dimanche 21 février 2021

LES FINS FINAUDS FINIS!


Vous connaissez le principe du Pikuach nefesh ? Noooon? פקוח נפש, ça ne vous dit vraiment rien? Ouain, ça commence mal. Essayez quand même de le retenir parce qu’en plus d’être une des plus nobles prescriptions humanistes encodées dans la Torah, c’est saprément utile. Surtout par les temps qui courent.

«Veiller sur une âme», c’est le commandement qui dicte que la sauvegarde de la vie humaine a préséance sur pratiquement tous les interdits religieux. La loi de Moïse est claire. Qu’importe si vos chances de sauver la vie de quelqu’un sont faibles, ça urge plus que de respecter le jour sacré du repos. Les exégètes soutiennent que même si vous avez entre les mains un médicament expérimental à l’efficacité douteuse (pensons à l'hydroxychloroquine du professeur Raoult, par exemple) vous ne devez faire ni un, ni deux. Vous sautez dans votre Dodge Grand Caravan avec vos comprimés, la pédale au fond jusqu’au chevet du malade. Au diable le sabbat!

Forts de cet enseignement, vous comprendrez qu’en début de pandémie, le communiqué de presse du Conseil des Juifs hassidiques du Québec (CJHQ) avait tout pour rassurer la population.

«Nous nous conformons aux lois divines et terrestres 
qui nous commandent en premier de préserver la vie. 
Nous continuerons à prier avec l'ensemble des Québécois 
pour que notre pays puisse passer à travers ces difficiles épreuves.» 

La belle affaire, toi! Près d’un an après la déclaration d’urgence sanitaire, les policiers sont encore et toujours forcés de jouer au chat et à la souris dans les écoles et les ruelles du Plateau et d’Outremont. 

Quand on n’a pas affaire à des mariages clandestins derrière des vitrines de papier Kraft, ce sont des rassemblements illégaux de fidèles obsessifs compulsifs. Des zélotes qui n’hésitent même plus à foncer sur les agents des forces de l’ordre en crachant et en les traitant de l’autre «N word». Qui aurait cru qu’un jour, les policiers auraient été forcés de recourir à l’escouade de la Moralité pour rétablir l’ordre au sein d'une secte ultra vertueuse! 

Sachant depuis longtemps que l’attaque est la meilleure défense, la bande des Quatre, (Mayer Feig, Max Lieberman, Abraham Ekstein, Schrage Muller) et trois autres congrégations hassidiques sont montées aux barricades criant à la persécution millénaire sur toutes les tribunes.

Les fantomes du Parlement:   Abraham Ekstein, Mayer Feig, Max Lieberman, Schrage Muller. Superbe timing pour la table de bon voisinage de Tomlinson.

Au moment où les hassidim s’adressaient aux tribunaux pour obtenir le droit d’accueillir dix fidèles par salle plutôt que par synagogue, ils informaient la SPVM qu’ils ne respecteraient pas les mesures sanitaires. C’est fou comme le Pikuach nefesh a vite pris le bord!

Encore plus outrageant, les dirigeants hassidiques ont renouvelé leur menace de violer le décret dans le libellé même de la requête en injonction sur laquelle l’honorable juge Chantal Masse devait se prononcer. Elle n’en est d’ailleurs pas revenue de cet ultimatum provocateur lancé au gouvernement.





On peut comprendre son étonnement. Contrairement à nous, la juge de la Cour supérieure n’avait probablement jamais été témoin des méthodes de victimisation, de chantage, d’intimidation et des menaces auxquelles les pieux hommes nous ont habitués au fil des années.

Les représentants musulman et catholique de la Table de concertation interreligieuse ont affirmé qu’il était très clair pour eux que la limite de dix personnes s’appliquait aux immeubles, pas au nombre de portes. Il faut croire que nos anges des ténèbres sont durs de la feuille. Aucun d’entre eux n’a saisi ce que tous les autres ont compris du premier coup?

En fait, ce n'est pas tellement qu'ils ne comprennent pas. Ils ne supportent tout simplement pas qu'on ne capitule pas devant leurs exigences. 

Si les dirigeants hassidiques ont décidé de boycotter la table interreligieuse, c'est qu'ils avaient plus à gagner en mettant tout leur poids à une autre table de concertation. Une table ségréguée où seules les composantes de confession juive se retrouvaient entre elles.

En lisant les évènements relatés dans le jugement sur l’injonction provisoire, on a une petite idée de ce qui s’est passé autour de cette table de concertation parallèle.

