mercredi 30 avril 2008

LA MANNE VENUE DU CIEL







Joyeuse Aïd al Kâbir


Nous ne savons pas si Madame la Mairesse d'Outremont a lu l'article publié dans La Presse de lundi dernier sous le titre Le marché méconnu des aliments halal. Elle aurait tout intérêt à en prendre connaissance. Elle verrait qu'il y a un très grand avenir pour les passe-droits à la réglementation municipale pour motifs religieux.

cliquer sur la photo pour lire l'article

Imaginez. Au Québec, il n'y a que 35 000 adeptes assidus des préceptes de l'alimentation cachère. Ça occupe pourtant à plein le service des passe-droits de l'arrondissement.

En pourcentage, les musulmans qui respectent scrupuleusement les prescriptions halal ne doivent pas être beaucoup plus nombreux que leurs frères juifs. Il y a tout de même une différence. Les musulmans sont près de 1,6 milliard dans le monde et leur croissance démographique n'a rien à envier aux plus prolifiques familles hassidiques d'Outremont, de New York, voire d'Israël.

La valeur des produits halal n'est estimée à rien de moins que 580 milliards de dollars. Bien sûr, à l'échelle internationale, le Québec ne pèse pas très lourd, mais considérant le chiffre astronomique, il est difficile d'imaginer que notre arrondissement ne puisse pas décrocher sa petite part du gâteau. Pensez-y! Il faudrait très certainement embaucher plein de fonctionnaires au service des accommodements religieux. De mémoire de chrétien, nous n'aurions jamais enregistré un tel boum de l'emploi à Outremont. Ça fonctionnerait en grande!

Bien sûr, tout n'est jamais parfait. (cliquer sur la photo) Il faudrait bien accepter un petit désagrément. Mais dites-nous, trouvez-vous que cela ferait une si grande différence
avec ce à quoi nous sommes déjà confrontés à l'heure actuelle?

Allez! Pensez aux jobs et fermez les yeux. Qui sait... cela vous permettra peut-être à vous aussi de voir la lumière qui illumine les ultrareligieux qui vous entourent.

dimanche 27 avril 2008

LES OEUFS DE PÂQUES À DEUX JAUNES


פסח כשר ושמח
Happy Passover (Part III)


Ce n'est pas sans raison que la mairesse d'Outremont s'était montrée si fière de pouvoir coiffer son voisin du Plateau dans la course municipale au recyclage. La récupération, c'est de l'or en barre.
Chaque morceau de carton récupéré, chaque feuille de papier vélin détourné de la poubelle, chaque pelure de banane compostée, c'est la planète qui prend une belle bouffée d'air pur. Et que dire de ce sentiment que l'on peut éprouver en pensant que l'on fait partie de la race des alchimistes qui transforment les immondices en or.





Marie Cinq-Mars se félicitait récemment des efforts accomplis auprès de la secte hassidique à propos de l'accroissement du taux de recyclage de l'arrondissement. Réalise-t-elle seulement que grâce à certains membres de cette communauté, elle pourrait faire du deux pour un avec les mêmes déchets?
En plus de redonner vie aux déchets cachères de l'arrondissement, la mairesse devrait profiter du règlement qui prévoit une amende de 100 $ contre tous ceux qui balancent leurs détritus au beau milieu des ruelles, un, deux, voire trois jours avant la date et l'heure permise. Bref, ce serait un peu comme posséder des œufs à deux jaunes!

Pensez donc la bonne affaire! Juste pour le tronçon de ruelle entre Fairmount et Saint-Viateur, Marie Cinq-Mars aurait pu percevoir 1 500 $ de la part des contrevenants. Cela respecterait le principe du pollueur payeur.
Ah! si seulement elle avait à cœur de faire appliquer la loi sans discrimination, elle remplirait vite sa cagnotte. Cela lui donnerait déjà une très bonne « partance » pour pouvoir traîner jusqu'en Cour suprême, s'il le faut, tous les dirigeants irréductibles qui font fi des règlements de zonage, par exemple. Elle pourrait presque même pouvoir s’offrir les services du beau Julius.

