«Si t’es tanné qu’on te pointe du doigt,
ben arrête de faire ce qui fait
que les gens te pointent du doigt.»
C’est un fait. Pour savoir de qui les médias parlaient, il fallait rassembler tous les articles de journaux et les reportages bien-pensants qui en ont fait état et reconstituer le casse-tête. On a ainsi pu savoir que les délinquants en question étaient nul autre que les membres de la secte Hassidei Belz Umachzikei Hada’as qui a pignon sur rue au 5340 Jeanne-Mance. Leur nom leur sied comme un gant. Les «défenseurs de la Foi» n'ont jamais prétendu être défenseurs de la Loi!
Devant tant de frilosité de la part des médias, l’ancienne responsable des magazines féminins de Rogers Publishing est catégorique. «Faut arrêter ces histoires qu’on ne peut rien dire parce que ce sont des juifs. Ça, là, c’est pas vrai. Il ne faut pas leur donner la chance de nous dominer, de nous bâillonner.» Avec Lise aux barricades, les Woke n’ont qu’à bien se tenir!
Pourtant, sur le terrain des vaches sacrées, les mercenaires goyophobes ne chôment pas. Pour maintenir son emprise sur ses ouailles, le rabbinat intégriste lâche ses lobbyistes comme des chiens enragés.
En chef de meute bien dressé à l’attaque, Max Lieberman invente tous les prétextes inimaginables pour entretenir la victimisation psychotique de la secte.
Le 25 avril 2021, la veille de l’intervention de Ravary, il fallait lire les propos de Max, membre du prestigieux conseil exécutif de Projet Montréal Outremont. À la suite de la descente de police à la synagogue de la rue Jeanne-Mance, interpellant Valérie Plante, il aboyait sur Facebook sa rage délirante sur le soi-disant profilage racial du SPVM en ces termes :
Les deux clichés placés sur Facebook par le délirant Lieberman qui nous montre un concentré de hassidim grouillants au coin de Parc et Bernard…après l’heure du couvre-feu. Avec un gars comme ça, on n'a pas besoin de caricatures! Mais il n'est pas le seul de sa gang.
Pour qu’un policier ne sache pas qu’un intégriste hassidique n’a jamais fait prendre une pause-caca à un chien, il vaudrait qu’il provienne de la 613e couronne de Montréal! Notre lobbyiste crackpot va jusqu’à s’inventer un George Floyd à boudins! Ses élucubrations sont tellement déjantées qu’un spécialiste du ciboulot pourrait diagnostiquer un cas d’endoctrinement toxique chez notre fier-à-bras satmar.
«20h00: Official racial profiling against the Hassidic Jewish community by SPVM, for the lat 2 hours in Outremont.
You have over 30 police cars targeting the Jews.This is text book racial profiling, which is illegal.»
«21h16: The Jew even with a dog got a ticket!!!
SPVM targeting Jews is not acceptable!!!! This is after we told you 3 weeks ago a Jew was kneeled on with his foot on his back by a cop for over 10 minutes, all for being out after curfew and was screaming I can't breath, nothing was done, this is what emboldened the last 2 days SPVM, they know they can do what they want against jew, profiling Jews, and our politicians are quiet.»
Les deux clichés placés sur Facebook par le délirant Lieberman qui nous montre un concentré de hassidim grouillants au coin de Parc et Bernard…après l’heure du couvre-feu. Avec un gars comme ça, on n'a pas besoin de caricatures! Mais il n'est pas le seul de sa gang.
Photo d'archives d'un attroupement de fidèles à l'intérieur de la synagogue de la secte Belz de la rue sur Jeanne-Mance. Parfait pour la COVID-19. |
Disons que Max est un Homme en noir plus coloré, plus impétueux et plus sanguin que les autres, mais attention...ne vous laissez surtout pas conter d'histoires. IL N'EST PAS PLUS FOURBE que tous ses collègues lobbyistes qui travaillent au corps toutes les cliques politiques en usant un pouvoir d'influence qui semble digne de la NRA. C'est sans compter qu'ils nous racontent des sornettes en plus de nous mitrailler à grandes salves de racisme, de xénophobie, d'antisémitisme et tout le tralala!
