dimanche 21 février 2021

LES FINS FINAUDS FINIS!


Vous connaissez le principe du Pikuach nefesh ? Noooon? פקוח נפש, ça ne vous dit vraiment rien? Ouain, ça commence mal. Essayez quand même de le retenir parce qu’en plus d’être une des plus nobles prescriptions humanistes encodées dans la Torah, c’est saprément utile. Surtout par les temps qui courent.

«Veiller sur une âme», c’est le commandement qui dicte que la sauvegarde de la vie humaine a préséance sur pratiquement tous les interdits religieux. La loi de Moïse est claire. Qu’importe si vos chances de sauver la vie de quelqu’un sont faibles, ça urge plus que de respecter le jour sacré du repos. Les exégètes soutiennent que même si vous avez entre les mains un médicament expérimental à l’efficacité douteuse (pensons à l'hydroxychloroquine du professeur Raoult, par exemple) vous ne devez faire ni un, ni deux. Vous sautez dans votre Dodge Grand Caravan avec vos comprimés, la pédale au fond jusqu’au chevet du malade. Au diable le sabbat!

Forts de cet enseignement, vous comprendrez qu’en début de pandémie, le communiqué de presse du Conseil des Juifs hassidiques du Québec (CJHQ) avait tout pour rassurer la population.

«Nous nous conformons aux lois divines et terrestres 
qui nous commandent en premier de préserver la vie. 
Nous continuerons à prier avec l'ensemble des Québécois 
pour que notre pays puisse passer à travers ces difficiles épreuves.» 

La belle affaire, toi! Près d’un an après la déclaration d’urgence sanitaire, les policiers sont encore et toujours forcés de jouer au chat et à la souris dans les écoles et les ruelles du Plateau et d’Outremont. 

Quand on n’a pas affaire à des mariages clandestins derrière des vitrines de papier Kraft, ce sont des rassemblements illégaux de fidèles obsessifs compulsifs. Des zélotes qui n’hésitent même plus à foncer sur les agents des forces de l’ordre en crachant et en les traitant de l’autre «N word». Qui aurait cru qu’un jour, les policiers auraient été forcés de recourir à l’escouade de la Moralité pour rétablir l’ordre au sein d'une secte ultra vertueuse! 

Sachant depuis longtemps que l’attaque est la meilleure défense, la bande des Quatre, (Mayer Feig, Max Lieberman, Abraham Ekstein, Schrage Muller) et trois autres congrégations hassidiques sont montées aux barricades criant à la persécution millénaire sur toutes les tribunes.

Les fantomes du Parlement:   Abraham Ekstein, Mayer Feig, Max Lieberman, Schrage Muller. Superbe timing pour la table de bon voisinage de Tomlinson.

Au moment où les hassidim s’adressaient aux tribunaux pour obtenir le droit d’accueillir dix fidèles par salle plutôt que par synagogue, ils informaient la SPVM qu’ils ne respecteraient pas les mesures sanitaires. C’est fou comme le Pikuach nefesh a vite pris le bord!

Encore plus outrageant, les dirigeants hassidiques ont renouvelé leur menace de violer le décret dans le libellé même de la requête en injonction sur laquelle l’honorable juge Chantal Masse devait se prononcer. Elle n’en est d’ailleurs pas revenue de cet ultimatum provocateur lancé au gouvernement.





On peut comprendre son étonnement. Contrairement à nous, la juge de la Cour supérieure n’avait probablement jamais été témoin des méthodes de victimisation, de chantage, d’intimidation et des menaces auxquelles les pieux hommes nous ont habitués au fil des années.

Les représentants musulman et catholique de la Table de concertation interreligieuse ont affirmé qu’il était très clair pour eux que la limite de dix personnes s’appliquait aux immeubles, pas au nombre de portes. Il faut croire que nos anges des ténèbres sont durs de la feuille. Aucun d’entre eux n’a saisi ce que tous les autres ont compris du premier coup?

En fait, ce n'est pas tellement qu'ils ne comprennent pas. Ils ne supportent tout simplement pas qu'on ne capitule pas devant leurs exigences. 

Si les dirigeants hassidiques ont décidé de boycotter la table interreligieuse, c'est qu'ils avaient plus à gagner en mettant tout leur poids à une autre table de concertation. Une table ségréguée où seules les composantes de confession juive se retrouvaient entre elles.

En lisant les évènements relatés dans le jugement sur l’injonction provisoire, on a une petite idée de ce qui s’est passé autour de cette table de concertation parallèle.

Il semble que nos lobbyistes soient parvenus à administrer une superbe clé de bras au cool Dr David Kaiser, chef médical à la Direction de santé publique de Montréal. Si bien qu’entre le 23 et le 24 janvier 2021, le pauvre docteur qui siégeait à la table juive a fait un 180 degrés dans son interprétation des directives et leur a finalement ouvert tout grand les portes (de service!) des synagogues. Qu’est-ce qu’on ne dirait pas sous la torture, n’est-ce pas? Entre temps, on apprend au paragraphe [96]  du jugement, que Kaiser n’a pas consulté ses supérieurs à la Direction de la santé publique avant d’ouvrir les vannes. Ça sent le coup fourré à dix lieux (de cultes) à la ronde.


Le Bobov Mayer Feig et le Satmar Abraham Ekstein. Qu'ils viennent de New York, d'Argentine ou d'ailleurs, les activistes hassidiques n'ont pas que la barbe et les rouflaquettes en bataille. Partout dans le monde, les fous d'Abraham veulent imposer leurs diktats et leur loi. Partout, ils soulèvent le tollé et l'indignation.

Comment ne pas rigoler quand on entend Abraham Ekstein soutenir sur les ondes de Radio-Canada  qu’ils ne savent plus sur quel pied danser avec toutes ces modifications de décrets. On pourrait les croire s’ils nous parlaient de Rumba, de Mambo ou de Salsa, mais certainement pas quand il est question de Mitzvah Tantz (danses des mariages hassidiques) que leurs ouailles n’ont pas cessé de pratiquer même au temps du coronavirus.

N’ayez crainte. Ces joyeux noceurs n’ont pas attendu la volte-face de Kaiser du 24 janvier dernier pour se gosser une directive à leur goût. 

Souvenez-vous de Mayer Feig, le soir de l’Halloween dernier. Pendant que la police était débarquée à la synagogue derrière le YMCA du Parc et que quelques 40 de ses disciples hors-la-loi se sauvaient à toutes jambes par la ruelle, nous l’avions surpris répétant qu’ils avaient droit à 25 fidèles par salle et par porte. Cliquez ICI pour le voir et l'entendre dire.

Mayer Feig devant une de ces «portes» de la synagogue du 5555 Hutchison d'où sortent encore des hassidim après la descente de police.

