vendredi 31 octobre 2008

PÉDALER DANS LE BEURRE

Rappelez-vous des propos du juge Adrien Paquette de la Cour municipale d'Outremont: «La seule chose qui me soit difficile dans l'exercice de mon travail... [c'est que ] le citoyen qui est condamné ne comprend pas toujours pourquoi son voisin a été acquitté pour une infraction semblable. Quand certaines personnes de religion juive orthodoxe viennent contester une contravention ... et que je dois les acquitter à cause des tolérances qui me sont imposées, je suis en mesure de comprendre la colère des gens.»

Encore maintenant, alors que Marie Cinq-Mars fait la promotion de l'écologie et de la piste cyclable, son escouade de la Sécurité publique continue de s'acharner sur Communauto, le service de partage de voitures qui a une flotte de véhicule à Outremont.

Pendant que la mairesse refuse catégoriquement d'aborder la question des billets de courtoisie à l'égard de certains membres de la communauté ultraorthodoxe, certains véhicules de Communauto accumulent les contraventions de stationnement.

Pourtant, la Ville et l'entreprise ont signé une entente qui permet le stationnement des voitures de l'entreprise à des endroits déterminés sur les rues de l'arrondissement.

La situation a été rapportée à Marie Cinq-Mars lors de l'assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont du 6 octobre dernier. La mairesse avait promis d'y voir. Or, le 23 octobre, le harcèlement contre des véhicules de Communauto continuait de plus belle.Cette fois encore, la voiture de Communauto était stationnée conformément à l'entente, soit du côté est de la rue Durocher, entre les rues Laurier et Fairmount comme l'indique clairement le constat d'infraction qui trônait sur le pare-brise de la voiture numéro 1241.

Au moment même où les membres de la secte hassidique étaient dispensés de déplacer leurs véhicules pour permettre le nettoyage des rues, Communauto, elle, passait au «cash».

Peut-être la mairesse devrait passer encore un peu plus de temps au bureau pour s'assurer que sa police privée ne fait pas d'excès de zèle ciblé?

mardi 28 octobre 2008

AGRANDISSEMENT DE SYNAGOGUE: LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS

Par la bouche de ses avocats, la mairesse Fotopulos a répondu à notre mise en demeure concernant notre contestation de la tenue du registre du 29 septembre 2008.

Nous ne nous attendions évidemment pas à ce qu'elle nous donne notre dû sur un "Plateau" d'argent. De fait, Fotopulos nous montre les dents (cliquer sur la photo)... au cas où nous nous avisions de contester plus avant la façon tordue dont les citoyens qui habitent en face de la synagogue du 5363 Hutchison
ont été balayés du revers de la main.

Le plus drôle, c'est qu'hier soir, se tenait l'assemblée du conseil municipal en présence du maire Tremblay et des 64 membres provenant de tous les arrondissements.

Au cours de la période de questions, une résidente du Plateau a voulu savoir si le permis d'agrandissement de la synagogue du 5363 Hutchison avait déjà été remis à son propriétaire ultraorthodoxe. La mairesse Fotopulos qui était présente a confirmé que le permis avait été délivré puisque le propriétaire s'était conformé aux exigences de l'arrondissement.


Helen Fotopulos a conservé sa belle assurance jusqu'à ce que la résidente lui demande sur la base de quels documents et depuis quand la synagogue avait un "droit acquis". D'un coup, la mairesse du Plateau a changé d'air.

En regardant la table et en brassant ses papiers, elle a été incapable de répondre à la question. Tout ce qu'elle a pu dire, c'est que les avocats de la ville centre étaient justement en train d'étudier cette question des droits acquis.

Ah! bon? La mairesse est incapable de dire si ces bonnes gens ont le droit d'opérer un lieu de culte à cet endroit? Dans ces conditions, pourquoi se dépêche-t-elle tant pour leur accorder un permis d'agrandissement? Fotopulos aurait-elle mis la charrue avant les bœufs?
Ça sent mauvais là-dedans, les amis. Très mauvais. Il va falloir faire du ménage; ça urge!

dimanche 26 octobre 2008

ÉLECTIONS "SCOLAIRES"

La Presse publie aujourd'hui une série d'articles sur le dilemme que vit Israël, en raison, entre autres, de la «conquête» de Jérusalem par les ultraorthodoxes. On y apprend que leur nombre s'accroit à la vitesse grand V et que les trois quarts des hommes ultra-orthodoxes sont sans emploi par choix ou parce qu'ils ont passé des années dans des écoles religieuses et n'ont pas de formation adéquate pour intégrer le marché du travail.