P.-S. : Si Madame la Mairesse souhaite faire respecter le règlement 1104-14 sur les heures et les jours où il est permis de déposer les ordures ménagères à la ruelle, elle n’a qu’à nous donner un petit coup de fil. Nous avons les preuves et les adresses
civiques des coupables d’incivilité. Ce serait bien plus payant que Loto-Québec et quel beau geste pour la planète Outremont que la première dame dit tant chérir!

mercredi 23 avril 2008

PÈLERINAGE AVORTÉ

Bulletin spécial


Nous venons d'apprendre qu’en 2007, deux ans après la première escapade de 15 élus, fonctionnaires, policiers et membres de la CCPRI*
dans trois enclaves hassidiques de New York, le lobby hassidique qui était magnifiquement représenté au sein de cette commission aurait proposé un deuxième séjour dans les terres saintes de la secte ultraorthodoxe américaine.

Le conseiller municipal Louis Moffat qui est toujours le président de cette commission aurait été ouvert à l’idée de récidiver. Les tractations et négociations entourant ce deuxième pèlerinage auraient toutefois avorté à l’automne 2007, à la suite du dépôt du dossier de destitution du lobbyiste hassidique Michael Rosenberg à la séance de l'assemblée du conseil du 1er octobre dernier.

C’est quand même triste pour tout ce beau monde qui semblait y avoir pris goût et qui, une fois encore, aurait pu revenir la tête et les valises débordantes d’idées à implanter dans notre arrondissement en manque de religiosité.

Consolons-nous tout de même en pensant qu’ils trouveront bien une autre façon de se serrer la ceinture et de respecter religieusement leur frugal budget de 200 $ par personne pour une escapade de deux jours dans une autre belle destination riche d’enseignement pour l’arrondissement.

* Commission consultative permanente sur les relations intercommunautaires

mardi 22 avril 2008

LES AUTOS DE PÂQUES

פסח כשר ושמח
Happy Passover (Part II)

Il n'y a pas que les ordures ménagères d'une caste de citoyens à part qui jouissent
d'un statut particulier dans les rues et ruelles de l'arrondissement.

Cela fait des
années que les Outremontais voient pendouiller sur les pare-brise de certains véhicules des permis spéciaux autorisant leurs propriétaires à stationner là où cela est normalement interdit au commun des résidants du quartier. Bien des gens se demandent encore ce qu'il faut bien faire pour bénéficier de ce passe-droit.
Pour en avoir le cœur net, tiens, on va le demander à la nouvelle mairesse qui, on le sait, a réponse à tout.



E
ntre temps, nous avons croqué sur le vif un petit rusé qui arbore le parchemin miracle... périmé depuis le 15 novembre 2007. Peut-être espère-t-il qu'en cette période pascale, ce dernier lui permettra de déjouer les petits bonshommes verts. Car ce résident délinquant du secteur 5 d'Outremont sait fort bien qu'en stationnant dans la ruelle séparant la synagogue Yetev Lev du fameux YMCA de l'avenue du Parc, il s'expose à une contravention.



Mais il n'y a pas que les hassidim outremontais qui peuvent profiter des largesses du service de sécurité publique de l'arrondissement. Des visiteurs du New Jersey et Dieu sait d'où encore, obtiennent des droits de stationnement exceptionnels.



Prenez le propriétaire de cette coquette Kia Sportage immatriculée dans le
Garden State, par exemple. Il s'est vu accorder le droit d'abandonner son véhicule du 18 au 28 avril 2008 dans une zone où le stationnement n'est autorisé que pour une période de... deux heures. C'est à se demander pourquoi les touristes américains se laissent encore tirer l'oreille pour venir visiter La belle province.


dimanche 20 avril 2008

LES ÉCUREUILS DE PÂQUES

פסח כשר ושמח
Happy Passover!

Il y a quelques années, ma belle-mère, en visite au Canada pour un court séjour, avait pris l'initiative, une journée avant la collecte des ordures, de déposer un sac de poubelles bien fermé dans la ruelle. Quelque temps plus tard, je recevais par la poste une contravention, gracieuseté de l'arrondissement. Les inspecteurs avaient mis le nez au fond du sac afin de trouver un indice leur permettant de relier les restes de table au citoyen fautif.
En fin de semaine dernière, peut-être en raison du temps doux, l'arrondissement au grand complet a été victime d'un embâcle d'ordures. La crue des déchets a fait sauter les couvercles des poubelles... quand poubelles il y avait! Les ruelles ont été littéralement inondées d'immondices.

La ruelle Hutchison-Durocher, dimanche matin, entre Fairmount et Saint-Viateur.





C'est
ici (photo 2) que l'on réalise pleinement que les ailes de dinde au BBQ, aussi cachères soient-elles, ça ne vole pas!

