La semaine dernière, souvenez-vous, ce sont trois élus de confession juive qui n’ont exigé rien de moins que la fermeture de l’Hôtel de Ville de Montréal pour leur permettre d’aller célébrer le Yom Kippour. Après tout, cette fête est un commandement divin écrit dans la Torah. Quant aux 62 autres élus municipaux qui ne partageaient pas leur foi, ils n’avaient qu’à aller jouer aux quilles!
Mais il n’y a pas qu’à l’Hôtel de Ville que ces célébrations peuvent causer des dommages collatéraux.
Michael Rosenberg, le PDG du Groupe Rosdev |
En raison d’une fête célébrée par à peine 1% des citoyens du Québec, le dirigeant hassidique a décrété la fermeture du chantier qui jouxte le siège social de l’empire Rosdev. Comment? Même les édifices en chantier doivent respecter la religion, maintenant?
Un des ouvriers qui a perdu plusieurs journées de salaire |
Les représentants syndicaux n’avaient même pas été avisés de ce «lock-out» religieux. Est-ce parce que cette fête doit s’accompagner de jours chômés pour les fidèles juifs qu’il est normal qu’elle fasse des chômeurs occasionnels dans la population non-juive?
Cette pratique, apparemment exceptionnelle jusqu'à tout récemment, semble en voie de gagner du terrain. Visionnez le reportage diffusé sur les ondes de TVA en fin de semaine dernière.
2 commentaires:
Ils font de plus en plus ce qu'ils veulent.
Un vrai gros problème en perspective.
Les juifs hassidiques n'ont pas de travailleurs de la construction? Il me semble que ça réglerait le problème! Ils prendraient leurs congés quand bon leur semblerait.
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