Il semble que nos lobbyistes soient parvenus à administrer une superbe clé de bras au cool Dr David Kaiser, chef médical à la Direction de santé publique de Montréal. Si bien qu’entre le 23 et le 24 janvier 2021, le pauvre docteur qui siégeait à la table juive a fait un 180 degrés dans son interprétation des directives et leur a finalement ouvert tout grand les portes (de service!) des synagogues. Qu’est-ce qu’on ne dirait pas sous la torture, n’est-ce pas? Entre temps, on apprend au paragraphe [96]  du jugement, que Kaiser n’a pas consulté ses supérieurs à la Direction de la santé publique avant d’ouvrir les vannes. Ça sent le coup fourré à dix lieux (de cultes) à la ronde.


Le Bobov Mayer Feig et le Satmar Abraham Ekstein. Qu'ils viennent de New York, d'Argentine ou d'ailleurs, les activistes hassidiques n'ont pas que la barbe et les rouflaquettes en bataille. Partout dans le monde, les fous d'Abraham veulent imposer leurs diktats et leur loi. Partout, ils soulèvent le tollé et l'indignation.

Comment ne pas rigoler quand on entend Abraham Ekstein soutenir sur les ondes de Radio-Canada  qu’ils ne savent plus sur quel pied danser avec toutes ces modifications de décrets. On pourrait les croire s’ils nous parlaient de Rumba, de Mambo ou de Salsa, mais certainement pas quand il est question de Mitzvah Tantz (danses des mariages hassidiques) que leurs ouailles n’ont pas cessé de pratiquer même au temps du coronavirus.

N’ayez crainte. Ces joyeux noceurs n’ont pas attendu la volte-face de Kaiser du 24 janvier dernier pour se gosser une directive à leur goût. 

Souvenez-vous de Mayer Feig, le soir de l’Halloween dernier. Pendant que la police était débarquée à la synagogue derrière le YMCA du Parc et que quelques 40 de ses disciples hors-la-loi se sauvaient à toutes jambes par la ruelle, nous l’avions surpris répétant qu’ils avaient droit à 25 fidèles par salle et par porte. Cliquez ICI pour le voir et l'entendre dire.

Mayer Feig devant une de ces «portes» de la synagogue du 5555 Hutchison d'où sortent encore des hassidim après la descente de police.

Luc Ferrandez, l’ancien maire du Plateau qui a souvent eu à se coltailler avec eux ne s’en laisse plus compter. «C’est très difficile d’en arriver à des ententes avec les hassidim parce qu’ils réinterprètent constamment la loi en fonction de leurs besoins… [Ils se disent] ça, c’est la loi, maintenant qu’est-ce qu’on peut faire pour la contourner ? Dès que tu oublies une virgule quelque part dans un texte qui leur permet de faire quelque chose qui est contre l’esprit de la loi, ils vont le faire. » Ce n’est pas François Legault qui contredira Ferrandez sur les manigances de ces «fins finauds» 

Originaire d’Argentine, Abraham Ekstein est un Satmar tout comme l'arrogant et dur à cuire Max Lieberman qui fait toujours face à une accusation de manoeuvre dolosive (fraude)

Interviewé par Paul Arcand sur la question des écoles hassidiques demeurées ouvertes alors que toutes les écoles du Québec étaient désertées, Ekstein qui est pourtant le président de l’Association hassidique juive pour l’enseignement à la maison a prétendu ne pas être en mesure de parler de ce dossier… sauf pour dire que «les administrateurs ont interprété la directive de façon plus permissive que le gouvernement». Encore de l’enfirouapage, quoi! Ça ressemble comme deux gouttes d’eau au traficotage que décrivait Ferrandez à Patrick Lagacé.

Pour ajouter l'injure à l'insulte (à l'intelligence), le CJHQ dont Ekstein est un administrateur patenté n'a pas hésité une seconde à accuser le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, «de se servir de la communauté hassidique comme bouc émissaire en envenimant inutilement le climat social». Ils n'ont vraiment peur de rien!

Dans les médias, Ekstein a également dénoncé «la réaction totalement disproportionnée des policiers» avant de nous tartiner qu’«il n’y avait pas de personnes armées, pas de gangs, pas de drogue. Juste des prières 
[dans ces synagogues]». Abrahaaaam? Tu oublies juste une chose. Le virus. Un virus que vous répandez, entre autres, en postillonnant vos prières à haute voix et en gang, quand ce n’est pas en meutes virulentes. Nous faire avaler des couleuvres une fois de temps en temps, ça peut aller, mais des boas...

