'extérieur de la fourgonnette.









18h04:06: Mme Forget a juste le temps de ranger ses outils et de s'engouffrer dans sa voiture avant que les membres de la famille hassidique ne la rejoignent. La version donnée par le plaignant au Journal de Montréal ne concorde pas avec les images prises par Mme Forget.




18h04:16 : Mme Forget est réfugiée à l'intérieur de sa voiture. Le visage du fils du plaignant se trouve à quelques centimètres à peine de sa fenêtre.









18h04:30 : L'homme qui allait bientôt porter plainte au criminel s'approche à son tour à quelques centimètres de la fenêtre, l'air menaçant.








18h05:25 : Les policiers du poste 24 sont déjà sur place, une minute à peine après l'arrivée du plaignant. Il les avait donc appelés bien avant que Mme Forget ne se rende à sa voiture. L'épouse du plaignant surgit pour aller rejoindre le fils du plaignant qui discute avec les policiers.




18h05:35: Contrairement à ce qu'affirme le plaignant dans sa déposition, ce dernier n'a jamais traversé la rue pour aller rejopindre les policiers. Les images prises par Mme Forget parlent d'elles-mêmes.








18h05:42 : Les images montrent plutôt le plaignant en train de bloquer le passage à Mme Forget alors que les policiers ont déjà traversé la rue et ne se trouvent plus qu'à quelques pieds de la voiture de Mme Forget qui est immobilisée.





18h05:47 : Le plaignant et sa femme se dirigent vers le trottoir au moment où la deuxième policière s'approche de la voiture qui est toujours immobilisée.


Dites-nous maintenant une chose. Les autorités municipales finiront-elles par protéger les honnêtes citoyens victimes à répétition de plaintes malveillantes et non fondées?

Après plus de dix ans de dénonciation de la part de Mme Forget, après les articles dans les quotidiens et les reportages télés faisant état de l'enfer que certains membres de la communauté hassidique (avec la bénédiction de leurs dirigeants???) lui font vivre, qu'attendent les policiers pour mettre un terme à ces exactions qui n'en finissent plus? Ça fait longtemps que les bornes ont été dépassées et que trop de gens ferment les yeux.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Malheureusement, on constate que le SPVM contribue à directement aux frictions entre les hassidiques et les goy! Céline Forget est persécutée pour avoir défendu la légalité. Qu'attendent donc la police, les procureurs, les fonctionnaires municipaux et les élus pour faire de même!

Anonyme a dit…

Je tire littéralement mon chapeau à Mme Céline Forget ainsi qu'à M. Pierre Lacerte, deux citoyens honnêtes et surtout courageux qui risquent leur peau à tous les jours depuis plusieurs années parce qu'ils ont trouvé une boîte de pandore assise sur notre système de droits et liberté.

Chapeau, parce que vous nous fournissez autant de preuves irréfutables que ce qui se trouve à l'intérieur de la boîte pu la corruption à grand nez jusque dans les mairies, dans les médias, et même jusqu'au gouvernement qui demeure inactif face au danger suprême que courrent deux de ses citoyens et face aux magouilles innommables et incessantes qui se trament dans l'arrière scène municipale.

Cette histoire me fait trop penser à des films comme la Firme (et ce n'est qu'un exemple). J'espère que les véritables héros triompheront.

rodolfo a dit…

À Anonyme:
Je suis entièrement d'accord avec vos commentaires; surtout le deuxième qui explique bien ce malaise qui est installé chez les dirigeants de notre gouvernement, à tous les niveaux.
Ces sectateurs doivent rire dans leur barbe - sans jeu de mots - à chaque fois qu'ils réussissent à passer outre aux règlements et/ou lois qui s'appliquent à notre société.
Mais voilà, ils ont réussi au cours des années à se protéger derrière un bouclier qui s'appelle ''anti-sémitisme'' et rares sont les élus qui supporteraient de se voir subir les affres de tel accusation.
Il est donc plus facile de mettre son imperméable et de laisser perler les doléances de braves citoyens.
Oui, les vrais héros finiront par triompher; je le crois fermement.