samedi 30 mai 2015

LE MARATHON DE L'ILLÉGALITÉ



Depuis le temps que les caïds des sectes hassidiques s’arrogent le pouvoir d’ouvrir où bon leur semble des écoles et des synagogues illégales, je devrais m’être habitué à leur sournoise délinquance. Eh ben, non! Ça m’indigne encore.

Au fil des ans, ce sont des dizaines d’endroits que les pontifes ultraorthodoxes ont investis illégalement. Jouant au chat et à la souris avec les inspecteurs municipaux, les déviants désertent parfois de nuit pour se terrer ailleurs. Quel bras d’honneur fait aux élus! Quel mépris à l’égard des citoyens! Et ils ont l’audace d’exiger des accommodements « raisonnables » sous la menace de chantage à l’antisémitisme. Vraiment, ils ne se prennent pas pour de la croquette de chats!

En voici un qui feint ne rien savoir à propos de l'école illégale du 845 Querbes dans laquelle il s'apprête pourtant à entrer.

Le 3 mai 2015, à Outremont, un journaliste de TVA Nouvelles dénichait une énième école qui avait toutes les apparences d’une institution illégale. Au 845 de l'avenue Querbes, le zonage interdit formellement une telle activité. Mais qu’en ont-ils à foutre de la loi des goys? Ne comptez surtout pas sur Mindy Pollak, la conseillère hassidique de Projet Montréal, pour dénoncer les fraudes de ses coreligionnaires. Madame est prête à ameuter la planète entière pour ses cabanes de plywood sur les balcons. En revanche, vous ne la verrez pas faire des gorges chaudes pour les enfants de sa secte que ses propres congénères abrutissent à grands coups de rouleaux de prières. Allez y comprendre quelque chose.

Mardi dernier (26 mai), le journaliste Yves Poirier a remis ça avec un nouveau reportage sur un autre cas d’école illégale. Cette fois, elle squatte au 6355 avenue du Parc.


28 avril 2015: une vingtaine d'enfant de niveau maternelle quitte l'école par une porte de service sous les yeux amusés d'un groupe d'adolescents qui fréquente le même immeuble

Depuis plus d’un an, les grandes vitrines qui exhibaient des collections de meubles ont été éborgnées à grand renfort de carton et de plastique sauvagement collés depuis l’intérieur. Vous n’aimez pas les longues chiures de colle à l’uréthane dans le paysage urbain? Les clandestins s’en tapent. Mieux! C’est une façon pour eux de nous dire d’aller nous faire voir ailleurs. Le hic, c’est que plutôt que de leur permettre de passer sous le radar, les façades aux allures de clapiers hurlent leur présence.

Encore un autre qui reste muet comme une carpe au sujet de l'école illégale du 6355 avenue du Parc. Admirez les coulées de colle dans la vitrine de la porte d'entrée..

Le reportage de mardi dernier a traité de la garderie clandestine du rez-de-chaussée, mais n’a pas fait allusion au fait que pas plus tard que le 6 octobre 2014, en raison d’un risque apparent d’effondrement, les inspecteurs avaient dû dresser un périmètre de sécurité devant la façade de l’école clandestine qui abritait des dizaines d’enfants.


Un passage du rapport des inspecteurs municipaux au sujet de l'immeuble du 6355 du Parc


Ce même reportage n’a pas non plus soulevé le problème de toute cette grappe d’adolescents à redingote qui, depuis plus d’un an, sont aperçus glandouillant sur le bout d’asphalte derrière l’édifice commercial. Une chose est sûre, ces garçons à la moustache naissante ne s’y retrouvent pas pour suivre des cours de tango comme l’autorise le certificat d’occupation en vigueur pour le 2e étage. Apparus comme une génération spontanée peu après le barbouillage des vitrines, ces ados annoncent une école ou un dortoir religieux clandestin.

8 septembre 2014: Des adolescents hassidiques traînent depuis déjà quelque temps dans la cour de l'école (dortoir?). Ils ne se doutaient pas du danger que présentait la structure de l'immeuble.

Comment réprimer un certain cynisme en entendant le ministre de l’Éducation se faire interpeller en pleine Assemblée nationale par la députée de Montarville à la suite de ce reportage? Si l’école s’avère illégale, François Blais affirme qu’il faudra sortir les enfants de là, en ajoutant que la situation serait alors inacceptable. Comme disent nos amis anglophones, ça a un petit air de « Déjà vu! »

Le 26 mai dernier, le ministre Blais apprend l'existence de la probable école illégale  dans l'enceinte de l'Assemblée nationale.

Depuis 2006, tous les ministres de l’Éducation se sont refilé la patate chaude avec le succès que l’on sait. Rien n’a changé d’un iota. Il en va pourtant de l’avenir  de milliers de petits cerveaux sacrifiés par la secte. Qu’à cela ne tienne, nos élus n’ont même pas la volonté politique de s’attaquer au problème. Pensez-vous que François Croteau, le maire de Projet Montréal dans l’arrondissement Rosemont — La Petite-Patrie où se trouve cette école illégale va faire fermer le bouge religieux comme l’avait fait le maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve lors de l’affaire de l’imam Chaoui qui n’avait pas, lui non plus, de certification d’occupation? C'est vrai que ce dernier n'était qu'un intégriste musulman.