À Montréal, environ 60% d'entre eux ne travailleraient pas. C'est beaucoup de monde! Et que fait le gouvernement québécois qui connait l'existence d'écoles illégales depuis des années?


Il y a deux semaines, élection oblige (?), un conseiller politique de M. Raymond Bachand, ministre du Développement économique, nous donnait un coup de fil pour nous annoncer que son ministère avait beaucoup travaillé pour résoudre la question des écoles illégales que nous dénonçons pour les mêmes raisons que les Juifs laïques d'Israël.

Malheureusement, en dépit des efforts allégués par le gouvernement, il semble qu'il y a encore beaucoup à faire pour que la situation devienne acceptable.

Pour s'en convaincre, il suffit de lire le 38e rapport annuel de la Commission consultative de l'enseignement privé.

Le premier établissement dont il est question dans ce rapport s'appelle l'Académie Beth Esther. Elle est située sur le territoire de l'arrondissement d'Outremont. On y rapporte que cette école à caractère religieux orthodoxe «n'a jamais fait de demande de permis auparavant même si elle est en activité depuis 1956». La Commission «considère que l'établissement ne répond pas les exigences posées par l'article 12 de la Loi concernant la clientèle du deuxième cycle du secondaire».
(cliquer sur la photo à droite)

Selon le rapport, le Ministère n'aurait appris l'existence de cette école qu'en 2003. Depuis lors, il n'aurait eu de cesse d'informer l'établissement "qu'il devait se conformer à l'obligation d'obtenir un permis».

Certains documents dont nous avons obtenu copie (voir ci-bas) semblent indiquer qu'encore en 2005, les relations entre l'institution privée et le Ministère de l'Éducation n'allaient pas de soi. C'est nul autre que Me Julius Grey que l'Académie Beth Esther a choisi pour
«négocier» avec le Ministère. De toute évidence, les choses sont entre bonnes mains.



mercredi 22 octobre 2008

NEW TORAH PARADE

Décidément, nous vivons dans un monde de communications. Cela ne fait pas 12 heures que nous avons diffusé notre dernier message sur notre site Web (lire aussi le commentaire qui l'accompagne) que déjà des éléments de réponse nous proviennent du milieu.

Hier soir, nous faisions état d'une rumeur voulant qu'une énième synagogue venait de s'implanter au 6091, avenue du Parc, presque devant de celle qui se cache du côté ouest de l'intersection Parc et Van Horne.


Eh! bien, un informateur anonyme vient de nous faire parvenir le résultat d'une demande d'accès à l'information auprès du secrétariat d'arrondissement d'Outremont.

En vertu de la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, on apprend que le 18 juin 2008, un responsable de la communauté hassidique a soumis une requête auprès du Service de la sécurité publique pour obtenir la permission de tenir un autre défilé (another parade) qui partirait du 5760 Durocher pour se rendre... au 6091, avenue du Parc.

Dans cette requête, le responsable hassidique qualifie l'endroit de «Nouveau centre communautaire». Des résidents qui sont passés devant le 6091 avenue du Parc pas plus tard que cet avant-midi ont vu et entendu chanter des hommes couverts de leurs châles de prière. Des enfants de cette communauté jouaient également à la porte du local (Voir photo ci-bas).















Tout ce beau monde a-t-il obtenu les permis en bonne et due forme? Pourquoi alors tout ce papier kraft partout dans les vitrines?

Combien de lieux de culte les autorités du Plateau et d'Outremont ont-elles l'intention d'autoriser par 50 mètres carrés?
Parce que plus ça va, plus le quartier ressemble à s'y méprendre à l'enclave hassidique de Boro Park, à Brooklyn, New York.


C'est peut-être pas tout à fait comme ça que nous envisageons l'évolution du «quartier qu'on rêve».

mardi 21 octobre 2008

¸LE QUARTIER "QU'ON RÊVE" 2e ÉPISODE

LA RÉPLIQUE DE BORO PARK

Après le 1er épisode, vous êtes probablement prêts à faire rebelote. Pour la deuxième fois, essayez d'imaginer à quoi pourrait ressembler votre quartier dans quelques années.

Puisque nous sommes en pleine fête des souccahs, nous avions l'intention de vous présenter cette photo de Sukkah Depot prise à Boro Park (Brooklyn), à deux pas de la
14th Avenue.


Nous avions pensé remplacer la vitrine du Rona de l'avenue du Parc (près de Bernard) par celle que nous vous présentons ci-haut. J'étais persuadé que pour quelques années encore, il s'agirait d'un exercice de science-fiction.

Or quelle ne fut pas notre surprise lorsqu'un résident d'Outremont nous est arrivé avec des photos qu'il a prises durant la campagne électorale qui s'est terminée la semaine dernière.


Regardez un peu ce que l'on annonce sur cette grande banderole unilingue qui tapisse la vitrine d'un commerce de l'avenue du Parc, au nord de Bernard:

Kney- Soof Mehadrin SukkahDepot
available here


Bye! Bye! Science-fiction!











Ce vendeur de souccahs a pour voisin une poissonnerie cachère qui, au moins, affiche dans les deux langues, quoique sans prédominance du français.










Mais en continuant sa marche un peu plus au nord sur l'avenue du Parc, ce résident a eu une autre surprise de taille.

Au coin de Parc et Van Horne, il a remarqué un commerce aux vitrines recouvertes de papier kraft. Les autorités du Plateau y auraient-elles autorisé l'établissement d'une autre synagogue? Collée sur la porte d'entrée, on retrouve cette affichette en hébreu (cliquer sur la photo).

Élus du Plateau, ouvrez grand les oreilles! Plusieurs citoyens ont avoué y avoir été témoins d'une activité très inhabituelle depuis plus d'un mois. De nombreux hassidim y entrent et en sortent comme dans un moulin. L'immeuble a pourtant toutes les apparences d'être en pleine rénovation. L'est-il ou fait-on semblant qu'il l'est? Ça ne serait peut-être pas mauvais que vous relisiez les propos que tenait M. Jean-Louis Roy, le président du Centre international des droits de la personne et du développement démocratique, pas plus tard que le 23 juillet dernier.


Eh! puis, dites-nous, messieurs, dames les élus du Plateau. Avez-vous oublié qu'une très grosse synagogue fondamentaliste a été ouverte en grandes pompes il n'y a même pas dix mois à un petit coin de rue de là? C'était juste au coin de Van Horne, entre Hutchison et Durocher.
Rappelez-vous. Cette saga de huit ans avait été ponctuée d’arrêt des travaux, de non-respect des normes de construction, de révocation de permis et d’actions judiciaires. S'apprête-t-on à revivre un "remake" de ce cauchemar? Les citoyens veulent de la transparence, pas des coups fourrés sous la table. Dites-nous MAINTENANT ce qui se passe dans cet immeuble.

Puisqu'on y est... Certaines personnes racontent qu'il se passerait
peut-être quelque chose de pas trop catholique juste de l'autre côté de l'avenue du Parc. Le 6091, avenue du Parc, cela vous dit-il quelque chose?

lundi 20 octobre 2008

LA MISE EN DEMEURE DES CITOYENS FLOUÉS

Le 29 septembre dernier, grâce à la complicité des autorités municipales, un groupe de fondamentalistes religieux a cru qu'il avait enfin le feu vert pour l'agrandissement de son lieu de culte pourtant situé dans un secteur dont le zonage est strictement résidentiel.

En empêchant la moitié des résidents de la rue Hutchison directement affectés par cet agrandissement de se prononcer, les élus d'Union Montréal pensaient pouvoir tuer dans l'oeuf
l'opposition à cet agrandissement. C'était sous-estimer le ras-le-bol et l'indignation des citoyens.

Un résident de la rue Hutchison qui s'était vu nier le droit de signer le registre a donc mandaté la firme d'avocats Crochetière Pétrin
pour contester la légalité du processus référendaire.