Luc Ferrandez, l’ancien maire du Plateau qui a souvent eu à se coltailler avec eux ne s’en laisse plus compter. «C’est très difficile d’en arriver à des ententes avec les hassidim parce qu’ils réinterprètent constamment la loi en fonction de leurs besoins… [Ils se disent] ça, c’est la loi, maintenant qu’est-ce qu’on peut faire pour la contourner ? Dès que tu oublies une virgule quelque part dans un texte qui leur permet de faire quelque chose qui est contre l’esprit de la loi, ils vont le faire. » Ce n’est pas François Legault qui contredira Ferrandez sur les manigances de ces «fins finauds» 

Originaire d’Argentine, Abraham Ekstein est un Satmar tout comme l'arrogant et dur à cuire Max Lieberman qui fait toujours face à une accusation de manoeuvre dolosive (fraude)

Interviewé par Paul Arcand sur la question des écoles hassidiques demeurées ouvertes alors que toutes les écoles du Québec étaient désertées, Ekstein qui est pourtant le président de l’Association hassidique juive pour l’enseignement à la maison a prétendu ne pas être en mesure de parler de ce dossier… sauf pour dire que «les administrateurs ont interprété la directive de façon plus permissive que le gouvernement». Encore de l’enfirouapage, quoi! Ça ressemble comme deux gouttes d’eau au traficotage que décrivait Ferrandez à Patrick Lagacé.

Pour ajouter l'injure à l'insulte (à l'intelligence), le CJHQ dont Ekstein est un administrateur patenté n'a pas hésité une seconde à accuser le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, «de se servir de la communauté hassidique comme bouc émissaire en envenimant inutilement le climat social». Ils n'ont vraiment peur de rien!

Dans les médias, Ekstein a également dénoncé «la réaction totalement disproportionnée des policiers» avant de nous tartiner qu’«il n’y avait pas de personnes armées, pas de gangs, pas de drogue. Juste des prières 
[dans ces synagogues]». Abrahaaaam? Tu oublies juste une chose. Le virus. Un virus que vous répandez, entre autres, en postillonnant vos prières à haute voix et en gang, quand ce n’est pas en meutes virulentes. Nous faire avaler des couleuvres une fois de temps en temps, ça peut aller, mais des boas...

En passant, on aimerait bien qu'Abraham ou un de ses complices nous fasse visiter leurs fameuses synagogues à portes multiples. Avez-vous déjà vu ça, vous, des portes de secours qui ne servent qu'à évacuer une pièce unique? Une pièce qui ne doit donner accès à aucune autre partie d'un édifice? Si de tels niques à feu existaient, il faudrait leur interdire d'y mettre les pieds. On le répète: la 489e mitzvah est très claire: «Ne pas se tenir inactif si la vie d'une personne est en danger».

Sans la prière, finit par confesser Ekstein, la vie est impensable et n'a aucun sens. Comment pourrait-il en être autrement quand ils enfoncent 613 commandemens dans le coco de leurs rejetons captifs depuis leur première dent de lait? Il y a certainement de quoi être victime d'un méchant sevrage quand le robinet à prières se referme subitement. On devrait peut-être leur proposer un palliatif. En attendant l'arrivée du Messie de Pfizer, les boys, une petite shot de benzodiazépine, ça ne vous tenterait pas? 

Parce que là, là, il va falloir vous calmer un peu et respirer par le nez. Avec tous vos sparages et vos délires des derniers mois, Philipe Tomlinson a même été forcé d'annuler  la première réunion de sa fameuse table de concertation sur le bon voisinage qui nous coûtera pas loin de 75 000 $. À ce prix-là, ne faudrait pas que vos petites crisettes d'hystérie durent trop longtemps. 



Avez-vous remarqué? Quand Tomlinson veut minimiser les problèmes que soulèvent les citoyens d'Outremont à propos des abus des dirigeants sectaires, il pointe systématiquement 
«un petit groupe de deux ou trois personnes intolérantes, toujours les mêmes!». Par contre, lorsque des centaines de hassidim font du grabuge ou bafouent les directives sanitaires, le maire parle encore de «petits groupes». Il y a pourtant eu des descentes de police dans NEUF synagogues et pas loin de 250 interpellations. Allo les petits groupes !

À compter de jeudi soir prochain, c'est la Pourim qui commence. On se demande bien comment ça va se présenter. Les fanatiques irréductibles vont-ils imiter Moïse et briser les tables de la loi? On ne tardera pas à le savoir. 

Les Rachel Bendayan, Justin Trudeau, Valérie Plante, Philipe Tomlinson et bien d'autres se font les meneuses de claques de cette minorité de dirigeants fanatiques qui, ici comme ailleurs dans le monde, sont passés maîtres pour faire la pluie et le mauvais temps partout où ils passent. 

La mesure ayant été dépassée depuis longtemps, on se demande encore comment il est possible que les politiciens de tous pallier gouvernementaux se laissent encore conter fleurette ou menacer par tous ces bondieusards intégristes. Il faut croire que l'appât du vote est aussi addictif sinon plus que les chips, les pinottes, la coke et le «comfort food»

Il y a deux jours à peine, le gouvernement Trudeau accordait à Michael Rosenberg, le fauteur de trouble-en-chef, un beau contrat juteux pour un des «joyaux» de son empire immobilier.

Imaginez. Le survivant de la Covid-19 avait justement chopé cette peste à son hôtel de l'aéroport P.E.T. en méprisant les consignes du gouvernement goy. Depuis aujourd'hui, il va pouvoir se remplumer en le remplissant de voyageurs qui, eux, seront forcés d'y garder une quarantaine obligatoire à prix fort. Vive la grosse ploutocratie décomplexée.

Dans le dossier de l'agrandissement de la synagogue Bernard/Champagneur comme dans bien d'autres, Tomlinson mange dans l'écuelle que Rosenberg a déposée à ses pieds.

Mais il y a plus troublant qu'un nabab qui se graisse la patte. Tous ces rabbins fondamentalistes qui, pendant qu'ils nous chantent le bien-vivre ensemble et le bon voisinage d'un côté de la bouche, lobotomisent leur petit peuple soumis à des lois dignes de celles de Jim Crow. Interdiction de mariages hors-secte, ségrégation dans les établissements scolaires, dans les transports interurbains, dans les lieux de rassemblement. Et gare à ceux et celles qui oseraient briser leurs chaînes. Ils sont condamnés à la mort sociale, au banissement familial, à l'ostracisme sectaire et ce, jusque dans le cimetière. 

Vive le militantisme Woke qui combat et protège les dirigeants rabbiniques et leurs mécènes racistes. Ben quoi? On n'a pas le droit de dire ça? Voyons donc... y z'arrêtent pas de nous le dire. Et puis, une fois n'est pas coutume. OK, on ne le dira plus!

Pour terminer sur une belle note, que diriez-vous d'un petit album photo souvenir? On va l'appeler Il était une foi

Album photo de Max Lieberman:



Album photo de Mayer Feig:



Album photo d'Abraham Ekstein: 






jeudi 28 janvier 2021

LES CADAVRES MAL ENTERRÉS


Ben non, voyons ! On ne peut quand même pas reprocher au maire Tomlinson de s’essayer. Surtout lorsqu’il s’agit de faire des guili-guili à ceux qui constituent son plus précieux bassin d’électeurs. Philipe sait fort bien qu’il est payant de se soumettre aux diktats des dirigeants hassidiques. Ce faisant, il s’assure que les hommes en noir qui craignent Dieu et leurs rabbins se conformeront à la volonté de ces derniers en bourrant les urnes en sa faveur lors des élections qui approchent. 