Détail intéressant. Savez-vous où est domiciliée l’entreprise propriétaire de cette « nouvelle » école illégale pour petits et grands intégristes en puissance? Je vous le donne en mille. La compagnie d’Aaron Friedman et Samuel Fishman, les deux actionnaires outremontais (9308-6148 Québec inc.), est enregistrée au… siège social du Groupe Rosdev, la multinationale milliardaire de ce bon vieux MichaelRosenberg! Faut-il alors s’étonner qu’ils bafouent allègrement les règlements municipaux, tout comme ceux des ministères de la Famille et de l’Éducation? Poser la question, c’est y répondre.

jeudi 7 mai 2015

LE PATRON POLTRON


«התפוח לא נפל רחוק מהעץ» 
Proverbe hébreu qui signifie Tel père, tel fils!)

Une fois encore, force est de constater que l’argent n’achète ni l’intelligence, ni le discernement, ni les bonnes manières. Martin Rosenberg a beau être le vice-président exécutif de l’empire multinational milliardaire Rosdev, il n’a toujours pas compris qu’il ne peut pas agir en sauvage en intimidant et en violentant impunément une citoyenne, fut-elle goy (non-juive).

Lui qui, avec la complicité de son paternel Michael Rosenberg (voir son épais dossier), m’avait faussement accusé de harcèlement criminel et qui avait manigancé ses coups tordus pour me faire condamner pour diffamation n’a manifestement pas tiré de leçons des trois dégelées que lui ont servies la Cour du Québec, la Cour supérieure et la Cour d’appel.

Le 29 octobre dernier, dans le cadre d’une séance de consultation publique à laquelle tous les résidents d’Outremont avaient été conviés par la mairesse Cinq-Mars, Martin Rosenberg a littéralement disjoncté.

Lorsqu’une journaliste de la chaîne de télévision CTV a demandé à Mme Ginette Chartré, une résidente d’Outremont, de lui accorder une entrevue sur la question des cabanes de la fête de Souccot, le richissime gringalet s’est bravement livré à des voies de fait sur la citoyenne.

Martin Rosenberg à l'époque où il s'amusait à entreprendre des rénovations sans permis et à narguer les inspecteurs municipaux.

Il faut dire que tout au long de cette soirée publique qui s’était tenue au Centre communautaire intergénérationnel, Rosenberg Junior s’était démarqué par son comportement agressif et perturbateur (voir ma chronique du 3 novembre 2014.

Martin Rosenberg haranguant ses troupes pour mieux imposer sa présence et perturber la quiétude de la séance de consultation du 29 octobre 2014.

Avec le soutien actif de Christian Aubry, un sympathisant zélote du groupe Friends of Hutchison Street créé par la conseillère Mindy Pollak, Martin Rosenberg m’avait aussi insulté et harcelé pour m’empêcher de donner une entrevue à cette même journaliste de CTV. Mais pas totalement dépourvu d’instinct primaire, le trouillard s’était bien gardé de m’agresser physiquement.

Madame Chartré a porté plainte aux policiers du poste 24. Bien lui en prit, car le 22 avril 2015, le procureur de la direction des affaires pénales et criminelles de la Cour municipale de Montréal a écrit à la victime pour lui faire savoir que la preuve était suffisante pour intenter une poursuite pénale contre Martin Rosenberg . (Voir le reportage de TVA)



Évidemment, comme plusieurs s’en doutent, le petit fanfaron qui se réfugie sous le schtreimel de papa n’aura pas à subir la médecine répugnante et nauséabonde que lui et son puissant géniteur m’avaient réservée.

Pouvez-vous vous imaginer une seule seconde qu’on laisserait cette grosse légume mariner pendant des années dans le labyrinthe des procédures criminelles? Ce serait tellement cruel et inhumain, n'est-ce pas? Le ploutocrate sera épargné du rituel de la prise d'empreintes et de la traditionnelle photo de face et de profil. 

Martin Rosenberg ne pouvait pas se permettre d'hériter d'un dossier criminel. Cela l'aurait empêcher d'aller se prélasser à son hôtel de New York. Il ne pourrait même plus fouler le sol états-unien où il brasse de grosses et juteuses affaires. L'histoire ne dit pas si cela pourrait lui valoir d'être déclaré persona non grata à... Guantanamo!

Pour lui éviter cela, le délinquant hassidique sera admissible au programme de traitement non judiciaire de certaines infractions criminelles qui, paraît-il, a «démontré qu’il est possible de mettre fin à certains comportements illégaux sans qu’il soit absolument nécessaire de mettre en branle l’appareil judiciaire». Justice à deux vitesses, vous dites? Ben voyons donc!


Quant à Mindy Pollak, la conseillère hassidique de Projet Montréal, elle mériterait très certainement d’être réprimandée dans le cadre de cette histoire de voies de fait. 

Rappelons que lors de la séance du conseil d’arrondissement du 1er décembre 2014, Pollak ne s’était pas limitée à remettre en doute la parole de Mme Chartré qui dénonçait la violence dont elle avait été victime aux mains de Martin Rosenberg. La conseillère hassidique avait nettement outrepassé son rôle en décrétant péremptoirement que la citoyenne avait menti. (voir la vidéo à 10 min 45 s). Here comes the judge!

Lundi le 4 mai dernier, lorsque Mme Chartré a demandé des excuses à Mindy Pollak pour les propos dénigrants qu'elle avait tenue à son endroit, la conseillère a refusé en affichant une moue de mépris.

La tête de la conseillère de Projet Montréal lorsque la victime lui a réclamé des excuses.