Sur quelle base les avocats allaient-ils agir? C'est simple. L'arrondissement du Plateau et la Ville de Montréal ont directement contrevenu aux dispositions de la Loi sur l'aménagement
et l'urbanisme qui prescrit l'obligation de consulter les résidents des zones limitrophes lorsque la municipalité se prévaut de son pouvoir de réglementation par zone. Bref, ce n'est pas parce que les résidents qui vivent du côté ouest de la rue Hutchison ne font pas partie du Plateau qu'on pouvait les écarter du processus référendaire.

Le 3 octobre 2008, donc, un avocat de la firme Crochetière Pétrin a signifié une mise en demeure à la Ville de retirer le permis émis aux dirigeants du lieu de culte et de reprendre le processus de consultation des citoyens en tenant compte des zones limitrophes (comprendre les citoyens habitant du côté d'Outremont).

Le 6 octobre dernier, lors de l'assemblée du conseil d'arrondissement du Plateau, les autorités du Plateau ont annoncé que les avocats de l'arrondissement allaient répondre à la mise en demeure.

Nous attendons cette fameuse réponse qui, si elle ne nous satisfait pas, sera suivie d'autres procédures judiciaires. À bon entendeur, salut!



jeudi 16 octobre 2008

LA SALLE DE PRIÈRE DU RABBIN FANTÔME

Au fil des dernières années, les propriétaires de la synagogue du 5253 Hutchison ont causé de très nombreux problèmes aux autorités municipales et au service des Permis et inspections du Plateau Mont-Royal. Quand ce n'étaient pas les pompiers qui étaient appelés sur les lieux pendant les travaux illégaux, c'étaient les inspecteurs qui se présentaient - parfois sous escorte policière - pour tenter de mettre fin à des irrégularités. Dès que les inspecteurs avaient le dos tourné, les dirigeants de la synagogue faisaient déchirer les ordonnances de cessation des travaux et ordonnaient à leurs travailleurs de continuer de plus belle.



En 2007, en dépit de la mauvaise foi patente des propriétaires de cette synagogue longtemps contestée, le service des Permis et inspections du Plateau a tout de même délivré aux administrateurs de la synagogue un permis pour permettre aux hassidim d'aménager une salle de prière au deuxième étage de la synagogue.

Lorsque nous avons avisé le chef de division du service des Permis et inspections du Plateau, M. Pierre-Paul Savignac, des travaux qui étaient entrepris au deuxième étage sans qu'un permis soit affiché aux fenêtres de l'immeuble, ce dernier nous a admis leur avoir accordé un permis.

Sur quelle base son service avait-il délivré ce permis? Au téléphone, M. Savignac avait été on ne peut plus clair: «Les propriétaires de la synagogue nous ont dit que le rabbin qui habitait le deuxième étage souhaitait avoir une salle de prière à sa disposition. C'est pour cette raison que nous avons accordé le permis».

En entendant le motif évoqué par les administrateurs de la synagogue, nous sommes restés bouche bée. Plusieurs résidents de la rue Hutchison peuvent témoigner du fait qu'aucun rabbin n'habitait le deuxième étage. De mémoire d'homme, on ne se souvient même pas d'y avoir aperçu un rabbin y passer une nuit.

Voici le couple de locataires du 2e
qui profite d'un rayon de soleil
de février 2005 pour siroter un
bon café et lire le journal
en compagnie de leur rejeton.

En fait, depuis au moins 2004, les locataires du 2e étage ne sont même pas hassidim. Pour vous en convaincre, voici une série de photographies prises entre le 6 février 2005 et le 1er avril 2007. Si vous y reconnaissez l'attirail d'un rabbin, faites-nous signe. Une fois que vous en aurez pris connaissance, nous poserons la question qui tue:

Allez-vous révoquer le permis et exiger qu'ils redonnent une vocation locative au 2e étage du 5253 Hutchison?













Ce n'est pas tous les lendemains de shabbat qu'un «rabbin» gratte du Bob Dylan au-dessus de sa synagogue. Ici, le 17 avril 2005.


















Le 3 juillet 2005, jour du Seigneur, on se la coule douce. On flatte Minou qui ronronne sur nos genoux et on fait des mots croisés sur le balcon


















Ménage d'automne. Et vous, si vous vouliez nettoyer l'intérieur de votre voiture, iriez-vous demander au rabbin de brancher votre aspirateur par la fenêtre du sous-sol de sa synagogue?





