jeudi 7 mai 2015

LE PATRON POLTRON


«התפוח לא נפל רחוק מהעץ» 
Proverbe hébreu qui signifie Tel père, tel fils!)

Une fois encore, force est de constater que l’argent n’achète ni l’intelligence, ni le discernement, ni les bonnes manières. Martin Rosenberg a beau être le vice-président exécutif de l’empire multinational milliardaire Rosdev, il n’a toujours pas compris qu’il ne peut pas agir en sauvage en intimidant et en violentant impunément une citoyenne, fut-elle goy (non-juive).

Lui qui, avec la complicité de son paternel Michael Rosenberg (voir son épais dossier), m’avait faussement accusé de harcèlement criminel et qui avait manigancé ses coups tordus pour me faire condamner pour diffamation n’a manifestement pas tiré de leçons des trois dégelées que lui ont servies la Cour du Québec, la Cour supérieure et la Cour d’appel.

Le 29 octobre dernier, dans le cadre d’une séance de consultation publique à laquelle tous les résidents d’Outremont avaient été conviés par la mairesse Cinq-Mars, Martin Rosenberg a littéralement disjoncté.

Lorsqu’une journaliste de la chaîne de télévision CTV a demandé à Mme Ginette Chartré, une résidente d’Outremont, de lui accorder une entrevue sur la question des cabanes de la fête de Souccot, le richissime gringalet s’est bravement livré à des voies de fait sur la citoyenne.

Martin Rosenberg à l'époque où il s'amusait à entreprendre des rénovations sans permis et à narguer les inspecteurs municipaux.

Il faut dire que tout au long de cette soirée publique qui s’était tenue au Centre communautaire intergénérationnel, Rosenberg Junior s’était démarqué par son comportement agressif et perturbateur (voir ma chronique du 3 novembre 2014.

Martin Rosenberg haranguant ses troupes pour mieux imposer sa présence et perturber la quiétude de la séance de consultation du 29 octobre 2014.

Avec le soutien actif de Christian Aubry, un sympathisant zélote du groupe Friends of Hutchison Street créé par la conseillère Mindy Pollak, Martin Rosenberg m’avait aussi insulté et harcelé pour m’empêcher de donner une entrevue à cette même journaliste de CTV. Mais pas totalement dépourvu d’instinct primaire, le trouillard s’était bien gardé de m’agresser physiquement.

Madame Chartré a porté plainte aux policiers du poste 24. Bien lui en prit, car le 22 avril 2015, le procureur de la direction des affaires pénales et criminelles de la Cour municipale de Montréal a écrit à la victime pour lui faire savoir que la preuve était suffisante pour intenter une poursuite pénale contre Martin Rosenberg . (Voir le reportage de TVA)



Évidemment, comme plusieurs s’en doutent, le petit fanfaron qui se réfugie sous le schtreimel de papa n’aura pas à subir la médecine répugnante et nauséabonde que lui et son puissant géniteur m’avaient réservée.

Pouvez-vous vous imaginer une seule seconde qu’on laisserait cette grosse légume mariner pendant des années dans le labyrinthe des procédures criminelles? Ce serait tellement cruel et inhumain, n'est-ce pas? Le ploutocrate sera épargné du rituel de la prise d'empreintes et de la traditionnelle photo de face et de profil. 

Martin Rosenberg ne pouvait pas se permettre d'hériter d'un dossier criminel. Cela l'aurait empêcher d'aller se prélasser à son hôtel de New York. Il ne pourrait même plus fouler le sol états-unien où il brasse de grosses et juteuses affaires. L'histoire ne dit pas si cela pourrait lui valoir d'être déclaré persona non grata à... Guantanamo!

Pour lui éviter cela, le délinquant hassidique sera admissible au programme de traitement non judiciaire de certaines infractions criminelles qui, paraît-il, a «démontré qu’il est possible de mettre fin à certains comportements illégaux sans qu’il soit absolument nécessaire de mettre en branle l’appareil judiciaire». Justice à deux vitesses, vous dites? Ben voyons donc!


Quant à Mindy Pollak, la conseillère hassidique de Projet Montréal, elle mériterait très certainement d’être réprimandée dans le cadre de cette histoire de voies de fait. 

Rappelons que lors de la séance du conseil d’arrondissement du 1er décembre 2014, Pollak ne s’était pas limitée à remettre en doute la parole de Mme Chartré qui dénonçait la violence dont elle avait été victime aux mains de Martin Rosenberg. La conseillère hassidique avait nettement outrepassé son rôle en décrétant péremptoirement que la citoyenne avait menti. (voir la vidéo à 10 min 45 s). Here comes the judge!

Lundi le 4 mai dernier, lorsque Mme Chartré a demandé des excuses à Mindy Pollak pour les propos dénigrants qu'elle avait tenue à son endroit, la conseillère a refusé en affichant une moue de mépris.

La tête de la conseillère de Projet Montréal lorsque la victime lui a réclamé des excuses.

Aucun commentaire: