lundi 31 décembre 2012

LE PÈSE-ÂMES

À la Cour suprême, la seule burqa qui devrait être tolérée est le manteau de neige qui recouvre les voitures en ne laissant à découvert que les glaces des portières.  






Dans plusieurs partys de famille du temps des Fêtes, alors que ça chantait «Pis ôte ta capine. Veux-tu jouer de ma mandoline?», le jugement de la Cour suprême sur le port de la burqa devant les tribunaux a dû pas mal faire jaser. Et pour cause.


Accusant un cousin et un oncle de l'avoir agressée sexuellement, une musulmane de Toronto a exigé, pour des motifs religieux, de témoigner en
portant son niqab. 

Le juge présidant l’enquête préliminaire a conclu que la conviction religieuse de la victime n’était «pas tellement forte» et lui a ordonné d’enlever son éteignoir. 

Froissée, la victime masquée en a appelé à la Cour d'appel qui a conclu que si la liberté de religion du témoin et le droit de l’accusé à un procès équitable ne peuvent être conciliés, le témoin peut être forcé de se dévoiler le visage. 

La jeune intégriste s'est alors tournée vers la Cour suprême qui, comme c'est son habitude en ces matières d'accommodements controversés, a préféré refiler la patate chaude au tribunal de première instance. C'est ce pauvre juge  qui devra se patenter  une espèce de pèse-âmes pour soupeser le poids véritable de la foi religieuse des témoins. Bonne chance!

Comme bien d'autres, Me Julie Latour, ancienne bâtonnière du Barreau du Québec, n'en revient pas. 

Dans un article publié dans La Presse, l'avocate trouve cette situation d'autant plus absurde que la Charte canadienne accorde une protection au port du niqab alors que l'Islam ne le prescrit nulle part. Me Latour estime même que cette utilisation d'une pratique discriminatoire donne un coup de pouce au sectarisme, au détriment de l'esprit universel à la base de la protection des droits fondamentaux.

Quand on pense que même l'ex-ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC), Yolande James, trouvait que le port du niqab était incompatible avec les valeurs québécoises et n'avait pas sa place dans les cours de francisation réservés aux immigrants, on peut imaginer ce qu'elle doit penser du niqab dans les tribunaux.

Aux prises avec un jugement qui
«légitime un symbole dégradant pour les femmes», l'éditorialiste du Devoir, Antoine Robitaille, invite le gouvernement à recourir à la clause dérogatoire. Comme il le dit: «Une courte majorité de juges à la Cour suprême n’a le monopole ni de l’interprétation des droits ni de la démocratie.» Je seconde! Et vous?


Malgré tout, si Jean Gabin était toujours de ce monde, il aurait pu servir sa réplique légendaire à sa flamme, fut-elle voilée!
«T'as de beaux yeux, tu sais.»













 





BONNE ANNÉE À TOUS, MÊME À CELUI QUI EXAGÉRA ET QUI «CHARIA»

dimanche 23 décembre 2012

LA RENCONTRE DU 3e TYPE


N’en déplaise aux Mayas, il semble bien que nous soyons arrivés à Noël en même temps que tout le monde. Mais êtes-vous vraiment prêts pour le réveillon du Jour de l’An? 

Si vous avez oublié de réserver votre troupe de gigueux pour défoncer la nouvelle année, il n’est pas trop tard pour sauver votre party. Allez vite cogner à la porte de Thomas Mulcair. Il va vous arranger ça en deux temps, trois mouvements.
 

La Noël deThomas au Manoir Outremont : 
Les anges dans SA campagne
Je parie que vous ne saviez pas qu’en plus d’être député d’Outremont et chef du NPD, Thomas est l’impresario d’un fringant band juif ultraorthodoxe. 

Lundi dernier, il a fait monter le groupe Refuah V'chesed sur les planches de la cafétéria du Manoir Outremont. 