 C'est le 1er avril 2007 que les locataires du 2e étage de la synagogue doivent débarrasser le plancher pour aller loger ailleurs. Comme on peut le constater, le couple qui y vivait n'y faisait pas du camping.
Cuisinière, frigo, laveuse... il faut tout sortir, y compris les plantes vertes empotées. Quelle idée aussi que d'habiter un deuxième étage!






 



 Les gros morceaux, c'est dur sur le dos des amis qui n'ont pas l'habitude des gars du Clan Panneton!


 










Après les pièces de résistance, les petites boîtes et les souliers jetés sur le dessus des bacs en plastique annoncent la fin du calvaire.



Heureusement, quand tout le monde met la main à la pâte...






 






... on n'oublie rien. Même pas la planche à repasser








Maintenant, dites-nous, M. Savignac, Mme Fotopulos et M. le maire Tremblay...  Si les dirigeants de cette synagogue vous ont menti pour obtenir ce fameux permis de faire une salle de prières au 2e étage, que comptez-vous faire?

Révoquer le permis et exiger qu'ils redonnent une vocation locative au 2e étage?  N'est-ce pas ce qu'il serait logique de faire? Après tout, le deuxième étage ne jouit pas d'un droit acquis en tant que synagogue ou salle de prière.

Ayant servi de logement d'habitation pendant plusieurs années, ses propriétaires ne peuvent décider de le transformer en salle de prière dans un endroit zoné exclusivement résidentiel. 


Permettre une telle transformation reviendrait à autoriser l'agrandissement de cette synagogue en contravention flagrante du règlement de zonage en place. 

Les propriétaires de cette synagogue ont littéralement «bypassé» le processus référendaire qui aurait dû s'appliquer si les autorités étaient éventuellement venues à la conclusion qu'une dérogation aurait pu être envisageable à cet endroit. Allez-vous enfin sévir ou tendre l'autre joue en vous excusant?

Contacté par téléphone ce matin, un M. Savignac agacé nous a simplement dit que si nous voulions nous opposer à ce permis émis pour cette nouvelle salle de prière, il nous fallait composer le 311. Que voilà un chef
de division du service des Permis et inspections du Plateau qui en a manifestement sa claque de devoir jongler avec l'avalanche de problèmes que lui vaut cette synagogue récalcitrante.

mercredi 15 octobre 2008

LA CONFESSION D'ELIEZER FRANKFURTER

Le 10 octobre dernier, je me suis rendu au palais de Justice de Montréal pour me défendre contre la poursuite civile que m'ont gracieusement prodiguée Messieurs Michael Rosenberg, Martin Rosenberg et Alex Werzberger.

Ces très respectables hommes d'affaires et éminents membres de la communauté hassidique soutiennent que je salis leur réputation proverbiale en les accusant faussement de ne pas respecter les lois et règlements municipaux en vigueur. Ce faisant, je me serais rendu coupable de propos diffamatoires et possiblement antisémites. Des propos qu'ils qualifient d'autant plus odieux qu'ils s'adressent à des êtres qui, à les croire, se consacrent corps et âme à cultiver et promouvoir l'harmonie et la bonne entente entre les différentes communautés qui cohabitent sur le territoire de Montréal.

L'harmonie et la bonne entente en question nous avaient été démontrées de façon patente le 26 mai dernier dans le cadre du reportage diffusé au téléjournal de Radio-Canada. Le journaliste Alain Picard nous entretenait sur les synagogues illégales qui ont pignon sur rue dans notre arrondissement.

Dans ce reportage, Eliezer Frankfurter, le beau-frère de Michael Rosenberg, jurait que les lois étaient sacrées et qu'aucun rabbin n'accepterait d'y contrevenir. Souvenez-vous qu'à peine quatre jours après avoir tenu ces propos policés, j'avais surpris Eliezer en train de se stationner en infraction juste devant ma porte.

Cliquer sur la flèche pour visionner le vidéo

Hors du champ de la caméra de Radio-Canada, ses beaux principes avaient tout à coup pris le bord. Frankfurter avait été filmé avec un appareil photo bien en vue.

