samedi 1 mars 2008

DE CLONAGE ET D'OGM

Clonage: [BIOLOGIE] culture de cellules vivantes identiques à partir d’une cellule initiale unique, par reproduction asexuée.

Le 6 février 2008, nous mettions en ligne sur ce site un billet intitulé Camouflage 101. Nous y dénoncions l'attitude de la « nouvelle » mairesse qui nous prouvait hors de tout doute qu'elle était allée à la bonne école en fréquentant l'équipe Harbour.

À peine en selle à l’Hôtel de Ville, elle faisait déjà montre d’un art consommé pour le louvoiement, la dérobade et l’étouffement des controverses.

Pour illustrer le fait que Marie Cinq-Mars portait en elle le génome complet de Harbour, son mentor (Non, nous n'avons pas dit menteur!), nous avions placé sur notre site une « affiche électorale » montrant le vrai visage de la candidate d’Union Montréal. On y découvrait un clone de Stéphane Harbour fraichement élu mairesse d’Outremont et enjolivé des armoiries sacrées de l’arrondissement.

De toute évidence, Madame Cinq-Mars préfère les OGM (organismes grossièrement méprisants) au clonage. À tel point que le 28 février 2008, on nous remettait une mise en demeure, gracieuseté des procureurs de la mairesse d’Outremont. L’objet de ce courrier royal : Utilisation du logo et des armoiries de l’arrondissement d’Outremont.

Soucieux de nous conformer aux lois et règlements municipaux en vigueur et sachant que nul ne peut plaider l’ignorance, nous nous empressons de faire amende honorable et de corriger la situation. En espérant, cette fois, le tout à l’entière satisfaction de la mairesse du nouvel « Avilissement d’Outre-ment »

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Puisque vous êtes des citoyens aussi fiers qu’avertis, nous nous faisons un devoir de vous rappeler la signification des armoiries de l’« Avilissement d’Outre-ment »


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Le bleu symbolise le sang royal qui circule dans les veines d’Outre-Ment. Il a la particularité de se transmettre d’élection générale en élection partielle.

La couleur ambre représente l’élixir divin qui coulait à flot dans l’antichambre du pouvoir. Pour leurs ablutions rituelles, les grands prêtres se retrouvaient derrière «l’autel » où, de temps à autre, ils exécutaient (et exécutent toujours) un simulacre de communion avec le peuple. Le philtre devait avoir vieilli un minimum de 12 ans.



L’ours garrotté possède à la fois la carrure, la force et le front de bœu indispensable à qui vise à se hisser jusqu’au sommet des plus basses branches. Il aspire au pouvoir, car il estime avoir du sang royal... sur les mains. En attendant son heure, il hiberne puisque la reine du royaume lui a passé la muselière.







Le sanglier blanc est un peu rustre et mal embouché, mais il s’avère très combattif. Grâce à son groin proéminent, il déterre les truffes enfouies au pied des fûts de chêne. Il renifle de loin toutes les occasions alléchantes qui se présentent et adore patouiller dans tout ce qui éclabousse.







Le loup noir demeure tapi dans l’ombre. Il est rusé, astucieux et surtout très craint. N’étant jamais rassasié, on comprendra qu’il tienne mordicus à conserver une tanière à l’intérieur même de la bergerie. Il a un faible pour les sangliers gavés à l’élixir divin et fait peu de cas des effluves nauséabonds et sulfureux. Les ours muselés mangent dans sa patte qu’il présente toujours blanche. Même la reine pose sur lui un regard d’admiration timorée.



La reine Marie. Autoritaire et froide, il lui arrive malgré tout de bouillir d’indignation. Lorsqu’une montée de sang bleu atteint la tête couronnée, il vaut mieux pour le citoyen que son courroux soit dirigé vers un autre de ses sujets.
Incrustée en filigrane sur l’écusson résolument de son temps, l’initiale M est interactive. Selon le moment, elle peut tenir pour Monarchie non participative, Marie, Mairie, Mairesse, Maîtresse d’école ou Mépris suprême.




L’élue du peuple a troqué la cornette et la férule contre le
« sceptre d’autocar », un bâton d’autorité représentant le pot d’échappement d’un mastodonte interurbain. L’instrument incarne le rapprochement de deux mondes autrement irréconciliables. Il lui a été gracieusement remis par le JOCC, un chargé de mission patenté du souverain d’une enclave religieuse située à deux siècles derrière nous.




Les deux carpes à la gueule entrebâillée symbolisent le bon peuple friand des arguments fallacieux et des fausses vérités dont les nourrissent les autorités plénipotentiaires et non redevables. Ces dernières font avec puisque c’est de leur chair qu’ils extirpent les huiles essentielles à faire rouler la machine administrative et assurer leur profit.





La mouche rouge est toujours aux aguets des fumets mal odorants. Emmerdante, inopportune et enquiquinante à souhait, elle agace suprêmement les convives attablés au festin municipal. Elle tourne autour du pot, à l’affût des maladresses et des bévues des géants. D’un seul coup de tapette, elle peut être irrémédiablement écrasée. Heureusement, sa petitesse peut la rendre difficile à saisir et à neutraliser.

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