Comme ça, Philippe Couillard trouve que l’intégrisme
est un choix personnel. Pour un gars qui s’est rempli les poches de
pétrodollars en terre wahhabite, on se serait attendu à ce qu’il ait appris
là-bas autre chose qu’une telle ineptie. C’est à se demander s’il est resté
enfermé toutes ces années dans le désert de son bloc opératoire stérile.
Pour le neurochirurgien, tant que ça ne saigne pas, tout va bien. Mais faut-il vraiment que ça gicle et que ça explose littéralement pour qu’on se préoccupe de l’endoctrinement fondamentaliste?
La semaine dernière, Rima Elkouri a mis le doigt sur le bobo qu’est l’intégrisme religieux. Dans son article Un choix personnel, vraiment ?, la journaliste décrit cette forme de fanatisme comme étant «la voie de l’endoctrinement plutôt que celle de l’esprit critique. Une voie extrêmement rigoriste tracée d’avance, imposée dès le berceau.»
En se demandant quel choix a réellement un enfant hassidique privé d’éducation laïque ou encore une fillette musulmane de 8 ans qui porte le voile, Elkouri renvoie en pleine face du gouvernement son imprévoyance et sa lâcheté en matière d’éducation publique. À ceux qui subventionnent les écoles religieuses fondamentalistes, la journaliste rappelle «qu’une école laïque, ouverte et démocratique demeure le meilleur rempart qui soit contre les dérives de l’intégrisme.»
Depuis 2006, je dénonce ces écoles religieuses qui détruisent le potentiel humain de milliers d’enfants et j’accuse nos dirigeants politiques qui restent cois devant des générations d’estropiés qui sont rendus inaptes à contribuer au développement de la société.
Pour des raisons strictement électoralistes, nos élus fédéraux, provinciaux et municipaux flirtent avec les intégristes musulmans, juifs, évangéliques ou sikhs au détriment du droit des enfants à recevoir une éducation digne d’un état démocratique. Avec leur vision de taupe, ils considèrent plus payant de frayer avec les fanatiques qui leur procurent des votes en bloc que d’assurer une éducation laïque à des enfants.
Pour le neurochirurgien, tant que ça ne saigne pas, tout va bien. Mais faut-il vraiment que ça gicle et que ça explose littéralement pour qu’on se préoccupe de l’endoctrinement fondamentaliste?
La semaine dernière, Rima Elkouri a mis le doigt sur le bobo qu’est l’intégrisme religieux. Dans son article Un choix personnel, vraiment ?, la journaliste décrit cette forme de fanatisme comme étant «la voie de l’endoctrinement plutôt que celle de l’esprit critique. Une voie extrêmement rigoriste tracée d’avance, imposée dès le berceau.»
En se demandant quel choix a réellement un enfant hassidique privé d’éducation laïque ou encore une fillette musulmane de 8 ans qui porte le voile, Elkouri renvoie en pleine face du gouvernement son imprévoyance et sa lâcheté en matière d’éducation publique. À ceux qui subventionnent les écoles religieuses fondamentalistes, la journaliste rappelle «qu’une école laïque, ouverte et démocratique demeure le meilleur rempart qui soit contre les dérives de l’intégrisme.»
Depuis 2006, je dénonce ces écoles religieuses qui détruisent le potentiel humain de milliers d’enfants et j’accuse nos dirigeants politiques qui restent cois devant des générations d’estropiés qui sont rendus inaptes à contribuer au développement de la société.
Pour des raisons strictement électoralistes, nos élus fédéraux, provinciaux et municipaux flirtent avec les intégristes musulmans, juifs, évangéliques ou sikhs au détriment du droit des enfants à recevoir une éducation digne d’un état démocratique. Avec leur vision de taupe, ils considèrent plus payant de frayer avec les fanatiques qui leur procurent des votes en bloc que d’assurer une éducation laïque à des enfants.
Même le maire du Plateau, Luc Ferrandez, ne peut résister à se frotter à la frange la plus intégriste du judaïsme. Il est ici photographié au côté du lobbyiste hassidique Mayer Feig (à gauche) et Thomas Mulcair. Cette photo a été prise le 17 décembre 2014 à la résidence outremontaise de Max Lieberman, un pitbull de l'ultraorthodoxie hassidique de Montréal. Crédit photo: Bill 613 |
Il y a encore pire que de fermer les yeux. En décembre dernier, une conseillère municipale du parti Projet Montréal à Outremont serait allée jusqu’à tenter de faire taire un ancien hassidim qui dénonce l’éducation lamentable qu’il a reçue. C’est vrai que selon la loi juive (halacha), un juif suspecté de fournir des informations aux non-juifs est considéré un traître. Ce crime gravissime est connu sous le nom de mesirah. Pour visionner un court reportage sur un cas spectaculaire de mesirah qui s'est récemment produit à New York, cliquer ICI. Ça vaut le coût.
Dans la foulée des poursuites intentées par des ex-hassidim contre le gouvernement du Québec, la conseillère ultraorthodoxe Mindy Pollak n’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Sachant qu’un journaliste s’apprêtait à aller interviewer un militant new-yorkais en faveur de l'éducation séculière au sein des écoles ultraorthodoxes, l'élue de Projet Montréal aurait contacté ce dernier pour le dissuader d’accorder une entrevue au journaliste.
Quel motif Pollak a-t-elle invoqué pour convaincre cet activiste de se taire? Elle aurait faussement prétendu que le journaliste était un «antisémite notoire».
À Outremont, la situation n'est vraiment pas reluisante. Dans une société où la liberté d’expression constitue un pilier de la démocratie, a-t-on besoin d’une intégriste qui vénère des principes théocratiques et qui se montre nettement plus préoccupée par les revendications d’une secte extrémiste que par tout le reste?
L'ultraorthodoxe Mindy Pollak |
En mars 2014, la conseillère de tous les citoyens a participé à la
Les cinq jardinières de la rue Hutchison |
En septembre, la conseillère Pollak a servi de guide à une dizaine de personnes pour leur faire «découvrir» (c'était des touristes?) le district Claude-Ryan.
Connait-on d’autres réalisations à celle qui ambitionnait de bâtir des ponts entre les différentes communautés?
Suivie de très très près par son conseiller politique, elle a réussi à envenimer encore davantage les relations entre les citoyens de l’arrondissement en qualifiant d’antisémites tous ceux et celles qui réclamaient le respect des règlements concernant l’interdiction des autobus dans les rues résidentielles et les cabanes érigées sur les balcons durant la fête de Souccot. Elle s'est aussi plaint des décorations de Noël.
Ah! oui, j'oubliais. Avec la mairesse Cinq-Mars, elle a même appuyé l'instauration d'une taxe supplémentaire pour les Outremontais qu'elles ont surnommé la «taxe Coderre». Heureusement, les trois conseillères indépendantes ont réussi à fait avorter la triste initiative. Bref, son bilan est tout sauf reluisant.
Philipe Tomlinson et ses supporteurs, en 2013 |
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