Attention les marchettes, les Refuah V'chesed sont là!
Pendant que les musiciens cassaient la baraque au plus grand plaisir des résidents, Mulcair, lui, profitait du Happy hour pour courtiser à la fois les aînés et les leaders hassidiques de la circonscription d’Outremont. Un «deux pour un» bien orchestré. «On voyait ça comme une manière de bâtir des ponts», expliquait le chef du NPD au journaliste de La Presse. Des ponts électoraux, s’entend. 

Regardez la courte vidéo du show. Quand vous verrez comment les marchettes ont pris le bord, vous vous arracherez le band pour le 31 décembre, c'est sûr. Et swinge la Bar Mitzvah dans le fond de la mezouzah!

En bon gérant d'estrades, le lobbyiste Mayer Feig s'est fait un devoir d'être du spectacle et de fouetter l'ardeur de ses troupes.
  
Je vous souhaite à toutes et tous un  joyeux Temps des Fêtes et une très bonne année. Revenez-nous en forme, car mon petit doigt me dit que ça va swinger encore en 2013!

mercredi 5 décembre 2012

LA PETITE GUIGNOLÉE


Dimanche dernier, je fêtais le cinquième anniversaire de mon blogue. Deux semaines plus tôt, je «commémorais» un autre cinquième anniversaire. Celui de la première menace judiciaire lancée contre moi par des leaders de la communauté hassidique qui entendaient bien m'empêcher de dénoncer des gestes et des comportements qu'ils ne souhaitaient pas voir ébruités sur la place publique.

Le 14 janvier prochain, après 60 mois d'attente, je monterai enfin dans le ring du palais de Justice de Montréal pour combattre cette poursuite abusive de 375 000 $ qu'ils m'ont malicieusement collée aux fesses. Un combat non pas de quatre rounds, mais bien d'au moins quatre jours.

Si la justice existe, tout le monde sait qu'elle n'est pas donnée. Pire. Elle n'est pas donnée à tous. Surtout lorsque l'on fait face à des intérêts puissants. C'est la raison pour laquelle une collecte de fond sa été organisée pour me venir en aide.

Mais avant de chercher à passer le chapeau, permettez-moi de vous rappeler ce qui m'a entraîné au cœur de cette incroyable saga.

Les plus «vieux» d’entre vous se souviendront. L’élément déclencheur de cette incroyable saga s’est produit le 1er octobre 2007. 

Ce soir-là, à titre de citoyen, je me suis présenté à la période de questions de l’assemblée du conseil de l’arrondissement d’Outremont. J’ai eu l’outrecuidance de demander au maire Stéphane Harbour (aujourd’hui sous le coup d’accusations criminelles) d’exclure un certain M. Michael Rosenberg d’un comité consultatif d’Outremont. J’avais alors remis au maire un document contenant les motifs justifiant cette requête signée par 38 citoyens d’Outremont et moi-même.

Il semble bien que mon geste ait été perçu comme un crime de lèse-majesté, car au courant du mois de novembre 2007, j’ai reçu, à la maison, la visite inattendue d’un huissier. Il me remettait une mise en demeure signée de la main même de Me Julius Grey. Le célèbre avocat m’intimait de verser 100,000 $ à son client qui n’était nul autre que… M. Rosenberg. Un détail : Michael Rosenberg est le président du Groupe Rosdev, une multinationale milliardaire œuvrant dans le milieu de l’immobilier.



Table des matières de la version 2012
Me retrouvant lilliputien devant Godilla, mon premier réflexe de survie a été de tout faire pour rendre publique cette agression qui m’était faite. Voilà pourquoi, moins de deux semaines après ce coup de massue que m’a asséné M. Rosenberg, j’inaugurais ce blogue. Il m’a permis d’alerter les médias, de sensibiliser le public, d’interpeller les politiciens et... d’étoffer substantiellement mes dénonciations. Jetez un coup d’œil à la version mise à jour en 2012 du dossier Rosenberg.  