Dès samedi, les écureuils ont pu faire bombance. C'était buffet cachère à volonté! Où se cachaient donc les inspecteurs de l'arrondissement? De toute évidence, ils ne sont pas de service la fin de semaine.

Dommage, car ils n'auraient même pas eu à se mettre les doigts dans le caca pour identifier les coupables. Tous les sacs éventrés vomissaient les restes de fête à la porte des cours arrière.

Comment les autorités municipales peuvent-elles justifier que l'on permette à des citoyens de balancer leurs vidanges à la ruelle deux jours avant la collecte régulière des ordures? L'ultraorthodoxie hassidique impose-t-elle aux disciples de la secte de garder leur propriété exempte de
tous déchets de cuisine les jours de fête? On balance tout ça par-dessus bord où se promènent les goys et où s'amusent les enfants?

Il n'y avait même pas risque d'erreur sur l'origine des déchets. Ils ne provenaient pas de la résidence de Madame Tartempion, ni du 5 Saisons, de chez 4 Frères ou de chez PA!

Les sacs de plastique de chez Bentzys (5540 Hutchison) étaient partout légion. Un contenant d'un kilo de beurre d'arachide crémeux de marque Montreal Kosher ne trompe pas non plus, tout comme les emballages avec des inscriptions en hébreu. Va-t-on encore nous rabattre les oreilles avec les accommodements raisonnables?

Pour tous les autres citoyens, l'après Passover avait plutôt des allures de hangover!





N'était-ce pas la mairesse d'Outremont qui, il y a quelques semaines à peine, vantait le travail fait auprès de la communauté hassidique en
matière de recyclage?


Elle devra peut-être repasser pour nous convaincre de son succès.




















































L'EFFORT DE GUERRE: 1M $

À Val-Morin, pour faire respecter la règlementation sur le zonage (et se respecter elles-mêmes), les autorités municipales ont choisi de ne pas baisser la tête devant le comportement délinquant et les réticences délibérées des dirigeants de la secte hassidique.

À la guerre comme à la guerre. À la tête d'à peine
3 000 citoyens, les autorités municipales ont dû investir 125 000 $ pour faire valoir leurs droits et faire en sorte que la loi s'applique à tous sans exception ni passe-droit.

Cliquer ICI pour lire l'article

Ce litige provoqué par la mauvaise foi et l'attitude antisociale des dirigeants ultrareligieux aura coûté près de 42 $ à chaque citoyen de Val-Morin, depuis les poupons jusqu'aux vieillards en centre d'accueil.

À quoi cela équivaudrait-il à l'échelle d'un arrondissement comme Outremont qui compte 23 239 citoyens? La saignée se chiffrerait à 968 136 $. Près d'un million de dollars! En dépit du sacrifice incroyablement frustrant ,Val-Morin ne flanche pas. Elle persiste, signe et gagne!

Ça ne vous donnerait pas une petite envie d'inviter ces élus des Laurentides à venir se faire élire chez nous? Est-ce ce qu'on appelle en avoir ou pas?

jeudi 17 avril 2008

B'NAI B'RITH: L'ANTISÉMITISME SAUCE CACHÈRE

Comme il le fait depuis des lustres, le B'nai B'rith tourne et retourne compulsivement toutes les pierres des colonies à la recherche d'une molécule de racisme et d'antisionisme enfouie dans la cour de ses voisins.
Calquée sur les organisations maçonniques, la formation suprêmement conservatrice est en compétition directe avec le Congrès juif canadien en matière de lutte contre l'antisémitisme par le biais de sa Ligue antidiffamation.
Il suffit d'aborder un sujet qui a le malheur d'effleurer la communauté juive pour que « Les fils de l’engagement» (traduction de l’hébreu du terme B’nai B'rith) se lancent à vos trousses, tous crocs dehors. À un tel niveau d’engagement fanatique, on ne s’embarrasse pas de nuances. Tout est blanc ou noir. Vous êtes avec nous ou contre nous, comme l'a si bien dit George W.
Il y a une semaine (10 avril 2008), le B’nai B'rith ameutait à nouveau l’opinion publique dans un article publié dans La Presse. Selon l’organisme, en 2007, le nombre d’actes antisémites se serait accru de 28,8 pour cent au Québec et plus particulièrement durant les audiences de la Commission Bouchard Taylor.
Nous ne sommes évidemment pas en mesure d‘évaluer le niveau de racisme ambiant dans l’air, mais nous nous étonnons qu’on laisse à une organisation comme le B’nai B'rith le soin d’établir et de publier dans nos journaux à grand tirage des « statistiques » qu’il a tout intérêt à gonfler de façon alarmiste en criant « À l’agneau! »
Peut-on oublier que c’est ce même organisme luttant farouchement contre le racisme qui s’est opposé bec et ongles contre l’accessibilité du signal d’Al-Jazira en territoire canadien malgré la présence de 150 000 arabophones?
N’y a-t-il aucun journaliste capable de nuancer ou de contester les chiffres avancés comme parole d’évangile par le B’nai B'rith? N’existe-t-il aucune maison de sondage crédible, aucune étude de Statistique Canada en mesure de publier des chiffres sur la question ou, mieux encore, d’élargir la problématique à l’ensemble des communautés établies sur le territoire québécois?
Cliquer sur la photo pour zoomer

