dimanche 22 décembre 2013

LE CADEAU DES FÊTES


J'sais pas chez vous, mais chez nous, 2013 a été une saprée année. 

Elle a démarré comme un dragster. Sur les chapeaux de roues et la pédale au fond. Tout ça, en raison du procès qui m'a opposé au trio Rosenberg Werzberger.

Entre le 14 et le 30 janvier 2013, j'ai eu droit à cinq jours au palais de Justice de Montréal. Pour ceux qui aiment les statistiques, on peut dire que cela m'a fait une moyenne d'un jour de procès par année d'intimidation que m'ont réservée mes trois poursuivants.

En février, ma corrida judiciaire à peine terminée, j'ai mis sur pied un blogue citoyen. La transparence, la reddition de comptes, l’imputabilité des élus, l'urbanisme, l’apaisement de la circulation automobile, les pistes cyclables, amenez-en! Depuis le 21 février, j'ai une bonne trentaine de chroniques au compteur.
 
Le 15 juin, c'était le coup d'envoi de ma campagne électorale à titre de candidat indépendant dans le district Claude-Ryan. Après 75 jours de porte-à-porte, la seule chose que je considère vraiment avoir perdue, le 3 novembre, c'est un peu de poids. Remarquez qu'avec les ripailles qui s'annoncent dans les prochains jours, ce petit traitement minceur est tombé pile!

Le 4 décembre 2013, soit 11 mois après la fin de mon procès, le jugement m'est arrivé doux comme un sucre d'orge et fondant comme une barbe à papa. Je vous le dis; je m'en suis délecté de la première à la 108e page.

Aurais-je reçu mon cadeau de Noël avant l'heure? Hélas! Dans cet univers l'argent, le pouvoir et la manigance forment un triumvirat sulfureux, je ne crois plus y'âble au Père Noël. 

J'ai bien fait de ne pas m'emballer, car pas plus tard qu'avant-hier, Julius Grey a déposé une requête en cour d'Appel du Québec.

Pour ses trois richissimes clients, le défenseur de la veuve et de l'orphelin a accepté de contester le jugement de la cour Supérieure qui m'a totalement blanchi des accusations qu'ils avaient portées contre moi. 

2014 s'annonce donc tout aussi intense, mouvementée et passionnante que l'année qui s'achève.
 

Mais à quoi bon trop chercher à anticiper? Entre nous, l'important, c'est de savoir saisir les bonnes choses quand elles se présentent.

Chemin de la Côte-des-Neiges - Outremont

Je vous souhaite à vous tous qui, de près ou de loin, m'avez lu, soutenu, guidé, aidé, encouragé et apprécié (c'était réciproque!), un très joyeux temps des Fêtes et une année 2014 remplie d'amour, d'amitié et de bonnes surprises.

D'ailleurs, je tâcherai de vous en réserver quelques-unes. J'en fais un vœu... non pieux!

3 commentaires:

Jean Décarie a dit…

C'était à prévoir : un autre Robinson Cruauté! On aura une idée ce matin si ce genre d'acharnement vaut leurs millions!

Jean-Jacques Lefebvre a dit…

Mon épouse et moi remercions le ciel pour votre droiture, sincérité et courage. Vous faîtes partie d'une catégorie de gens qui a toujours été très rare. Pour 2014, je vous souhaite surtout la santé pour rester aussi solide qu'en 2013.
Joyeux Noël

Marc Lapierre a dit…

Pour l'appel c'était malheureusement prévisible. Bien que je ne sois expert, ce qui est différent de l'affaire Robinson c'est qu'il existe maintenant une loi dite "antibâillon" la loi 9.

Celle-ci permet à un individu qui se représente seul, ou par avocat, d’invoquer la loi anti-SLAPP pour contrer une poursuite bâillon. Selon certains auteurs, cette particularité ferait de notre loi anti-SLAPP la plus sévère sur la planète.

Peut être y a t'il anguille sous roche puisque cette loi a été adoptée par le gouvernement le plus corrompu de l'aire moderne québécoise.

Je sais par contre que la maison d'édition Écosociété s'est prémunie de cette loi pour forcer Barrick Gold à défrayer leurs frais de justice et d'avocat dans l'affaire Noir Canada.

Quoi qu'il en soi, nous suivrons de près ce nouveau chapitre. Comme les Edward Snowden de ce monde, vous pouvez marcher la tête haute. Votre droiture n'a d'égal que votre courage.

Joyeux Noël et bonne année 2014.