Le 7 décembre 2020, lorsque Tomlinson a dû rendre son verdict sur une demande de dérogation « mineure » qui permettrait au propriétaire du 375 Querbes d’agrandir sa cuisine, les citoyens du coin ne se faisaient pas trop d’illusions. Après tout, au fil de ses trois années de règne autocratique, Philipe a fait plusieurs fois la preuve qu’il pouvait se moucher avec la réglementation et octroyer les passe-droits qui l’arrangeaient. 


Or, surprise ! Contre toute attente, le maire et son équipe ont semblé ne pas avoir eu la «compassion» qu’implorait pourtant le propriétaire du 375 Querbes. 

Que diable s’est-il passé pour que Projet Montréal-Outremont frustre ainsi ce pauvre propriétaire qui a pourtant ses lettres de noblesse dans sa communauté ? C’est d’autant plus surprenant qu’à peine 18 mois plus tôt, ce même Tomlinson avait accordé au propriétaire du 367 Querbes, son voisin immédiat, une dérogation encore plus criante d’illégalité que celle qu’il vient de lui refuser. 

Comparons. Dans les deux cas, les demandes de dérogation excédaient de beaucoup les normes maximales prescrites dans le règlement de zonage, ce qui d’après le Comité consultatif sur l’urbanisme (CCU) ne faisait qu’aggraver une situation dérogatoire déjà existante. L’article 5.3.1 interdit une telle chose. 

Les deux agrandissements demandés contrevenaient carrément à l’article 7.12.1 du règlement 1177. Celui-ci prévoit que le pourcentage d’occupation au sol dans la zone de ces deux résidences ne peut pas dépasser 45 % de la superficie du terrain. Or dans un cas comme dans l’autre, les nouvelles dérogations propulsaient ce pourcentage à 57 % et 58,5 % ! Dans le monde sportif, on n’appelle plus ça du saut en longueur, mais du saut à la perche ! 

Pour mal faire, aucun des deux demandeurs n’a pu démontrer que le refus de leur accorder une dérogation leur causerait un préjudice sérieux comme l’exige l’article 145.4 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Le CCU avait toutes les raisons du monde pour refuser ces dérogations. Autrement dit, n’appelez pas la DPJ. Même sans ces agrandissements, aucun enfant n’aurait été forcé de passer ses nuits dans une souccah de plywood sur le balcon. 

De toute façon, lorsqu’il a acheté sa résidence, la réglementation sur le zonage était en vigueur depuis près de 15 ans ! Le propriétaire savait ce qui l’attentait si, d’aventure, il lui prenait l’envie de fonder une grande famille. Rappelons aussi qu’en 1913, lorsqu’elle a été construite, cette maison, comme bien d’autres du quartier, avaient justement été conçues pour pouvoir accueillir les six, huit, dix enfants de nos propres grands-parents. 

Entre les projets des deux voisins, il y avait tout de même une différence significative : l’accès aux garages. 

Avec l’agrandissement qu’il souhaitait faire, le proprio du 375 n’aurait pas perdu l’usage de son garage. Sa fourgonnette aurait pu continuer d’y entrer allègrement. Par contre, les travaux réalisés par son coreligionnaire du 367 ont littéralement condamné son garage. Notre homme aurait beau troquer une Station wagon contre une Honda Fit, ça ne « fittera » pas dans l’embrasure. Pourtant, l’article 9.1.1 du règlement 1177 est on ne peut plus clair : « Un permis de construction ne peut être émis à moins que n’aient été prévues des cases de stationnement hors-rue ».

Lors d’une assemblée du conseil, nous avons lancé un défi au maire et à son directeur de l’aménagement urbain. S’ils parvenaient à y faire entrer une petite voiture (même une Smart), nous étions prêts à lâcher le morceau. La réponse du maire ? « C’est un terrain privé. On peut pas faire ça ! » Pourtant, les inspecteurs peuvent y aller à leur guise. Voilà comment M’sieur le Maire écrase plusieurs règlements avec sa grosse BM. 



La photo ci-haut vaut 1000 mots. Si le propriétaire du 375 Querbes avait été autorisé à réaliser son agrandissement, voici comment se présenterait l’allée véhiculaire commune aux deux propriétés une fois les travaux complétés. Le 375 aurait conservé l’utilisation de son garage, ce qui n’est plus le cas du 367. Ce dernier, dans les bonnes grâces de Projet Montréal, a eu droit à un passe-droit flagrant. En médaillon, la photo originale prise le 14 septembre 2020. 

Contre toute logique, Tomlinson a donné sa bénédiction à celui des deux voisins mitoyens dont les transgressions à la réglementation municipale étaient les pires. C’est vrai qu’au 367, il s’agissait de quelqu’un de la famille de Michael Rosenberg, mais mettez-vous à la place de l’autre gars. Vous ne seriez pas furieux de ne pas pouvoir jouir des mêmes passe-droits que votre voisin ? C’est ce qu’on appelle créer un précédent. 

Vous vous demanderiez peut-être s’il n’aurait pas mieux valu filer une petite enveloppe brune au maire. Mais voyons donc. Notre maire n’est quand même pas un ripou. On ne saurait dire s’il crache sur les bruns, mais ces temps-ci, s’il avait à choisir, parions qu’il préférerait les votes. 



Selon les plans approuvés par l’arrondissement (voir le médaillon), en élargissant de près de quatre pieds la résidence, une voiture n’a plus la place nécessaire pour entrer dans le garage. On a aussi prévu que plus de la moitié de l’espace devant la porte du garage sera végétalisé. Bref, on condamne doublement un espace de stationnement en dépit de l’article 9.1.1 du règlement 1177 qui l’interdit spécifiquement. 

Devant les fonctionnaires qui se sont penchés sur le dossier (il faut absolument que vous jetiez un oeil sur les différences de traitement entre les deux voisins !), Tomlinson a fait semblant de tomber des nues. 

La limite de couverture au sol de 45 % en vigueur depuis 1992 dans ce secteur de l’arrondissement l’agace souverainement. Il aurait bien voulu trouver une façon de contourner la maudite norme, d’envoyer au diable les critères destinés au maintien d’un minimum d’espaces verts pour préserver la jouissance des cours arrières, assurer la perméabilité du sol et une densité du bâti qui favorise un milieu de vie épanouissant. 

Petit écologiste de façade, Tomlinson rage de ne pas pouvoir utiliser quand ça lui chante l’entourloupette de la dérogation mineure pour « bypasser » les contraintes du règlement de zonage. S’il n’en tenait qu’à lui, le 45 % prendrait le bord demain matin. 

Hélas ! Selon la loi, pour modifier ce pourcentage, Philipe n’aura d’autre choix que de faire faire une analyse rigoureuse du territoire et de tenir une consultation citoyenne sur la question. Mais comme tout le monde sait, les consultations dont il ne peut définir lui-même les paramètres qui lui conviennent, ça ne l’excite pas trop trop. 

Un gars qui veut, c’est un gars qui veut. Mais on se demande un truc. Puisque Mindy Pollak a réussi à faire une belle grosse fleur à son coreligionnaire du 367 Querbes sans aucune justification, pourquoi Tomlinson n’a-t-il pas fait de même pour le pauvre bougre du 375 ? 

Pour y répondre, rappelons-nous que le 9 avril 2018, lorsque Pollak et son maître à penser ont fait voter leur dérogation viciée au conseil, ils étaient convaincus que le bon peuple ne sentirait pas l’odeur de putréfaction qui se dégageait du dossier. 