Je suis aujourd'hui en mesure de vous présenter ce petit vidéo où Eliezer Frankfurter admet que l'attitude de Martin Rosenberg constitue un problème et que son propre comportement relève de l'égoïsme. C'est Eliezer lui-même qui s'en confesse. Voilà encore un autre document que je pourrai amener au tribunal pour prouver que ce que je dis des plaignants, loin d'être de la diffamation, n'est que pure vérité.






Si vous êtes bien attentifs, vous verrez apparaître un instant Martin Rosenberg, le très respectable homme d'affaires hassidique qui, après avoir laissé sa voiture stationnée en double pendant plus d'une demi-heure au milieu de la rue, repart tout bonnement sans même envoyer la main à son oncle Eliezer qui se trouvait en ma compagnie.

samedi 11 octobre 2008

UN JUGE ET SON INCONFORT: LES TOLÉRANCES IMPOSÉES PAR LA LOI

En 1991, l'honorable juge Adrien Paquette accordait une entrevue à Alain Tittley, alors à l'emploi de L'Express d'Outremont (aujourd'hui, chef de la division des communications de l'arrondissement d'Outremont).

Dans le cadre de cet entretien, le premier magistrat
de la Cour municipale d'Outremont parlait de sa profession. Interrogé sur ce qu'il considère le plus inconfortable dans le travail qu'il exerce, le juge Paquette a fait cette révélation : «La seule chose qui me soit difficile dans l'exercice de mon travail, ce sont les difficultés que nous rencontrons parfois avec le public. Il arrive que des circonstances atténuantes aient un effet sur le jugement que je rend [sic]. Le citoyen qui est condamné ne comprend pas toujours pourquoi son voisin a été acquitté pour une infraction semblable. Quand certaines personnes de religion juive orthodoxe viennent contester une contravention, par exemple, et que je dois les acquitter à cause des tolérances qui me sont imposées, je suis en mesure de comprendre la colère des gens. Que voulez-vous, il y a des dispositions de la loi qui exemptent certains citoyens de leurs responsabilités à cause de leur affiliation religieuse.»

Tout récemment, pour prouver que sous son règne, la suprématie du droit s'applique à tous ses sujets dans distinction, Marie Cinq-Mars avait avoué qu'elle vérifiait personnellement les constats d'infraction qui sont émis.

Que la mairesse perde son précieux temps à faire ce petit boulot de commis de bureau est déjà la preuve qu'elle ne met pas ses priorités à la bonne place. D'autre part, même si on croyait un instant qu'elle faisait ce petit exercice de rond-de-cuir, qu'est-ce que cela pourrait bien prouver en fin de compte? Pas grand chose, malheureusement.

Marie Cinq-Mars pourra bien passer 100 heures par semaine enfermée dans son hôtel de ville que cela ne changera rien au problème. Car il faut que vous sachiez que les billets de courtoisie ne sont que la pointe de l'iceberg dans le scandale des «Deux poids, deux mesures».

Alain Tittley qui travaille à ses côtés et qui avait interviewé le juge Paquette à l'époque aurait pu le lui dire.
Sa petite comptabilité à la pièce ne permettra jamais de savoir
combien de citoyens «d'affiliation religieuse» ort
hodoxe (comme le disait le juge Paquette) ont bénéficié de la clémence de la sécurité publique qui prend ses ordres de l'hôtel de ville. Car pour un billet de courtoisie placé sous un essuie-glace, combien de billets n'ont tout simplement pas été donnés alors que les véhicules étaient en infraction?

Vous en voulez un exemple concret?
Pas plus tard que le 31 juillet 2008, alors qu'il se rendait à vélo au YMCA de l'avenue du parc, M. Georges Fernandez, un citoyen d'Outremont, a aperçu un agent de la Sécurité publique en train d'apposer une contravention sur une Jetta stationnée illégalement au coin des rues Saint-Viateur et Hutchison.

Étonné de voir que l'agent se préparait à quitter les lieux sans avoir donné une contravention à une autre voiture stationnée juste devant la Jetta, M. Fernandez a abordé l'agent. Il lui a demandé pourquoi il ne donnait pas aussi une contravention au véhicule appartenant manifestement à un membre de la communauté hassidique. L'agent, pressé de partir, lui a simplement dit que le véhicule qui se trouvait à quelques centimètres devant la Jetta n'était pas sur son
«territoire».
Et il a filé sans autres explications.

M. Fernandez (qui nous a autorisés à révéler son identité) a pris en note le numéro de plaque de la voiture qui a bénéficié d'un passe-droit, de même que le numéro de la voiture de patrouille. Il a porté plainte à la Sécurité publique d'Outremont qui a dit qu'elle s'occuperait de la plainte. M. Fernandez ne sait pas ce qu'il est advenu de sa plainte.
Vous avez des exemples comme celui-ci? Faites-nous en part en même temps qu'aux autorités complaisantes.

Pendant ce temps-là, le 24 septembre 2008, nos amis de la Sécurité publique s'acharnaient sur au moins un véhicule de Communauto, le service de partage automobile qui contribue au désengorgement de nos rues.

Le coffre à gant de ce véhicule immatriculé FBM8540 regorgeait de contraventions. Le véhicule était pourtant stationné du côté est de la rue Querbes, tel que le prévoit l'entente passée entre Communauto et la Ville. Alors, pourquoi un tel acharnement déplacé? Trouvez l'erreur.



mercredi 8 octobre 2008

LA PULSION DU BOIS DE CHAUFFAGE

Une fois n'est pas coutume. Le 5 octobre dernier, lors de l'assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont, Marie Cinq-Mars a été très claire. Elle l'avait d'ailleurs déjà annoncé le mois précédent: Les citoyens qui vont s'amuser à faire du bran de scie avec ses beaux arbres ne seront pas sortis du bois. Les amendes seront salées. Un orme averti en vaut deux!



Pourtant, dans les premiers jours
d'octobre, un arbre mature de plus de 25 pouces de circonférence a été abattu à la tronçonneuse dans une cour arrière de la ruelle Hutchison, entre Saint-Viateur et Fairmount. L'histoire ne dit pas si c'est parce que l'arbre commençait à perdre ses feuilles d'automne, si c'est parce qu'il faisait crochir la vieille clôture de planches mal entretenue ou encore parce qu'il faisait craqueler l'asphalte de l'entrée d'auto du citoyen, que ce dernier a décidé de passer à l'acte. Plus surprenant encore, il semble que l'arrondissement d'Outremont lui ait accordé un permis pour abattre le seul arbre qui subsistait. Trouvez l'erreur et demandez des comptes, citoyens!

Ce n'est malheureusement pas la première fois ces derniers mois qu'un arbre mature est abattu à moins de 150 mètres de distance. Souvenez-vous du
tumulte qu'a causé Michael Rosenberg cet été lorsqu'il a sorti la hache de guerre pour faire abattre un arbre tout à fait sain devant sa synagogue du 5253 Hutchison. C'était le 18 juin dernier.
D'ailleurs, nous voudrions signaler à M. Rosenberg que le chicot qu'il a fait planter à la sauvette le jour même de son délit vert a vraiment l'air en mauvaise forme. Ses feuilles jaunissent et commencent à tomber.

Peut-être devrions-nous lui suggérer de repasser un petit coup de tronçonneuse. Ça ferait plus propre, ne trouvez-vous pas?

Mais il ne faudrait pas lui en vouloir de s'en prendre aux arbres comme il le fait. Il nous est apparu, cet été, que sa pulsion du bois de chauffage pourrait bien remonter aux temps immémoriaux et qu'elle soit liée à la filiation.






En effet, c'est lors d'une visite au Metropolitan Museum of Art de New York que nous avons trouvé certaines caractéristiques ancestrales qui pourraient bien s'avérer latentes pendant de nombreuses générations avant de réapparaître spontanément.

Examinez bien le détail de cette peinture retrouvée sur un sarcophage plusieurs fois millénaire. Il pourrait s'agir d'un lointain ancêtre de Michael Rosenberg qui, accablé par la domination égyptienne, s'enfuyait du pays pour se rendre en terre promise. Pendant les 40 ans passés à errer dans le désert avec Moïse comme guide, il n'a eu d'autre choix, pour survivre, que d'abattre des arbres pour faire cuire sa maigre pitance.
Tout s'expliquerait enfin!