lundi 4 novembre 2013

L'ÉLECTION ET LE HAMSTER



Avant de parler de l'ambiance dans laquelle s'est déroulée cette campagne électorale, vous me permettrez de commencer par ce que je considère la chose la plus importante.

Je tiens à remercier du fond du cœur tous ces gens qui m'ont accompagné, guidé, soutenu et encouragé tout au long de cette expérience passionnante et formidablement enrichissante.

Dans le feu de l'action, au jour J

Je ne nommerai pas un à un la cinquantaine de bénévoles qui ont accepté d'entreprendre ce voyage avec moi sans savoir sur quel rivage nous nous retrouverions en fin de course. Tous ces gars, toutes ces filles, jeunes d'âge ou de cœur, amis tantôt de longue date (voire même d'enfance), tantôt fraîchement débarqués dans ma vie, voisins de palier ou résidents d'autres arrondissements et anciens collègues de travail savent que je les apprécie et les estime, mais je tiens, ici, à le leur réitérer en toutes lettres.

Je tiens finalement à remercier plus explicitement Gilles Dauphin, Serge Chevalier, Annie-Michèle Carrière, Nizar Barrou, Jean-Denis Gingras et Jérôme Labrecque sans qui je n'aurais jamais été en mesure de mener une campagne digne de ce nom.

Ceci étant fait, je vous invite à lire la chronique que je viens de mettre en ligne sur mon site électoral. J'y traite, bien évidemment, du résultat du vote d'hier.


Maintenant, un mot sur l'ambiance qui a prévalue dans le cadre de cette campagne.

Vous avez tous lu et entendu à gauche et à droite que l'arrondissement est sujet à des tensions intercommunautaires préoccupantes. Je dois dire qu'à part quelques petites tentatives de dénigrement de la part de sympathisants du camp de Mme Pollak, la campagne s'est passée de façon tout à fait civilisée.

Le seul incident désagréable et inacceptable s'est produit la nuit dernière, quelques heures après l'annonce du résultat du vote dans mon district.

À minuit trente-sept, alors que ma fille s'apprêtait à prendre un taxi devant la maison, trois fourgonnettes qui descendaient la rue Hutchison en direction sud et une quatrième remontant en direction nord se sont brusquement arrêtées devant ma porte. Les quatre véhicules conduits et occupés par des membres de la secte hassidique se sont mis à klaxonner frénétiquement en chœur et à me narguer. Je suis demeuré sur le seuil de la porte jusqu'à ce que ma fille soit en sécurité dans le taxi.
Deux des quatre véhicules qui ont cherché à m'intimider en présence de ma fille

À ma plus grande surprise, dans le véhicule de tête, je suis à 99 % certain d'avoir reconnu nul autre que Martin Rosenberg, celui qui fait partie du trio des gros bonnets hassidiques qui m'ont poursuivi pour 375 000$. Je n'en croyais pas mes yeux.

Le jugement n'est toujours pas rendu dans la cause qui m'oppose au trio Rosenberg et Werzberger et ce gringalet prétentieux et arrogant se permettrait de venir me narguer chez moi en pleine nuit et en présence de ma fille.

Il aura suffi que je sorte mon appareil photo pour qu'il détale comme un hamster. On reconnaît bien là ceux qui en ont ou qui n'en ont pas. 




Sinon, que quelques petits messages inspirés comme ceux de Irwin Block, ancien journaliste à The Gazette


ou encore celui de Max Lieberman, ce représentant de la secte Satmar qui se préoccupe de mon état au lendemain de l'élection


Que pourrais-je bien leur dire pour les rassurer? Don't worry guys. I'm alive, very well... and still around!



p.s.: L'auteur anonyme d'un commentaire que j'ai reçu hier et que j'ai publié vient d'être retiré par celui-là même qui me l'avait envoyé. Je le remets donc ici pour lui rappeler que les écrits restent.

 

2 commentaires:

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Pierre Lacerte a dit…

À SP qui souhaiterait placer un commentaire sur mon blogue: Je suis bien prêt à publier votre commentaire, mais j'aimerais d'abord pouvoir vous identifier avant de mettre en ligne. Pourriez-vous m'envoyer un courriel à pilac@hotmail.com.
Je vous remercie d'avance.

Pierre Lacerte