Si certains comme Sharon Freedman, ex-membre du conseil d’administration du B’nai Brith et Graham Carpenter, ex-directeur du bureau de comté de Thomas Mulcair ont niaisement mordu aux dernières caleçonnades de Lieberman, d’autres semblent intrigués.
Ces jours derniers, par exemple, la députée de l’opposition libérale Christine Saint-Pierre n'a pas raté l'occasion de se rappeler au bon souvenir du précieux lobbyiste. Soucieuse, elle lui a demandé s'il disposait de photos des actes monstrueux. Max n'allait quand même pas lui raconter qu'il n'y avait que des gens de sa secte qui trainaient sur les rues. Il s'est donc limité à lui dire de regarder par la fenêtre!
De son côté, le documentariste Eric Scott s'est montré un peu agacé: «Max, I am not pleased with how this is all unfolding. I'll speak my mind privately.» Vaut mieux, en effet que les choses stigmatisantes soient discutées sous le boisseau!
N’en déplaise à la folie de persécution que les dirigeants et enseignants hassidiques ont si bien inculquée à Max et à toutes leurs ouailles ultraorthodoxes, ce 25 avril, comme les autres soirs, tout le monde a justement pu voir depuis sa fenêtre de salon des tas de hassidim défier le couvre-feu.
Confrontés à la charge psychopatique de Lieberman, Chanel Jones-Bradley, une dame qui m'est inconnue, aura tout de même pris la peine de s'indigner des propos du mythomane et de lui dire ses quatre vérités sur Facebook. Max aura malheureusement mis trop de temps à supprimer le commentaire de la citoyenne dont voici un extrait:
«Unfortunately for you Sir, and fortunately for all of us,
whether you're simply being manipulative or suffering
from mythomania, there are fewer and fewer residents,
authorities, medias as well as members of the Municipal,
Provincial and Federal Governments who still believe you.
The Boy who cried wolf.
You are now that Boy, Sir.»
whether you're simply being manipulative or suffering
from mythomania, there are fewer and fewer residents,
authorities, medias as well as members of the Municipal,
Provincial and Federal Governments who still believe you.
The Boy who cried wolf.
You are now that Boy, Sir.»
Comme pour Mme Jones-Bradley, le comportement et les manœuvres de provocation, d'affrontement, de désinformation et même de judiciarisation entreprises par les leaders hassidiques ont indigné et scandalisé les résidents comme jamais au cours des 35 dernières années.
Ça tombe vraiment mal pour Projet Montréal et Philipe Tomlinson qui, sur le thème du «mieux-vivre ensemble», tente depuis des mois de mettre sur pied sa fameuse table de concertation sur les relations entre juifs et non-juifs d'Outremont et du Mile End.
Alors que la Table de concertation ne sera pas constituée avant le mois de mai prochain et que les membres n'ont même pas été choisis par un «comité» que l'on se garde bien de décrire, le beau Philipe vient quand même de diffuser le communiqué de presse qui annonce l'évènement historique. Un communiqué dégoulinant de voeux pieux et de pensée magique dans lequel M'sieur le maire affirme avoir déjà «mis fin au conflit qui perdurait». Ah! bon... Un armistice aurait-il été signé sans qu'on le sache? Un traité de paix a été conclus derrière des portes closes? Chouette ! On se demande juste pourquoi il faudrait engloutir plus de 70 000$ pour les pécadilles qui resteraient à peaufiner!
Pour ce superbe projet «ancré dans le dialogue» et regorgeant de «partenaires crédibles» (!), les membres de la Table devront proposer des initiatives communautaires favorisant une meilleure compréhension, le respect mutuel et le dialogue. Mieux. Les résidents qui souhaiteraient s'enrôler dans les forces du Bien «devront s'engager dans l'amélioration du dialogue et des relations». Bref, une sorte de serment d'allégeance. Pas question pour personne de questionner le château de cartes que Tomlinson et Lieberman veulent ériger et imposer à l'ensemble des citoyens.
Reste à voir maintenant si tous les procès, les inepties, insanités et bafouillages qu'accumule Mad Max depuis trop longtemps forceront Tomlinson à (enfin!) lui retirer son statut de membre du conseil exécutif de Projet Montréal. Il se pourrait même que les huiles hassidiques finissent par le condamner à un exil forcé à... Babylone ou à Brooklyn. Dans tous les cas, on sera là pour lui faire nos adieux, mouchoir à la main.
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