Rétrospective sur les audiences de la Commission Bouchard-Taylor
Nous ne sommes aucunement surpris que le B’nai B'rith ait qualifié de «propos antijuifs virulents» le témoignage d’un homme qui, dans le cadre de la Commission Bouchard-Taylor, avait fait état de la mise en marché des produits cachères sur nos tablettes de supermarché. C’était écrit dans le Ciel que le B’nai B'rith allait lui tomber dessus.
En revanche, nous avons été été médusés de voir le commissaire Gérard Bouchard lyncher en direct ce pauvre homme en taxant son propos de «honteusement antisémite ».
Pourrait-on, une fois pour toutes, rétablir les faits sans se faire lapider? Quel crime avait donc commis ce simple citoyen qui relatait un reportage de l’émission J.E. qu’il avait écouté sur les ondes de TVA? Lui reprochait-on de ne pas avoir un doctorat en communications publiques lorsqu'il s'est présenté devant les caméras? De ne pas être un inconditionnel de la télévision publique comme le docte commissaire Bouchard?
Si l'éminent commissaire n’avait pas entretenu ce préjugé snobinard sur ce qui se fait hors les murs radio-canadiens, il aurait pu tomber sur cet excellent reportage de TVA et comprendre ce que cherchait à faire partager ce participant lors de son passage à la commission.
Jugez donc par vous même de l'antisémitisme à gogo dont le bien-pensant commissaire et le B'nai B'rith ont coiffé ce téléspectateur condamné sans autre forme de procès et sans aucune possibilité d'appel. Pour faire la part des choses, nous vous invitons à visionner le reportage Les produits casher de l'émission J.E diffusé le 11 mai et le 9 novembre 2007. À la fois instructif et fort révélateur.

mercredi 16 avril 2008

LA RELIGION, C'EST LA SANTÉ!




Toutes sortes d'organismes religieux, aussi obscurs soient-ils, reçoivent des soins de santé gratuits lorsqu'ils sont en visite au Québec.
Lire l'article de La Presse

Heureusement que cela ne se passe pas à Outremont!








Cliquer sur la caricature pour zoomer

















Cliquer ici pour lire l'article de Lysiane Gagnon sur cet abus dans le domaine des soins de santé






mercredi 9 avril 2008

JULIUS GREY, LE JUSTICIER DANS LE GHETTO

« Il existe de petits groupes qui ne veulent pas se mêler. Ce 1 % doit être toléré. Ils sont indissolubles et il faut les laisser tranquilles. »
Julius Grey, le 28 novembre 2007 sur les ondes de RDI en direct.

Oh! Julius, Julius, pauvre Julius. Qu’est-ce qui t’arrive? Tu joues à César, ou quoi?
En portant la cause de la secte hassidique de Val-Morin en Cour suprême, le va-t-en-guerre des droits religieux franchit le Rubicon et se lance dans une entreprise aux conséquences risquées. « Alea jacta est! Le sort en est jeté! », semble-t-il scander, le sourire accroché aux bajoues replètes.

Gare au gourou!

Ce qui nous étonne, c’est de constater combien de citoyens se surprennent encore de voir l’illustre confectionneur de droits surnaturels se piquer au jeu du justicier dans le ghetto. Cliquer sur la photo.

Quelle déception pour ces gens qui étaient prêts à presque tout tolérer. Pour bon nombre, Julius Caesar vient de dépasser les bornes. Le chantre du sens civique et du respect des institutions n’est plus, mes amis. Il nous faudra changer de gourou.