Malheureusement, le Fleecy à Mindy n’a pas suffi pour camoufler les miasmes des magouilles de Projet Montréal. Au fil des mois suivants et encore aujourd’hui, plusieurs citoyens s’insurgent de ce passe-droit véreux. Bien que Tomlinson n’ait pas (encore!) reculé, le dossier continue de le hanter. 

En ce début d’année électorale, on dirait bien que le maire redoute d’attirer à nouveau les mouches et les asticots avec ses cadavres mal enterrés. 

Après avoir été échaudé par le dossier du 367, et même s’il trépignait d’envie d’accorder la « dérogation » à son voisin, Tomlinson n’a peut-être pas vraiment le goût de risquer une énième controverse. Dans la foulée de ce cas particulier, il y a deux autres éléments troublants dans cette histoire pas nette du tout. 

Nous nous sommes aperçus qu’à peine trois ans après avoir acheté le 367 Querbes et sans jamais l’avoir habité, le propriétaire vient de revendre sa résidence 643 000 $ de plus qu’il ne l’avait payée. Ça fait tout de même une augmentation de valeur de 54,7 %. En 37 mois, ça se prend bien ! Même s'il faut déduire ce qu'il a dû débourser pour faire des rénovations.

On serait curieux de savoir dans quelle proportion le permis d’agrandir qu’on lui a offert en contravention des règlements lui a permis de dégager une si belle plus-value. 

Quoi qu’il en soit, ce sera loin d’être la première fois que des passe-droits semblent profiter à des zamis. Cliquez ici pour vous rafraîchir la mémoire. 

Le cas du 34 Maplewood est particulièrement révoltant.


En dernier lieu, il y a la façon dont Philipe Tomlinson conçoit sa politique partisane qui ne nous dit rien de bon. Il supporte tellement mal de ne pas pouvoir offrir des passe-droits à ses amis, qu’il pourrait bien nous fricoter une petite théorie « inclusiviste » de son cru. On le sent venir avec ses gros sabots de Woke. 

L’idée de devoir annoncer à ses sympathisants qu’ils n’auront pas le choix de déménager s’ils souhaitent vivre dans plus grand lui répugne au plus haut point. Tellement, qu’il ne faudrait pas se surprendre s’il nous disait qu’à cause de NOS règlements « restrictifs », certains de nos concitoyens se sentent exclus, rejetés, brimés et défavorisés. En trois mots, même notre règlement de zonage serait dégoulinant de racisme systémique. Ça promet. 

En attendant, les Outremontais sont encore et toujours forcés de suivre à la trace et de talonner les élus et leur suite. Souvent, ces « dignitaires » nous prennent de haut, persistent dans leur mauvaise foi et deviennent aussi imperméables que du silicone à salle de bains. 

Heureusement, il arrive que les citoyens parviennent non seulement à les débusquer, mais à les coincer dans le fond de leur terrier et à les faire capituler. Quand le miracle opère, croyez-nous, c’est particulièrement jouissif. En voici justement un de ces petits miracles qui s’est produit récemment. 


En 2014, à cette résidence de l’avenue Outremont, c’était la belle vie. Mais en 2018, le laxisme inqualifiable des autorités de l’arrondissement est allé jusqu’à renoncer à exiger du propriétaire qui avait illégalement défiguré sa façade de la reconstruire tel qu’elle était à l’origine. En janvier 2021, nous pouvons enfin vous présenter le résultat d’une belle bataille citoyenne. Vous nous direz si ça n’en valait pas la peine.



lundi 11 janvier 2021

LA DIVINE PROTECTION


Non! C’est pas vrai! Mindy Pollak a quitté le pays en pleine fête de Hanoukka? Au milieu de la pandémie? Toute seule, pas mariée et sans chaperon? Oufff! Comme s’était fait dire Rose-Anna dans Le Temps d’une paix : «Ça pressait comme une cassure!»

On apprend qu’elle est allée prêter assistance à un membre de sa famille dans l’état de New York. Fiou! Au moins, elle n’est pas partie se faire griller le nombril comme Pierre Arcand. Sachant que la cohésion et l'entraide sont l'essence même de cette communauté, certains s’étonnent que personne d’autre aux States n’ait pu secourir cette proche en détresse. Pour ma part, je ne remettrai pas en doute l’explication de Mindy. C’est autre chose qui me chicote.

Avant de prendre sa valise, la conseillère de Projet Montréal n’a rien dit à Valérie Plante. Même pas à Philipe Tomlinson, son maire fusionnel! Pas l’ombre d’un texto depuis l’aéroport ou durant les six heures de voyage en fourgonnette? Bizarre. D’autant plus incroyable qu’à ce moment-là, elle occupait la fonction de mairesse suppléante! 

La capitaine a déserté le navire! C’est ça le modèle de gestion de Tomlinson en période pestilentielle alors que le nombre de cas monte en flèche? Pas fort! Vraiment pas fort!



On espère que la conseillère Vizhnitz aura au moins demandé la permission à son rabbin avant de prendre ses jambes à son cou. Le contraire ne serait vraiment pas cachère!

Mme Pollak sera-t-elle sanctionnée par Projet Montréal? On a le droit d’en douter. Au sein de son parti, on n’a pas semblé particulièrement étonné des agissements de l’élue du district Claude-Ryan d’Outremont.

À une citoyenne qui demandait au maire s’il était au courant de l’escapade de la mairesse suppléante, Tomlinson 
apparemment lui aussi à l’extérieur de son fief   lui a tout bonnement répondu « Et non, je n’étais pas au courant ». À la décharge du maire, il faut admettre qu’il était déjà de notoriété publique que depuis son élection de 2013, Pollak n’a jamais eu de temps à perdre avec les demandes et, à plus forte raison, les plaintes des électeurs de son district.

Elle n’est pas la seule parmi les illustres personnages publics de la communauté hassidique à avoir voyagé hors du pays ces derniers temps.

Il semblerait que Mayer Feig, ce «rabbin» qui couvrait les 40 fautifs derrière le YMCA  de l’avenue du Parc le soir de l’Halloween s’en est payé toute une. Le lobbyiste se serait offert une virée en Israël le mois dernier alors que là-bas comme ici, la deuxième vague de la pandémie s’abattait avec force sur le pauvre monde.

Ne faisant pas les choses à moitié, le représentant du Hatzoloh, ce service médical d’urgence destiné aux communautés juives, aurait contracté la COVID-19 en Eretz Yisrael. 

Comme on doute fort que le Jet setter soit allé goûter la scène gay ou la plage du Hilton de Tel-Aviv, il l’aura possiblement attrapée de ses ultracoreligionnaires qui comptent pour la moitié des Israéliens infectés par le virus (visionner le court reportage de France 2)Mais à tout malheur, quelque chose est bon. N'importe qui ne peut pas se vanter de ramener de Terre Sainte le virus mondialement connu. Une relique qui vaut bien le Saint-Suaire!

Rassurez-vous. Ce bon Mayer tousse peut-être comme un damné, mais il n’est pas à l’article de la mort. La preuve, pas plus tard que samedi soir dernier, il mettait en ligne sur son compte Facebook quatre vidéos du spectacle son et lumière des autopatrouilles du SPVM qui, sur le coup de 20 h, sonnaient dans les rues du quartier le couvre-feu décrété par le gouvernement. 