En passant, on aimerait bien qu'Abraham ou un de ses complices nous fasse visiter leurs fameuses synagogues à portes multiples. Avez-vous déjà vu ça, vous, des portes de secours qui ne servent qu'à évacuer une pièce unique? Une pièce qui ne doit donner accès à aucune autre partie d'un édifice? Si de tels niques à feu existaient, il faudrait leur interdire d'y mettre les pieds. On le répète: la 489e mitzvah est très claire: «Ne pas se tenir inactif si la vie d'une personne est en danger».

Sans la prière, finit par confesser Ekstein, la vie est impensable et n'a aucun sens. Comment pourrait-il en être autrement quand ils enfoncent 613 commandemens dans le coco de leurs rejetons captifs depuis leur première dent de lait? Il y a certainement de quoi être victime d'un méchant sevrage quand le robinet à prières se referme subitement. On devrait peut-être leur proposer un palliatif. En attendant l'arrivée du Messie de Pfizer, les boys, une petite shot de benzodiazépine, ça ne vous tenterait pas? 

Parce que là, là, il va falloir vous calmer un peu et respirer par le nez. Avec tous vos sparages et vos délires des derniers mois, Philipe Tomlinson a même été forcé d'annuler  la première réunion de sa fameuse table de concertation sur le bon voisinage qui nous coûtera pas loin de 75 000 $. À ce prix-là, ne faudrait pas que vos petites crisettes d'hystérie durent trop longtemps. 



Avez-vous remarqué? Quand Tomlinson veut minimiser les problèmes que soulèvent les citoyens d'Outremont à propos des abus des dirigeants sectaires, il pointe systématiquement 
«un petit groupe de deux ou trois personnes intolérantes, toujours les mêmes!». Par contre, lorsque des centaines de hassidim font du grabuge ou bafouent les directives sanitaires, le maire parle encore de «petits groupes». Il y a pourtant eu des descentes de police dans NEUF synagogues et pas loin de 250 interpellations. Allo les petits groupes !

À compter de jeudi soir prochain, c'est la Pourim qui commence. On se demande bien comment ça va se présenter. Les fanatiques irréductibles vont-ils imiter Moïse et briser les tables de la loi? On ne tardera pas à le savoir. 

Les Rachel Bendayan, Justin Trudeau, Valérie Plante, Philipe Tomlinson et bien d'autres se font les meneuses de claques de cette minorité de dirigeants fanatiques qui, ici comme ailleurs dans le monde, sont passés maîtres pour faire la pluie et le mauvais temps partout où ils passent. 

La mesure ayant été dépassée depuis longtemps, on se demande encore comment il est possible que les politiciens de tous pallier gouvernementaux se laissent encore conter fleurette ou menacer par tous ces bondieusards intégristes. Il faut croire que l'appât du vote est aussi addictif sinon plus que les chips, les pinottes, la coke et le «comfort food»

Il y a deux jours à peine, le gouvernement Trudeau accordait à Michael Rosenberg, le fauteur de trouble-en-chef, un beau contrat juteux pour un des «joyaux» de son empire immobilier.

Imaginez. Le survivant de la Covid-19 avait justement chopé cette peste à son hôtel de l'aéroport P.E.T. en méprisant les consignes du gouvernement goy. Depuis aujourd'hui, il va pouvoir se remplumer en le remplissant de voyageurs qui, eux, seront forcés d'y garder une quarantaine obligatoire à prix fort. Vive la grosse ploutocratie décomplexée.

Dans le dossier de l'agrandissement de la synagogue Bernard/Champagneur comme dans bien d'autres, Tomlinson mange dans l'écuelle que Rosenberg a déposée à ses pieds.

Mais il y a plus troublant qu'un nabab qui se graisse la patte. Tous ces rabbins fondamentalistes qui, pendant qu'ils nous chantent le bien-vivre ensemble et le bon voisinage d'un côté de la bouche, lobotomisent leur petit peuple soumis à des lois dignes de celles de Jim Crow. Interdiction de mariages hors-secte, ségrégation dans les établissements scolaires, dans les transports interurbains, dans les lieux de rassemblement. Et gare à ceux et celles qui oseraient briser leurs chaînes. Ils sont condamnés à la mort sociale, au banissement familial, à l'ostracisme sectaire et ce, jusque dans le cimetière. 

Vive le militantisme Woke qui combat et protège les dirigeants rabbiniques et leurs mécènes racistes. Ben quoi? On n'a pas le droit de dire ça? Voyons donc... y z'arrêtent pas de nous le dire. Et puis, une fois n'est pas coutume. OK, on ne le dira plus!

Pour terminer sur une belle note, que diriez-vous d'un petit album photo souvenir? On va l'appeler Il était une foi

Album photo de Max Lieberman


Album photo de Mayer Feig

Album photo d'Abraham Ekstein