mercredi 30 septembre 2009

L'AUTRE GARDE RAPPROCHÉE

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les dernières semaines ont été drôlement croustillantes dans l'arène fédérale. Aux premières loges, le grand public a assisté au grenouillage politique dont les Denis Coderre, Michael Ignatieff et Martin Cauchon ont été les protagonistes.

Dans un match en trois rounds, nous avons vu Coderre passer un savon à Cauchon, puis Ignatieff trancher la poire en faveur de son lieutenant québécois et finalement, Cauchon appliquer une prise de l'ours fatale au prétendant à la couronne. Je vous dis! Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un carré de sable à Outremont? Ça repassera sûrement à RDS.

Denis Coderre attribue le coup fourré qu'on lui a asséné à la "garde rapprochée de Toronto" qui s'est ingérée dans les affaires du parti Libéral au Québec. Mais est-ce vraiment le cas?

Nous souhaiterions porter à l'attention du lieutenant déchu un article du journal La Presse publié le 17 septembre dernier. Noyée dans le cœur de l'article, une phrase nous apparait comme une piste très sérieuse à suivre pour remonter jusqu'aux responsables présumés de cette lutte fratricide entre deux bons libéraux bien enracinés dans le terroir.

Denis, si nous étions à votre place, nous tenterions de retrouver l'origine du coup de fil qu'un leader hassidique d'Outremont a placé au bureau du chef de votre parti. À en croire les journalistes de la rue Saint-Jacques, il vous aurait poignardé dans le dos au profit de Martin.

Comment diable avez-vous pu commettre la bourde de proposer la candidature d'une FEMME dans le ghetto d'Outremont? On croirait la maladresse d'un novice. Vous nous sembliez pourtant un vrai bagarreur de ruelles.

Ne soyez pas naïf une seconde fois. Il n'y a pas que le sexe de la candidate que vous vouliez imposer à Outremont qui est en cause. Faites un effort, Denis. Pensez à une autre bonne raison qui aurait pu inciter les dirigeants de la secte ultra orthodoxe à pousser leur poulain Cauchon à vous donner une ruade dans la circonscription d'Outremont. Vous ne voyez pas? Nous allons vous donner un indice.

Vous souvenez-vous du Collège rabbinique de Montréal et de Construit Toujours Avec Bonté (CTAB), des organisations religieuses installées dans la communauté juive hassidique de Boisbriand? Elles ont été au centre de la plus importante fraude fiscale impliquant une organisation religieuse au Québec. En 2000, on parlait de faux reçus de dons pour une valeur totale de 60 millions de dollars! La Presse du 21 septembre 2000 avait fait état de cette fraude.

The Gazette
aussi en a fait ses choux gras, les
21, 22, et 26 septembre 2000, mais c'est surtout son article du 23 septembre intitulé Veil of secrecy qui est particulièrement intéressant. On y apprend justement que Martin Cauchon aurait possiblement pris part aux négociations qui ont permis au Collège rabbinique de ne pas être inclus dans la poursuite qui a valu une amende de 400 000 $ à Construit Toujours Avec Bonté. Ça laisse songeur, non? On y relate également que la secte hassidique d'Outremont a mis toute la gomme pour faire réélire Cauchon lors de deux élections fédérales consécutives.

Êtes-vous toujours sûr, Denis, que c'est la garde rapprochée de Toronto qui se cache derrière le camouflet que vous avez encaissé? En toute confidence, nous avons le sentiment que l'épicentre de la garde rapprochée est bien plus proche que vous ne semblez le croire. À preuve, nous entendons de chez nous des gens se dilater la rate. Et comme cette dernière expression provient tout droit du Talmud, nous avons une très bonne idée de qui peut bien rire dans sa barbe en voyant la dégelée qui vient de vous être infligée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme quoi un Cauchon ça peut-être cachère! On se perd en religion ma foi!