Après s’être porté au secours de Michael Rosenberg (l’omnipotent roitelet de la secte hassidique d’Outremont dénoncé pour son incommensurable sens civique et son respect prodigieux de la loi des goys), voici que Julius remonte aux barricades pour défendre les « résidences d’été » des ultrareligieux du ghetto d’Outremont dont le comportement a été qualifié par les juges de la Cour d’appel de « trompeurs et dissimulateurs », sans oublier leur attitude déloyale.

Sache, Julius que si jamais ils parvenaient au pouvoir, tes clients en odeur d'ultra sainteté se transformeraient vite fait en Brutus. Car il n'y a rien qui les répugne autant que les libres penseurs et les Kid Kodak qui se dandinent à la télé décadente et qui lisent les journaux dans les restos hyper branchés. Ils t'enfermeraient à triples tours dans une cage de verre givré afin d'empêcher leurs ouailles d'être contaminées par ton esprit pernicieux et tes manières dégénérées.

Cesse de marcher au doigt et aux ficelles des intégristes religieux, Julius. Coupe les cordes de la discorde avant qu'elles ne te saucissonnent ! Faudra-t-il une séance d'exorcisme collectif pour que tu redescendes sur terre?


Cliquer sur la photo

Cliquer ici pour lire l'article intégral d'Yves Boisvert publié dans La Presse du 7 avril 2008

mardi 8 avril 2008

L'AGENCE LA PLUS SECRÈTE DE L'ARRONDISSEMENT D'OUTREMONT

Nouvelle de dernière minute. Nous avons déniché l'adresse de l’agence de voyages utilisée par nos élus pour aller passer deux inoubliables journées de pèlerinage en terres saintes hassidiques, à New York. C'était certainement le secret le mieux gardé en ville. Pourtant, l'agence se trouve à deux pas de chez vous, au 543, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Outremont (Québec) H2V 4R2. Sautez sur l’occasion et réservez à l’adresse direction.outremont@ville.montreal.qc.ca.

Faites vite! c'est pas tous les jours que l'on peut tomber sur un spécial pareil. Imaginez: 200 $ par personne incluant le transport aller-retour, l’hébergement dans un hôtel 4 étoiles avec bar ouvert, tous les repas, les visites dans les musées, les synagogues, les mairies cachères, etc. Dépêchez-vous! Les places sont limitées. Avertissement: les dames ne sont pas admises dans les autobus réservées pour ces messieurs. Elles doivent faire bus à part.

Hier soir, 7 avril, c’était soirée d’audience à la salle du conseil d’arrondissement d’Outremont. Chaque mois, les citoyens y sont officiellement invités pour faire état de leurs griefs, petits et gros. Depuis un bon bout de temps, nous nous y rendons non pas par désœuvrement, mais bien plutôt pour dénoncer les agissements tantôt douteux, tantôt inacceptables, voire carrément répréhensibles de certains élus. Nous voulons aussi attirer l’attention du public sur l’ascendant que les dirigeants d’une minorité d’extrémistes religieux ont su imposer aux autorités municipales de notre arrondissement au détriment des principes démocratiques et de l’ensemble des citoyens.

Or, une fois de plus, la tentative d’échange avec la mairesse Marie Cinq-Mars et ses conseillers municipaux s’est avérée vaine. En dépit du petit bain de foule et de la séance de poignées de mains et de sourires figés qu’elle a tenus à faire avant de monter sur le trône, la condescendance, le mépris et le louvoiement de la première dame de l’arrondissement n’ont été que plus cruellement ressentis tout au long des deux périodes de questions des citoyens. Écouter l'entrevue radiophonique avec Gilles Proulx


Après sept mois de requêtes soutenues, force est de constater que les mots, les interviews et les dénonciations publiques n’ont pas permis de faire prévaloir le bon sens et la justice dont se gargarisent les élus municipaux. Pire, les autorités cherchent à nous discréditer, à nous ridiculiser et à nier l’évidence.

En dépit des dossiers sérieux et étoffés que nous avons patiemment constitués, rien n’a bougé. Malgré toute l’énergie et toute la rigueur que nous avons déployées, l’arbitraire, la discrimination et la politique inadmissible du deux poids, deux mesures prévalent toujours au sein de notre arrondissement.

Devant cet état de fait, que faire?

