mercredi 8 octobre 2008

LA PULSION DU BOIS DE CHAUFFAGE

Une fois n'est pas coutume. Le 5 octobre dernier, lors de l'assemblée du conseil d'arrondissement d'Outremont, Marie Cinq-Mars a été très claire. Elle l'avait d'ailleurs déjà annoncé le mois précédent: Les citoyens qui vont s'amuser à faire du bran de scie avec ses beaux arbres ne seront pas sortis du bois. Les amendes seront salées. Un orme averti en vaut deux!



Pourtant, dans les premiers jours
d'octobre, un arbre mature de plus de 25 pouces de circonférence a été abattu à la tronçonneuse dans une cour arrière de la ruelle Hutchison, entre Saint-Viateur et Fairmount. L'histoire ne dit pas si c'est parce que l'arbre commençait à perdre ses feuilles d'automne, si c'est parce qu'il faisait crochir la vieille clôture de planches mal entretenue ou encore parce qu'il faisait craqueler l'asphalte de l'entrée d'auto du citoyen, que ce dernier a décidé de passer à l'acte. Plus surprenant encore, il semble que l'arrondissement d'Outremont lui ait accordé un permis pour abattre le seul arbre qui subsistait. Trouvez l'erreur et demandez des comptes, citoyens!

Ce n'est malheureusement pas la première fois ces derniers mois qu'un arbre mature est abattu à moins de 150 mètres de distance. Souvenez-vous du
tumulte qu'a causé Michael Rosenberg cet été lorsqu'il a sorti la hache de guerre pour faire abattre un arbre tout à fait sain devant sa synagogue du 5253 Hutchison. C'était le 18 juin dernier.
D'ailleurs, nous voudrions signaler à M. Rosenberg que le chicot qu'il a fait planter à la sauvette le jour même de son délit vert a vraiment l'air en mauvaise forme. Ses feuilles jaunissent et commencent à tomber.

Peut-être devrions-nous lui suggérer de repasser un petit coup de tronçonneuse. Ça ferait plus propre, ne trouvez-vous pas?

Mais il ne faudrait pas lui en vouloir de s'en prendre aux arbres comme il le fait. Il nous est apparu, cet été, que sa pulsion du bois de chauffage pourrait bien remonter aux temps immémoriaux et qu'elle soit liée à la filiation.






En effet, c'est lors d'une visite au Metropolitan Museum of Art de New York que nous avons trouvé certaines caractéristiques ancestrales qui pourraient bien s'avérer latentes pendant de nombreuses générations avant de réapparaître spontanément.

Examinez bien le détail de cette peinture retrouvée sur un sarcophage plusieurs fois millénaire. Il pourrait s'agir d'un lointain ancêtre de Michael Rosenberg qui, accablé par la domination égyptienne, s'enfuyait du pays pour se rendre en terre promise. Pendant les 40 ans passés à errer dans le désert avec Moïse comme guide, il n'a eu d'autre choix, pour survivre, que d'abattre des arbres pour faire cuire sa maigre pitance.
Tout s'expliquerait enfin!

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