En cinq ans d’assistance aux séances du conseil d’Outremont, je ne compte plus le nombre de fois où Marie Cinq-Mars a disjoncté en pleine assemblée publique. À côté d’elle, la conseillère Ana Nunes dégageait un flegme tout en rondeurs.
Au cours des quelque 50 séances auxquelles j’ai participé, je n’avais jamais vu Mme Nunes sortir les griffes en public ou grimper dans les rideaux. Avec ses yeux de velours et son sourire langoureux, on aurait pu la surnommer Ana la Douce.
Ça, c’était avant qu’elle accepte (à ses conditions, S.V.P. !) la présidence du nouveau comité consultatif sur les relations inter-communautaires, le 7 mai dernier
Depuis lors, le chat est sorti du sac et Nunes s’est transformée en lionne autocrate.
Au cours des quelque 50 séances auxquelles j’ai participé, je n’avais jamais vu Mme Nunes sortir les griffes en public ou grimper dans les rideaux. Avec ses yeux de velours et son sourire langoureux, on aurait pu la surnommer Ana la Douce.
Ça, c’était avant qu’elle accepte (à ses conditions, S.V.P. !) la présidence du nouveau comité consultatif sur les relations inter-communautaires, le 7 mai dernier
Depuis lors, le chat est sorti du sac et Nunes s’est transformée en lionne autocrate.
Lors de la période de questions du 4 juin dernier, Nunes a répondu de façon cinglante, sèche et méprisante aux citoyens qui cherchaient à comprendre sur quelles bases allaient être choisis les membres du nouveau comité. Arrogante et vaniteuse, elle a remballé tout le monde en trois coups de fouet :
— «C’est moi qui les ai choisis selon mes critères à moi.»
— «C’est moi qui les ai choisis selon mes critères à moi.»
— «Je n’ai pas à vous expliquer leurs compétences.»
— «Si vous n’êtes pas contents, partez-vous en un comité.»
La véritable nature d'Ana la Douce |
Publiquement, la conseillère du district Jeanne-Sauvé s’était toujours gardée de jouer les boss de bécosse, mais des citoyens bénévoles qui ont siégé au Comité consultatif sur l'environnement et le développement durable sous sa houlette discrétionnaire nous avaient pourtant déjà avertis des crisettes dont elle est capable.
Comme ça, Ana Nunes refuse de dévoiler les compétences des gens qu’elle a choisis pour son comité nébuleux? C’est son problème. Mais comme la nature a horreur du vide, nous n’avons d’autre choix que de vous présenter nous-mêmes les membres de ce nouveau comité consultatif.
Galanterie oblige, nous commencerons aujourd'hui par une
Comme ça, Ana Nunes refuse de dévoiler les compétences des gens qu’elle a choisis pour son comité nébuleux? C’est son problème. Mais comme la nature a horreur du vide, nous n’avons d’autre choix que de vous présenter nous-mêmes les membres de ce nouveau comité consultatif.
Galanterie oblige, nous commencerons aujourd'hui par une
Leila Marshy lors de sa cabale référendaire |
toute nouvelle recrue. Il s'agit de Mme Leila Marshy
Si l’objectif du Comité Ana Nunes était d’amorcer une
réflexion destinée à favoriser un apaisement des relations intercommunautaires dans l’arrondissement, la nomination de Leila Marshy est de très très mauvais augures.
Mme Marshy est rédactrice en chef des rubriques littérature, vidéo et podcasting du webzine The Rover.
Résidante de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal depuis quelques années, elle ne rate pas une occasion de se dépeindre comme étant «half-Palestinian, half-Newfie». Peut-être espère-t-elle que cela lui procure une couche de crédibilité téflon lorsqu’elle défend les intérêts des leaders hassidiques?