Il est assez parlant de voir une de ces vidéos nous montrant un coreligionnaire de Mayer suivre et filmer une patrouille après l'heure fatidique... tout en conduisant son véhicule! Pour voir cette vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous

À gauche, la plainte de Feig sur Facebook; à droite, une patrouille faisant sa ronde dans les ruelles du Plateau et d’Outremont. Photo : Marie-France Coallier – Le Devoir


Le lobbyiste hassidique rechigne, prétendant que la police dérange des enfants que l’on vient de mettre au lit. Youe! Houe! Mayer… en ces temps d’urgence sanitaire nationale, tu te plains des sirènes à l’heure des poules? Ça ressemble à du deux poids, deux mesures.

Quand ce sont ses ouailles qui se déhanchent sur leurs balcons aux rythmes criards des mégas amplificateurs jusqu’après 23 h alors que son dépliant n'annonçait de la musique qu’en après-midi, Mayer
 accuse d'antisémitisme ceux qui se plaignent.

Va falloir qu’il nous explique comment ça marche dans sa petite tête. Il est le premier à bafouer le règlement d’Outremont sur le bruit des amplificateurs et à déplorer le fait que «Si on suit ce règlement, on ne peut même pas siffler dans la rue !».

Cliquer ici pour prendre conscience du manque de respect du voisinage lors de certaines fêtes religieuses. Mise en garde: Pour éviter toute blessure auditive, nous recommandons le port de bouchons!


Au fond, ce qui dérange le plus Mayer, c’est bien que les patrouilleurs ont reçu la consigne de passer au moins quatre fois par jour dans les rues et ruelles du quartier où, entre autres, de très nombreux ultrareligieux défient l’interdiction de rassemblements clandestins. Voilà ce qu’il considère probablement comme de l’acharnement contre sa communauté.

Dans toute cette saga liée au coronavirus, il n’y a pas que le petit jeu du chat et de la souris entre certains dirigeants de la secte religieuse et les forces policières qui exaspérera les Outremontais.

Outre le fait que ces comportements augmentent les risques de contagion dans l’ensemble de la population, les citoyens de l’arrondissement ont, entre autres, payé par leurs taxes une somme de 9 700$ que l’administration a remise à l’organisation ultraorthodoxe Chevra Hatzoloh pour officiellement maintenir une ligne téléphonique de référencement pour les communautés juives.



Or il semble que cet argent public ait plutôt servi à faire publier un encart de 16 pages (anglais-yiddish) dans la feuille de chou The Heimishe NewsFlash pour renseigner les membres de cette communauté sur ce qu’il faut faire pour prévenir la contagion.

Les premiers conseils que l’on peut lire dans cet encart recommandent justement de rester chez soi et de ne quitter la maison (et à plus forte raison le pays!) qu’en cas d’absolue nécessité.

On dirait bien que Mayer n’a pas feuilleté son Heimishe NewsFlash avant de s’envoler vers d’autres cieux.


D'autre part, on se demande pourquoi il fallait que ce soient les citoyens d'Outremont qui paient pour cette publicité ciblée alors que Santé publique défraye depuis le début de la pandémie de tels messages à pleines pages dans les journaux et les médias. Un autre mystère digne d'Outremont.

Selon Outremont Hassid, le couvre-feu bafoue la constitution.
Un p'tit contrat pour Julius Grey, peut-être?

En attendant que le groupe intégriste de droite Outremont Hassid et que le Conseil des juifs hassidiques du Québec et son vice-président Max Lieberman poursuivent le gouvernement Legault en justice à la suite de l'interdiction des rassemblements durant le confinement, on a bien hâte de voir quelles nouvelles entourloupettes les dirigeants hassidiques échafauderont dans les prochains jours pour contourner l'interdiction de se rendre à leurs lieux de culte après l'heure où leurs enfants vont faire dodo.


Photomontage d'un internaute qui m'est inconnu.


P.s.: Au programme très bientôt, ne manquez pas le bras de fer (et d'honneur) que le Conseil des juifs hassidiques du Québec et son vice-président Max Lieberman font avec le gouvernement à propos de l'ouverture des écoles hassidiques durant le confinement décrété pour tous les établissements du Québec.

dimanche 20 décembre 2020

NOUS, LES CASSEUX DE PARTY


Avec 91 % des Québécois qui habitent en zone rouge, le gouvernement n’avait d’autre choix que de jouer le casseux de party. Nous voilà forcés à ranger les panneaux de rallonge de la table de salle à manger et à rester chacun chez soi. Pour se faire à l’idée et s’encourager, on pourra toujours chanter la toune de Noël de Perry Como There is no place like home. Pour les chansons à répondre, par contre, ça prendra un miroir !

Chez vous, ça se passera comment le Temps des fêtes ? Défierez-vous les recommandations sanitaires ? L’interdiction des rassemblements ? Mangerez-vous votre dinde en gang, les lumières éteintes ? Déballerez-vous vos cadeaux dans le sous-sol de l'église Saint-Viateur ? Mangerez-vous votre gâteau aux fruits dans le garage ?

Valérie Plante a beau inciter les Montréalais à dénoncer à la police leurs voisins antisociaux, ne nous racontons pas d’histoires. Il y aura des délinquants. Certains ont déjà procédé à des répétitions pendant le confinement. 

Pensons, par exemple, à ces 145 personnes surprises dans un débit de boissons clandestin de la rue Durocher. Entre nous, même si au fil des années plusieurs synagogues du coin se sont adonnées au trafic d’alcool de contrebande, je suis presque certain qu’il ne s’agissait pas ici de hassidim.

Ce ne sera pas une période des fêtes jojo. D’autant moins qu’à notre époque, les occasions de se réunir en famille sont devenues plutôt rares. Contrairement à nos voisins hassidiques qui inscrivent 150 jours de célébrations et de commémorations religieuses à leur agenda lunaire, il ne nous reste guère plus que Noël et les funérailles de mononcle Armand pour retrouver la parenté. Peut-être Pâques, aussi ! Mais il nous faudra tout de même nous en priver cette année.

Alors qu’aux États-Unis, on dénombre quotidiennement 3 000 morts de la COVID, soit l’équivalant d’un attentat du World Trade Center par jour, la semaine dernière des agents des services frontaliers du poste de Lacolle ont constaté un afflux important de visiteurs américains de la communauté juive hassidique. Quel hasard ! Cela coïncide avec la fête de Hanoukka.

À Outremont, depuis le début de cette fête qui dure huit jours, des journalistes ont pu observer dans les rues d’Outremont des dizaines de véhicules immatriculés à New York et au New Jersey. Des citoyens ont même vu des voitures stationnées sur rue où on avait pris la précaution de dissimuler les plaques américaines avec des sacs de poubelle ! C’est particulièrement rassurant quand on sait que pour la seule journée du 12 décembre, la ville de New York signalait 11 039 nouveaux cas de COVID. Au cours de la semaine dernière, il y a eu une moyenne de 9 986 cas par jour, soit une augmentation de 60 % par rapport à la moyenne deux semaines plus tôt. Encore heureux que la frontière soit officiellement fermée au moins jusqu’au 21 janvier prochain !