Depuis sa mise en demeure de 2007, M. Rosenberg m’a réservé toutes sortes de charmantes petites attentions. 

Aux menaces civiles suivirent les menaces au criminel  qui débouchèrent sur un procès de cinq jours que j’ai dû subir devant la Cour du Québec. 

Un gars heureux à la sortie du tribunal, le 28 mars 2011

Heureusement, après des centaines d’heures de préparation et les services d’avocats chevronnés, j'en suis sorti vainqueur en mars 2011.

Aujourd’hui, je m'apprête à livrer mon deuxième combat extrême contre M. Rosenberg et M. Alex Werzberger qui s'est joint à son coreligionnaire dans cette poursuite civile. Il se tiendra du 14 au 17 janvier 2013. (Cliquer ICI pour lire l'acte d'accusation) Pour connaître ma défense, il vous suffira d'assister au procès puisque les audiences du tribunal sont publiques.


Outre l’impact que cette poursuite a sur ma personne, sur ma famille et ma vie professionnelle, ce nouveau procès risque de grever sérieusement mon petit bas de laine troué.

Je n’ai jamais personnellement sollicité une aide financière pour le militantisme que j’ai mené dans le cadre d’enjeux publics municipaux, mais à l’instar de l’ex-leader étudiant Gabriel Nadeau-Dubois, je lance aujourd’hui un appel à tous dans l’espoir de recueillir des dons pour me soutenir dans mes démarches judiciaires.
 

Depuis 2008, un groupe de résidents d’Outremont et du Plateau a mis sur pied le comité Citoyens pour l’équité réglementaire (CER). Comme son nom l’indique, cet organisme à but non lucratif veille à ce que la réglementation municipale soit appliquée équitablement à l’égard de tous les citoyens, sans passe-droit pour un groupe ou un autre de résidents. En plus de faire de la sensibilisation auprès du public, le CER organise des collectes de fonds pour appuyer des dossiers devant les tribunaux. (visionner leur vidéo

À quelques reprises, ces dernières années, le comité a été en mesure de m'apporter un certain soutien. En ce moment, par exemple, le CER sollicite des dons auprès de citoyens pour me venir en aide. Mais en raison de l’ampleur de cette poursuite — les frais judiciaires pourraient se chiffrer en dizaine de milliers de dollars —, les administrateurs du CER m’ont permis de lancer cet «appel à tous» en leur nom. Il est bien clair, cependant, que les sommes recueillies sont perçues et strictement gérées par les administrateurs du CER.  

Le comité suggère des dons de 100 $, mais il accepte évidemment des sommes de plus ou de moindres valeurs. Le comité s’engage à ne jamais divulguer l’identité, les coordonnées et le montant de la contribution des donateurs.

Si vous souhaitez m’épauler, je vous invite à prendre connaissance du communiqué du CER,  puis à faire parvenir vos chèques libellés au nom de Citoyens pour l’équité réglementaire (CER) à l’adresse suivante :

Citoyens pour l’équité réglementaire (CER)
C.P. Bernard
48 053
Montréal (Québec)
H2V 4S8

Vous pouvez également faire part de vos suggestions et commentaires au CER en écrivant à cette même adresse ou encore par courriel : equite2011@hotmail.com

 
Que vous soyez en mesure ou non de contribuer à ma défense, je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de fureter sur mon blogue.

dimanche 2 décembre 2012

LES BONNES PÂTES - partie III


Séparer le bon grain de l'ivraie. Dans la stratosphère du religieux, cette métaphore semble être une véritable fixation. Coûte que coûte, il faut départager le bien du mal, les bons des méchants, les élus des perdants.

Dans la culture juive, la cacherout est un symbole de solidarité communautaire. Comme l’a déjà expliqué Ira Robinson, professeur de religion de l’Université Concordia, «elle permet de diviser les Juifs des non-juifs et de créer un sentiment d’appartenance».