Il y a deux semaines, une personne du quartier qui soutient la cause que nous défendons nous a avoué un certain malaise. Elle craignait que les caricatures que nous avons récemment commencé à publier sur ce site puissent nuire à notre crédibilité. Une crédibilité, il est vrai, que nous avons chèrement acquise au fil des mois.

Nous n’avons été nullement surpris par sa confidence puisqu’avant de décider de publier quelques caricatures, nous nous sommes nous-mêmes sérieusement posé la question. La diffusion de caricatures risque-t-elle davantage de desservir que d’aider notre cause?

Trois choix s'offrent à nous. Bien sûr, nous pourrions baisser les bras et nous résigner à vivre sous le joug d’autorités municipales et ultrareligieuses qui font la pluie et le mauvais temps en toute impunité.

Nous pourrions plutôt choisir de ne rien changer à notre façon de faire et persévérer en dévoilant, mois après mois, le résultat de nos recherches et les documents qui prouvent le bien-fondé de nos dénonciations tout en sachant que les autorités ont pris le parti de jouer à l’autruche.

Ou bien encore, nous pouvons décider de mettre plus de pression. Comment? En tablant, entre autres choses, sur la force des caricatures. Puisqu’une image vaut
1 000 mots, nous serions bien fous de ne pas en profiter. D’autant plus que les quelques caricatures publiées jusqu'à maintenant nous ont valu à ce jour d’innombrables commentaires franchement positifs.

Elles permettent de faire passer le message en quelques secondes et, le plus beau dans tout ça, c’est que les gens retiennent mieux le message visuel que les dossiers étoffés que nous avons pu leur présenter. Après tout, le temps est une denrée de plus en plus rare et les gens sont de moins en moins enclins à passer beaucoup de temps à lire.

Bien sûr, il n’est pas question de transformer nos actions en spectacle de cirque. Après tout, vous ne nous avez pas élus!

Nous présenterons ces caricatures tout en continuant à produire des articles, à présenter des documents sérieux et à alerter les journalistes qui disposent d’un effet de levier bien plus puissant.

S’il est possible de dénoncer tout en rigolant un bon coup, pourquoi diable faudrait-il que nous nous en privions? Puisque nous devons faire face à l’adversité et à l’immobilisme ambiant, la caricature nous aidera au moins à ne pas devenir de vieux grincheux aigris. Car le combat est inégal et, avouons-le, pas particulièrement valorisant. Aussi bien faire contre mauvaise fortune bon coeur. Bref, on rigolera sérieusement!

D'ailleurs, pourquoi attendre plus longtemps? Hier soir, nous avons demandé à la mairesse de nous dévoiler le détail des coûts du fameux voyage que nos élus ont fait dans les enclaves hassidiques de New York avec la complicité entendue des dirigeants du JOCC, le lobby hassidique que Marie Cinq-Mars refuse obstinément de qualifier.
Nous lui avons dit simplement ceci: « Madame Cinq-Mars, si vous êtes capable de nous prouver que vos conseillers, vos fonctionnaires et vos policiers ont véritablement fait ce périple de deux jours à New York pour 200 $ par personne incluant le transport aller-retour, l’hébergement dans un hôtel 4 étoiles avec bar ouvert, tous les repas, les visites dans les musées et j’en passe, je vous demande une chose. Donnez-nous le nom de votre agence de voyages. Nous partons tout de suite réserver des billets pour nos familles et nos voisins. Jamais une telle occasion ne se représentera plus. On va en profiter. Comme vos copains! »

samedi 5 avril 2008

VAL-MORIN: CHALETS CACHÈRES À LOUER PAS CHER


Deux chalets dans les mythiques pays d’en haut





- à 90 km à peine d’Outremont


- au cœur d’un quartier résidentiel

- à moins de sept minutes de marche d’un terrain de 186 000 pi2 zoné commercial


- acquis dans les années
1980 pour une bouchée de bagel


- voisins naïfs et bonasses


- idéal pour le Shabbat et les vacances de Sukkot


- grande bibliothèque regorgeant de littérature ultra saine


- meublé avec un goût divin


- un lit Rebbe peut être converti en deux lits Reine de Saba


- chambres à coucher des garçons dans la cave


- chambres à coucher des filles dans le walk-in


- Salle de bains sans miroirs. Mikva purificatrice (en option) pour femmes indisposées