Mayer Feig et Max Lieberman font tout pour éteindre les feux causés par leur communauté, mais ne vous avisez surtout pas à leur dire de ne pas célébrer Hanoukka et les autres fêtes en gang.

Fidèle à lui-même, Max Lieberman, le porte-parole du Conseil juif hassidique du Québec (CJHQ), minimise cet afflux et affirme avoir rappelé aux membres de sa communauté les consignes liées à la pandémie. Le 15 octobre dernier, interviewée à l’émission de Paul Arcand, Lise Ravary disait «qu'en paroles du moins, le CJHQ se conformait à 100 % » aux directives gouvernementales. La réalité est toute autre.

L'article du Devoir dans lequel s'exprimait Abraham Ekstein.

En mars 2020, au moment où personne n’était encore vraiment préparé à cette épidémie, on pouvait bien croire Abraham Ekstein, cet autre porte-parole hassidique qui expliquait qu’en raison de la grande proximité entre les communautés de New York et Montréal, il y avait probablement eu contamination croisée avant que les consignes de distanciation aient été mises en place, mais neuf mois plus tard, l’excuse ne tient plus. 

Au début de l’automne, les plaques américaines circulaient toujours dans l’arrondissement. Les va-et-vient dans les ruelles menant aux synagogues n’ont pas cessé. Question de ne pas attirer l’attention des voisins et des policiers, les administrateurs de certains lieux de culte de l’avenue du Parc ont tout simplement accolé sur la porte d’entrée une affichette en yiddish (secret oblige !) demandant à leurs ouailles d’«ENTRER PAR LA RUELLE».


Une synagogue de l’avenue du Parc où il est demandé en yiddish d’entrer par la ruelle

Le 31 octobre, pendant que les 145 personnes dont nous parlions plus haut se faisaient coincer dans un débit de boissons clandestin, des ultraorthodoxes célébraient à l’intérieur de la synagogue du 5555 Hutchison qui se trouve derrière le YMCA du Parc. 

À 19 heures, une femme qui rentrait chez elle, un chapeau de sorcière sur la tête (c'était l'Halloween!) et son poulet de chez Serrano dans un sac, a aperçu une quarantaine d'hommes hassidiques sans masques prenant la poudre d’escampette par la ruelle. Sauve qui peut ! Deux voitures de police venaient d’arriver sur les lieux, gyrophares allumés.

Comprenant ce qui se passait, cette femme a été outrée. «Pendant que ma mère est en institution et que je n’ai même pas le droit de la visiter, c’est comme ça qu’ils se comportent ? » S’engageant dans la ruelle, elle ne s’est pas gênée pour faire remarquer à celui qui lui semblait être le rabbin de l’endroit que ce qui venait de se passer n’avait pas d’allure : «That’s how we get sick!». Le «rabbin» masqué lui a rétorqué qu’il connaissait la loi et que la consigne était de 25 personnes par salle et par porte. Elle aurait bien aimé que le Dr Arruda lui donne la réplique.

La citoyenne, témoin de l’évènement, entourée par un groupe de hassidim après qu’une quarantaine d’autres aient fui. 
Voir la courte vidéo de l’échange qu’elle a eu dans la ruelle.

Lorsqu’un policier a abordé le rabbin présumé, ce dernier a refusé de s’identifier. Fendant à souhait, bombant le torse et pointant frénétiquement l’agent du doigt, il lui a même fait la leçon. «I know the law. You have no right to ask me to leave. I don’t have identification and I don’t have to tell you my name.» L’agent lui a répondu que c’était faux, mais ne l’a pas forcé à s’identifier. Il est chanceux d’être tombé sur une bonne pâte de policier. Dire qu’au fil des années, Mayer Feig tissait ses relations publiques avec le chef de police d’Outremont en amenant, tour à tour, ses huit fils faire la tournée du poste 24 !

Je dis Mayer Feig parce que le fameux « rabbin masqué » n’était nul autre que le lobbyiste intégriste. Le négationniste des changements climatiques qui est dans les bonnes grâces de Projet Montréal et du maire Tomlinson pouvait peut-être espérer duper le policier, mais il a eu moins de chance avec nous.


Mayer Feig, alias matricule M-11 du Hatzoloh, ce service médical d’urgence destiné aux communautés juives. Cliquez ICI pour le voir et l’entendre tenir la dragée haute au policier.

En temps de pandémie, c’est comme ça qu’agit Mayer Feig, un membre bien en vue de Hatzoloh ? Je ne vous demande qu'une chose. Si jamais j'étais victime d'un malaise sur la rue, s'il vous plaît, ne composez rien d'autre que le 911! Merci d'avance.

Dans le quartier, ces petits jeux du chat et de la souris, en voulez-vous, en v’là ! Pas plus tard que le 8 décembre, des agents du SPVM sont débarqués à la synagogue Belz du 5900-5902 avenue du Parc après plusieurs signalements d’un important rassemblement, du bruit et de la musique en début de soirée.


On rapporte qu’il y aurait eu environ 200 personnes à l’intérieur pour la célébration d’un mariage . Mais il semble que les tourtereaux et leur suite nuptiale ont eu le temps de se défiler par la ruelle avant que les forces de l’ordre ne puissent les épingler. 

Les enquêteurs se demandent si les noceurs n’ont pas bénéficié de complices qui les auraient avertis de la descente qui se préparait. Soupçonneraient-ils des techniciens ambulanciers de Hatzoloh d'espionner les communications de la police? Ce serait le bouquet. Si c'était le cas, cela aurait pu permettre à Max Lieberman de prétendre que trois plaintes portées dans la même semaine contre des synagogues n'étaient que du harcèlement sans fondement. Rappelons qu'une de ces plaintes avait été logée au poste du PDQ 38 par des pompiers qui faisaient une ronde dans le quartier.

En haut, à gauche, la synagogue de la secte Belz où a été célébré le mariage clandestin. En bas, la sortie souterraine donnant sur la ruelle qui a permis aux noceurs de fuir les policiers. À droite, cette même synagogue qui, en octobre, avait empilé l'équivalant de 5040 litres de déchets, sans compter 25 gros sacs Glad. Bonjour le confinement!

Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée que les policiers aillent frapper à la porte de Jacob Spira, le propriétaire de l’immeuble de l'avenue du Parc qui est aussi spécialisé dans le creusement de tunnels clandestins. Ils devraient aussi faire un petit coucou à Levy Hochhauser et Aaron Moskowitz, les administrateurs du lieu de culte délinquant et, tant qu’à faire, leur remettre le constat d’infraction qu’ils ne leur ont pas donné le soir du mariage avorté. Une belle amende dans les cinq chiffres comme l’a fait le maire de New York pour une infraction semblable le mois dernier.

Ce serait d’autant plus justifié maintenant que l’on sait que 80% des cas de contagion sont liés à de super évènements dans des lieux clos et où se trouvent plusieurs dizaines de personnes.

Mais les récalcitrants ne semblent pas s’en faire outre mesure. Le 11 décembre, entre chien et loup, ils étaient toujours nombreux à déambuler tout doucement, mais en flot continu sur l'avenue Bernard avant de s’engouffrer dans la ruelle qui conduit, ni vu ni connu, aux synagogues fautives.

11 décembre 2020 à 17 h 45: un flot incessant de fidèles emprunte la ruelle pour se rendre à leurs synagogues.