Ira Robinson et Djemila Benhabib

Chez les musulmans, le halal est l’application de la charia ou loi islamique dans tous les aspects de la vie quotidienne. Même dans le dentifriceDjemila Benhabib le décrit comme «une espèce de cordon sanitaire qui préserve la «pureté» des musulmans du reste de la société d’accueil». Inch Halal!

 Mais les produits assujettis à la «halalisation» ou à la «cachérisation» ont-ils des propriétés particulières que les denrées non soumises aux règles du Talmud ou du Coran n’ont pas? 

Mme Danielle Medina, présidente de l’entreprise Food with a conscience, fait en partie son beurre en moussant la certification cachère. Une certification que sa firme ambitionne étendre à l’ensemble des aliments. 

Récemment interviewée dans le cadre de l’émission J.E. (avancer à 1 min 49 s), Mme Médina soutient que son étude de faisabilité établit «que le consommateur associe le produit kosher [sic] à l’hygiène alimentaire, à l’équilibre nutritionnel»

Le gouvernement Harper prêche la même chose. Selon Agriculture et Agroalimentaire Canada (voir p. 4 et 7) , les consommateurs américains achèteraient des produits cachers parce qu’ils sont inspirés par la qualité du label. Mieux. Ces aliments profiteraient de la popularité croissante du mouvement écologiste, car «les précautions entourant leur fabrication donnent à penser qu'ils sont plus purs et plus naturels». Agriculture Canada prétend même nous en fournir une preuve «irréfutable» en ajoutant : «Comme les enseignements sacrés du judaïsme prônent le respect de la terre et des êtres vivants, les aliments cachers
répondent aux préoccupations des consommateurs respectueux des principes éthiques». C’est tellement gros qu’on est en droit de se demander quel organisme a bien pu dicter le contenu de ce document gouvernemental.

Comme ça, les consommateurs achèteraient des produits cachers parce qu'ils les considèrent de meilleure qualité? Pourtant, en 1987, Schulem Rubin, un rabbin du Bronx interviewé par le Washington Post, était on ne peut plus clair: «Kosher doesn't taste any better; kosher ins't healthier; kosher doesn't have less salmonella. Religion is not based on logic.»
 
Et chez nous? Est-ce vraiment parce que les Québécois non juifs sont préoccupés par leur bien-être et la salubrité des aliments qu’ils constituent la très grande majorité des consommateurs de produits cachers? Hummmm! Est-il permis de s’inscrire en faux?

Allez donc demander aux consommateurs québécois qui sortent de l’épicerie s’ils savent que plus de 70% des aliments et des produits qu’ils consomment sont cachers. La très grande majorité ne saura même pas de quoi vous parlez. Même des spécialistes des communications, des gens très éduqués, n’auront jamais remarqué l’une des trop discrètes estampilles qui se terrent dans les replis d’emballages. Faites-leur faire un inventaire de leur frigo et ils tomberont à la renverse en réalisant qu’ils mangent «religieux».

Nous ne voudrions pas faire de peine à Mme Danielle Médina, ni même à M. Alex Werzberger qui siège au conseil de direction du Vaad Ha’ir de Montréal, mais tout le monde ne souscrit pas à l’idée que les produits halal ou cachers constituent une garantie supplémentaire de qualité.

La réputation du magazine Protégez-Vous n’est plus à faire. En 2002, ses équipes de professionnels ont procédé à une évaluation de l’alimentation cachère. Leurs conclusions? Les denrées cachères n’apportent rien de plus que les aliments « normaux ». Mme France Provost, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, a été formelle là-dessus : «Dans les deux cas, la qualité est strictement la même». 


La seule véritable différence, lit-on dans l’étude, c’est qu’il est nécessaire de verser une «taxe rabbinique» pour remercier le rabbin de ses services et pour utiliser l’un des nombreux symboles de certification cachère. Chez le producteur de yogourts Liberté, un cadre a évalué ce coût à 0,01¢ par produit vendu. 