- abondance de fenêtres givrées

- climatiseur puissant à chaque fenêtre

- toit cathédrale facilement transformable en synagogue improvisée

- balcons grillagés pour la sécurité des enfants

- animaux domestiques non acceptés

- poubelles extérieures non fournies (les ratons laveurs et les mouffettes sauvages se chargent de la récupération)

- école et coiffeur de papillotes sur place



- nombre maximum de locataires par pièce: 14


- tarif : une misère en raison des faibles moyens des locataires

- municipalité demandée en garantie avec le versement du premier loyer


Chez nous, c’est chez vous! Be our guests!
Hassid Belz, Visnitz et Satmar de New York , welcome!

vendredi 4 avril 2008

JULIUS GREY ET LES CROYANTS DE MAUVAISE FOI

Le verdict de la Cour d'appel du Québec vient de tomber dans la cause opposant la ville de Val-Morin à la secte hassidique. Et il est mordant à souhait.

Les honorables juges J. J. Michel Robert, Pierrette Rayle et Jacques Dufresne ont servi une volée de bois vert aux dirigeants de la secte de Val-Morin qu’ils ont qualifiée de « mauvaise foi ».


Les hassidim d’Outremont qui déménagent dans les Laurentides durant la belle saison ont utilisé à qui mieux mieux les «faux fuyants» et les «fausses déclarations ». Les trois juges du plus haut tribunal québécois ont considéré les comportements des ultra-religieux de «trompeurs et dissi-mulateurs», sans oublier leurs «réticences délibérées» et leur attitude déloyale. Lire le jugement

Bref, la Cour d'appel a confirmé le jugement qu'avait déjà rendu la Cour supérieure en 2005. Il est rassurant de voir que les tribunaux arrivent, dans cette cause, à des constats qui s'apparentent étrangement à ce que constatent des centaines de citoyens d'Outremont et du Mile-End depuis longtemps.

Pour paraphraser les qualificatifs du noble tribunal, cela fait des années que des citoyens dénoncent les canailleries, machinations et supercheries fallacieuses d'une toute petite minorité d'intégristes religieux qui, en plus de porter une responsabilité certaine dans la détérioration du climat social ambiant, ternissent l'image et la réputation de l'ensemble de la communauté juive qui s'est parfaitement intégrée à la société. C’est d’autant plus regrettable pour la majorité juive que les ultraorthodoxes n’ont pas plus envie de frayer avec leurs coreligionnaires qu’ils ne souhaitent entretenir des relations dignes de ce nom avec les « Goys » que nous sommes. Cliquer ici pour visionner le reportage de TQS sur le jugement

Que dire maintenant de Julius Grey, l’illustre défenseur de la veuve et de l'orphelin qui vient de décrocher le mandat de porter cette cause jusqu'en Cour suprême? Êtes-vous vraiment surpris d’apprendre qu'il veuille défendre bec et ongles les entourloupettes pour lesquelles ses protégés sont passés maîtres?

À moins que le célèbre avocat ait choisi d’œuvrer pro bono et de protéger les droits de la secte pour une somme symbolique, le coût des procédures entreprises jusqu’à maintenant par Me Grey doit certainement aller chercher dans les six chiffres. Et ça ne tient évidemment pas compte des dizaines et des dizaines de milliers de dollars supplémentaires qu’un recours en Cour suprême viendra encore siphonner.

Le plus loufoque dans cette saga qui s’éternise depuis le début des années 1980, c’est qu’un des arguments invoqués par les dirigeants ultrareligieux de Val-Morin pour refuser de se conformer à la réglementation municipale en vigueur était justement que la secte n’avait pas les 100 000 $ nécessaires au transfert de la synagogue et de l’école illégales. Mais quand il s’agit d’ignorer, de défier, et de bafouer la loi et ceux qui ont pour mission de la faire respecter, là, comme par hasard, l’argent coule à flot. C’est vraiment ce qu’on appelle la manne providentielle!

mardi 1 avril 2008

C'EST PAS UN CADEAU!


Le voyage à New York dans trois enclaves hassidiques:


La mairesse affirme qu'il n'y a pas eu de cadeaux pour que les élus puissent faire leur virée in the Big Apple






Claude Piquette et Louis Moffat: bain de foule dans une synagogue de l'enclave hassidique de Kiryas Joel
cliquer sur la photo












Voici comment les élus en goguette à New York ont réussi à ne pas dépasser leur budget de 200$ par personne pour 40 heures de voyage, tout inclus.

cliquer sur la photo