Que les dirigeants hassidiques et les administrateurs de leurs lieux de culte ne viennent pas nous dire qu'ils sont incapables de contrôler les allées et venues dans une vingtaine de synagogues. S'ils ne le font pas, c'est parce qu'ils ne souhaitent pas vraiment le faire.

Il suffit de se rappeler de cette lettre anonyme diffusée par l'organisme qu'a créé Max Lieberman et qui affirmait faussement qu’une entente avait été conclue avec le gouvernement Legault et que les synagogues seraient «autorisées à accueillir jusqu'à 250 personnes» plutôt que 25. Ça n'a pas empêché ce bon Max d'affirmer dans un communiqué de presse que lui et sa communauté se conformaient «aux lois divines et terrestres». C'est encore lui qui, sérieux comme un pape, avait soutenu que 
«la COVID-19 n’est pas un virus religieux, c’est un virus laïc». Oh! Boy!

En date du 19 décembre, on comptait 
2 146 nouveaux cas confirmés de COVID-19 et 1 010 hospitalisations au Québec. Après les mariages, Hanoukka, nos propres fêtes de Noël et de fin d'année, il restera à voir si nos hôpitaux et le personnel tiendront le coup. Bonne année... quand même!


Le 10 juin 2020, Mindy Pollak, la conseillère de Phillip Tomlinson distribuait des masques devant le métro Outremont. Était-ce une répétition en prévision de ce qui risquait de se produire par la suite?


lundi 26 octobre 2020

LE BINGO DES FANATIQUES


Mercredi 14 octobre, les policiers de Saint-Jean-sur-Richelieu ont interrompu une soirée de bingo qui avait rassemblé 170 personnes. Même si la zone n’était classée qu’orange, on se surprend que les organisateurs n’aient pas été plus soucieux du danger qui rôde. Pas fort! Vraiment pas fort! Mais il y a bien pire.

Le samedi précédent (10 octobre), 1 000 intégristes de la secte Tosh de Boisbriand se sont agglutinés pour festoyer autour d'une synagogue ne pouvant en accueillir que 25 selon les normes sanitaires imposées. Un samedi soir de confinement et en pleine zone rouge, par-dessus le marché. C’est vrai qu’un bingo qui fait miroiter la vie éternelle, c’est pas mal plus attirant que le jack pot qu’offrait le promoteur montérégien.

Il aura fallu que les policiers de Boisbriand appellent en renfort la Sûreté du Québec pour parvenir à disperser la foule qui, selon le ministre de la Santé, Christian Dubé, ne respectait pas du tout les mesures sanitaires. Bien sûr, après ce pow-wow divin, les organisateurs n’ont eu qu’à feindre un acte de contrition. Et comme la mesirah, la dénonciation d’un juif à des autorités non juives est l’un des crimes les plus odieux de la Torah, les noceurs ont eu beau jeu de prétendre vouloir coopérer à l’enquête. Ils doivent être morts de rire.

Pendant ce temps-là, à Outremont, le maire Tomlinson sautille comme un moineau sur des braises ardentes et 
évite comme la peste de prononcer le mot «hassidim» pour expliquer, ne serait-ce qu’en partie, qu’avec ses 254,65 cas par 100 000 habitants, son fief trône sur la première marche du palmarès des arrondissements les plus contaminés de Montréal.

Sur Twitter, il fallait lire l'indignation de Max Lieberman à l'égard d'Aaron Derfel, le journaliste du Montreal Gazette qui a publié un article associant la communauté hassidique d'Outremont à l’explosion de cas de COVID-19.
C’était d’autant plus maudissant pour le vice-président du nouveau Conseil juif hassidique du Québec que son organisme se faisait «pogner» du même coup pour avoir diffusé une lettre anonyme affirmant faussement qu’une entente avait été conclue avec le gouvernement Legault et que les synagogues seraient «autorisées à accueillir jusqu'à 250 personnes» plutôt que 25.

Devant un hôtel de ville au paysage dévasté, Max Lieberman exhibe ses stigmates qui le font souffrir le martyre. Viens, on va becquer bobo!

Lieberman a crié à la stigmatisation immonde. À l’écouter, l’article n'est rien de moins qu'un assassinat en règle, un reportage mensonger dont les hassidim sont les boucs émissaires. Pour le lobbyiste pitbull de la secte Satmar, cette profanation est d’autant plus scandaleuse qu’elle a été le fait d’un journaliste juif, ce qui en fait un «moser», un «snitch», un mouchard, quoi. Cette trahison semble l’avoir encore plus irrité que notre récente révélation sur l'accusation de manoeuve dolosive (fraude) qui pèse contre lui devant les tribunaux. Ce n'est pas peu dire.

Le twitt victimaire de Max Lieberman, auquel s’associent les sœurs Dorner, deux de ses groupies bien-pensantes qui propagent aussi le virus du Safe Space.

On peut comprendre que ce pavé dans la mare le fasse suer au plus haut point.
Max qui serait capable de vendre du soufre au diable avait fait des pieds et des mains pour limiter les dégâts. Il était même parvenu a fourguer une autre contre-vérité dans les médias en y affirmant «qu’aucune éclosion [n’a] été signalée dans la communauté hassidique. Outremont vit le même phénomène d’augmentation des cas que le reste du Québec». You bet! 

Début octobre, Max Lieberman a été surpris tenant une conversation téléphonique en mode conférence. Le lobbyiste cherchait désespérément une façon de faire analyser en douce 5 000 échantillons (!) pour la Covid 19. Il ne souhaitait pas passer par le CIUSSS Centre-Ouest. Il soutenait même que la clinique de dépistage de la rue Davaar ne convenait pas. À l’en croire, sa communauté disposait des effectifs qualifiés pour faire les prélèvements sur place. On voit déjà le slogan : «Dans une synagogue près de chez vous!».

En attendant que la synagogue de Michael Rosenberg soit prête, Tomlinson voudrait peut-être qu'elle serve de clinique pour l'épidémie de COVID-19 qui fait rage dans la communauté.

À qui diable Lieberman demandait-il de l’aide? À l’autre bout du fil, une certaine Claire se creusait les méninges pour l’aider à trouver une solution discrète. Cette femme que Max connaissait visiblement, semble n’avoir été nulle autre que sa bedfellow Claire Trottier, l’activiste prohassidique qui, en plus de faire partie du Dream Team de Philipe Tomlinson, est administratrice patentée du groupe Friends of Hutchison Street fondé par Mindy Pollak, la conseillère de Projet Montréal Outremont. Max espérait sans doute que la professeure adjointe au Département de microbiologie et d'immunologie de l'Université McGill, dispose des contacts nécessaires pour le sortir du bourbier dans lequel l’avaient placé ses coreligionnaires.

Véritable union contre nature, la scientifique de McGill épouse la cause de l’ignorance. En haut, à droite, le 6 décembre 2016, Claire Trottier manifestait avec Max Lieberman et Leila Marshy au moment même où le conseil d’Outremont votait contre l’établissement de nouveaux lieux de culte sur l’avenue Bernard. Elle est également abonnée à Outremont Hassid.