Vous trouvez que c’est de l’enculage de mouche que de s’intéresser au prélèvement d’un centième de cent? Vous avez peut-être oublié ce qui s’est produit en 2011 lorsque les Européens ont proposé d’instaurer une taxe de 0,01% sur les produits dérivés financiers. Les Américains ont catégoriquement refusé l’idée et les Britanniques ont lancé de hauts cris en soutenant qu’un tel niveau d’imposition entraînerait une délocalisation des transactions financières vers des pays tiers.  Comme quoi, les centièmes de ci et de ça ne sont pas insignifiants pour tout le monde.

Ici ou ailleurs dans le 
60% du halal en France est contrôlé par les Frères Musulmans
monde, on peut aussi se demander dans quelles institutions religieuses aboutissent ces redevances. Alors que certaines échappent au fisc, d’autres servent à alimenter des groupes intégristes pour le moins inquiétants (cliquer sur l'image pour visionner le reportage). 

Au Canada, en matière de salubrité des aliments, personne ne peut se péter les bretelles. On n’a qu’à penser au scandale de l’abattoir XL Foods, d'Alberta pour s’en convaincre.

Mais sur le tout petit territoire d’Outremont et du Plateau, peut-on se fier aveuglément à la salubrité et à la qualité des aliments religieusement préparés ou distribués? Hélas, pas toujours. 

En juillet 2011, j’avais publié La tourista, une chronique qui parlait, entre autres, du service traiteur cacher Oineg Fine Kitchen, situé au 360 rue Saint-Viateur Ouest, à deux pas du célèbre YMCA de l’avenue du Parc. Aujourd’hui, près d’un an et demi plus tard, ce bouiboui occupe encore le deuxième rang au palmarès des établissements alimentaires montréalais ayant accumulé le plus grand nombre d’amendes. Avec un score de 18 900 $ de contraventions, il figure toujours dans le peloton de tête au chapitre des plus fortes sanctions imposées aux contrevenants sur l’île de Montréal

Oineg n’aurait pas été le seul établissement ultraorthodoxe à faire fi des normes de salubrité. De 2003 à 2007, une entreprise de distribution de produits cachers a opéré un entrepôt sur la rue Bernard, à l’est du boulevard Saint-Laurent.

Deux anciens travailleurs nous ont contactés pour nous confier certaines pratiques qui auraient eu cours à l’intérieur de ce hangar qu’ils ont qualifié de totalement insalubre, infestés de rats et de vermine. 

L'entrepôt insalubre de la rue Bernard
Sous les ordres de deux hommes d’affaires hassidiques d’Outremont, une dizaine de travailleurs provenant en grande partie de pays d’Europe de l’Est déchargeaient et transféraient des cargaisons de denrées périssables provenant d’Israël et des États-Unis.


Chaque semaine, entre quatre et cinq camions remorque de 53 pieds auraient déversé leur marchandise dans cet entrepôt. La remorque couverte de graffitis aurait servi de congélateur.

Selon les dires de ces employés payés sous la table, les dirigeants de l’entreprise auraient exigé d’eux qu’ils utilisent du dissolvant à vernis à ongles pour effacer les dates de péremption estampillées sur les contenants (crème sûre, fromage cottage et râpé, garniture, jus, etc.) pour les remplacer par une date qui redonnait une nouvelle vie à des produits périmés, voire rancis ou carrément moisis.

Qu'est-il arrivé à cet entrepôt? À l’hiver 2005, une descente des forces policières et sanitaires aurait eu lieu tôt le matin. Aux dires d'un des travailleurs qui se trouvait sur place ce matin-là, l'entrepôt a été fermé pendant deux semaines avant de reprendre ses activités comme si rien ne s'était passé. En 2007, l'entreprise a simplement déménagé ses pénates ailleurs sur l'île de Montréal.

Ragoûtant, tout cela, n'est-ce pas?