Max parviendra-t-il un jour à s'extirper de ce bourbier ? La question se pose d’autant plus qu’il y a une semaine, sur Twitter, l’association ultraorthodoxe Outremont Hassid, qu’apprécient de toute évidence les sœurs Dorner, Claire Trottier et les autres Friends of Hutchison Street, faisait la promotion de la Great Barrington Declaration, qui s’oppose aux politiques de confinement mises en place par la plupart des gouvernements du monde. Welcome Home, SARS-CoV-2!

Cheskie Weiss et Hirsh Teitelbaum, deux des trois fondateurs de Outremont Hassid qui, le 15 octobre 2020, fait la promotion de la Great Barrington Declaration sur son fil Twitter.

Dans ce contexte, comment s’étonner que le 12 octobre dernier, les policiers aient encore dû débarquer dans une synagogue de la rue Bates pour mettre fin au rassemblement d’une centaine de personnes de la communauté ultraorthodoxe. Et ces coups de filet ne représentent probablement que la pointe de l’iceberg. 

Même les adorables exhortations de Géraldine Morel, membre toute en finesse du Comité bon voisinage du maire Tomlinson, semblent n'avoir aucun effet sur les récalcitrants. 

De la façon dont c'est parti, ce ne sera ni à Pâques ni à la Trinité que les choses reviendront à la normale. 

Après la première vague pestilentielle, voyez comment les choses se passaient à l'école pour filles Bnot of Jerusalem d'Outremont, les 3 et 4 août 2020. Hatzoloh ne chômera pas!

Encore aujourd'hui, pas besoin d'aller loin. Il suffit de se balader, ne serait-ce que dans la ruelle de Mindy Pollak pour réaliser qu’elle bourdonne d’activité (on parle de la ruelle, pas de Mindy qui n'a vraiment pas fait grand-chose au cours de ses sept premières années de mandat).

Aucun masque, aucune distanciation. En haut, à gauche : le 4 octobre dernier, 17 personnes sont sorties d’une résidence privée par la ruelle Hutchison-Durocher, au nord de Saint-Viateur. À droite et en bas : le 11 octobre, une grappe d’hommes s’agglutine à la sortie arrière de la synagogue du 5682, avenue du Parc qui jouxte la papeterie Zoubris. Ils s'y sont réengouffrés quelques minutes plus tard.

Mais il y a des signes qui sont nettement plus révélateurs que les va-et-vient des fidèles : les déchets que ceux-ci laissent trainer après leur passage. 

À titre d’exemple, le dimanche 11 octobre, en début d’après-midi, la synagogue du 5896 - 5906 avenue du Parc avait déjà empilé dans la ruelle l'équivalant de 5 040 litres de déchets (14 conteneurs d’une capacité de 360 litres chacun). Et ça ne tient même pas compte des quelque 25 gros sacs Glad jetés au sol ou par-dessus les bacs. C’est ça, dites, le confinement en zone rouge écarlate? On se fout de notre gueule et des mesures sanitaires. Quel mépris pour la santé! La leur et la nôtre!

En façade de la synagogue du 5896 - 5906 avenue du Parc, rien ne bouge. En ruelle, c’est le party d’asticots qui bat son plein. 5 040 litres d’ordures, sans compter 25 gros sacs Glad... deux jours après la dernière cueillette des ordures.

Avec le comportement désinvolte d’une partie des «craignant-Dieu», Max Lieberman n’a pas à craindre pour la survie de Chevra Hatzoloh, le service de premiers soins ultraorthodoxe fondé à Brooklyn en 1969 par le rabbin Hershel Weber. D'autant moins qu'en tant que vice-président et administrateur du service de la section Outremont, Lieberman s'est fait confier 9 700$ par Tomlinson pour une ligne téléphonique de référencement pour sa communauté aux prises avec la COVID-19.

Depuis les premières lignes de cette chronique, je sens que mes détracteurs sécrètent l'écume, piaffent d'indignation et ruent dans les brancards (attention aux malades!). Je les entends d'ici répéter jusqu'à l'extinction de voix qu'à l'instar des Québécois, je suis raciste, xénophobe, antisémite, borné, bref, «hate monger»! 

Obsédé par la doctrine du racisme systémique qu'il utilise à tort et à travers, gavé du culte du Safe Space par son entourage idéologique Woke, Tomlinson voudrait bien en finir avec ces citoyens de plus en plus nombreux qui n'adhèrent pas à son dogme.

On connait la chanson du Dream Team de Tomlinson et de la  meute d'activistes qui gravitent dans son giron en s'offusquant du moindre mot qui pourrait faire de la grosse pepeine aux licornes de la planète. Que suggérer à tout ce beau monde si ce n'est d'aller voir comment ça se passe partout ailleurs sur terre?    


Le 7 octobre, Andrew Cuomo, le gouverneur de l'État de New York, accusait de négligence la population ultraorthodoxe en raison d’un taux de contamination six fois plus élevé que pour le reste de la population de l’état. Même Bill de Blasio, le maire de la Grosse Pomme, y déplorait l’aggravation flagrante de la propagation.

Remarquez que cela n’a pas impressionné quelques 500 zélotes hassidiques de Brooklyn, grands admirateurs de Trump. Ils ont manifesté contre le confinement en brulant des masques au milieu de la rue et en attaquant sauvagement un journaliste. La déclaration d’un manifestant intégriste à la Une du Daily News en disait long :


«Here in Borough Park, we don’t go by the laws of America.
We have our own laws.» 


Peu de temps après, New York a dû faire interdire le mariage du petit-fils de Zalman Leib Teitelbaum, l'un des plus importants rabbins hassidiques de la secte Satmar. Pour ce mariage limité aux «membres de la famille proche», on s'attendait à accueillir jusqu'à 10 000 invités! Vous imaginez bien que les autorités municipales et de l'État se sont fait accuser par les dignitaires de la synagogue de Brooklyn d'avoir mené des «attaques injustifiées» contre ce mariage.

En Australie, des articles de journaux et des vidéos montrent que les choses ne se passent guère mieux. Même que ça barde. 

Heureusement qu'il y a Israël. Là, au moins, ça doit bien aller. D'autant plus qu'en Terre sainte, ils ne sont pas antisémites, puisque fils d'Abraham!

Et ben non, même au pays de Bibi, de coriaces noyaux d'ultraorthodoxes s'avèrent très durs de comprenure en ces temps de fléau biblique. Imaginez. Pas moins de 40% de toutes les infections récentes proviennent du secteur ultra-orthodoxe qui ne constitue pourtant que 12% de la population.

Émeutes anti-confinement à Bnei Brak

Comment s’en surprendre quand le Times of Israël nous apprend, le 23 octobre, que pour se marier sans se faire repérer par les autorités sanitaires, des hassidim vont jusqu’à convoler dans le village arabe de Kafr Qassim en y faisant jouer de la musique... arabe! D’autres parlent de pressions des dirigeants ultraorthodoxes qui leur a valu des passe-droits et des faveurs qui vont à l’encontre mêmes des recommandations des comités scientifiques israéliens.

Quelques semaines plus tôt, le directeur d'un hôpital de la ville de Bnei Brak qui n’en pouvait plus a accusé la communauté hassidique de «tuer des gens» en bafouant de façon massive les directives sur le coronavirus. Comment dites-vous ? Il a dû démissionner ? Ah oui, mais ça se comprend très bien. Là-bas, les ultrareligieux ont atteint une belle masse critique. Ils sont puissants. Soyez patients. Ça viendra ici aussi.