Au cours des trois années qui ont précédé le vote référendaire du 19 juin 2011, Mme Marshy s’est illustrée par son absence. Elle n’a assisté à aucune des deux soirées d’information publique du 7 juillet 2008 et du 29 avril 2010 sur le projet d’agrandissement, pas plus qu’aux séances du conseil d’arrondissement du Plateau où il en a été question. Elle a été tout aussi invisible lors du processus référendaire du 29 septembre 2008. Ce n’est que deux semaines avant la tenue du vote référendaire de 2011 que la féministe militante s’est révélée (réveillée?), prenant publiquement fait et cause pour les dirigeants fondamentalistes qui réclamaient l’agrandissement de la synagogue du 5363 Hutchison.
Le 14 juin 2011 (cinq jours avant le référendum), Marshy s’épanchait dans The Gazette, qualifiant de xénophobes, d’anti-immigrants et de bigots ceux et celles qui sont en défaveur de l’agrandissement du lieu de culte.
Dans un dépliant de son cru distribué au porte-à-porte, elle accumulait faussetés, clichés alarmistes, allégations diffamatoires, en plus de prétendre qu’un non au référendum «prouverait que nous sommes, collectivement, intolérants et craintifs, que nous avons l'esprit fermé et que nous tournons le dos à l'avenir». Pour elle, le « nous sommes » réfère d’abord et par-dessus tout aux francophones.
Le 21 juin 2011, deux jours après avoir perdu son référendum, Leila Marshy créait la page Facebook Friends of Hutchison Street. Quel bilan y dressait-elle de la défaite référendaire? «We now officially have more tolerance for the sex shop down the street than for an insular well-meaning community in our midst».
À la suite de l'agression du 8 mars 2012 contre la conseillère Céline Forget, Marshy ne s’est pas gênée pour comparer à des agents de la Stasi certains de ceux qui s'indignent du deux poids, deux mesures dans nos arrondissements.
Gestionnaire responsable de sa page Facebook, Leila Marshy a non seulement permis à un certain William Raillant-Clark de publier un commentaire qualifiant Mme Forget de «provocative mad cow». Elle le félicite : «You have a lovely way with words, William ;-)». Elle n’a aucun problème à laisser Cameron Skeene, un de ses « amis », éructer des commentaires aussi déjantés que fêlés du style : «I hate Outremont Nazis!» et «I could do without the xenophobic nimbyism [NIMBY – Pas dans ma cour] a lot of this neighbourhood's residents seem to feel».
Ces «intolérants», «bigots», «bornés» et «rétrogrades» que dénoncent Leila Marshy et ses disciples ne sont pas seulement destinées à ceux et celles d’entre vous qui avez voté contre l’agrandissement de la synagogue bobov de la rue Hutchison. À leurs yeux, ces qualificatifs dégradants s’appliquent à tous les citoyens qui dénoncent ou désapprouvent le laxisme des autorités municipales à l’égard des dirigeants d’une secte qui croient pouvoir faire tout ce qu’ils veulent comme ils l’entendent, sans se soucier des règles établies démocratiquement et applicables à tous.
Vous n’êtes pas encore tout à fait convaincus que Leila Marshy n’est en fait que l’émissaire au service du lobbyiste hassidique Mayer Feig?
Mme Marshy est rédactrice en chef des rubriques littérature, vidéo et podcasting du webzine The Rover.
Résidante de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal depuis quelques années, elle ne rate pas une occasion de se dépeindre comme étant «half-Palestinian, half-Newfie». Peut-être espère-t-elle que cela lui procure une couche de crédibilité téflon lorsqu’elle défend les intérêts des leaders hassidiques?
Au cours des trois années qui ont précédé le vote référendaire du 19 juin 2011, Mme Marshy s’est illustrée par son absence. Elle n’a assisté à aucune des deux soirées d’information publique du 7 juillet 2008 et du 29 avril 2010 sur le projet d’agrandissement, pas plus qu’aux séances du conseil d’arrondissement du Plateau où il en a été question. Elle a été tout aussi invisible lors du processus référendaire du 29 septembre 2008. Ce n’est que deux semaines avant la tenue du vote référendaire de 2011 que la féministe militante s’est révélée (réveillée?), prenant publiquement fait et cause pour les dirigeants fondamentalistes qui réclamaient l’agrandissement de la synagogue du 5363 Hutchison.
Le 14 juin 2011 (cinq jours avant le référendum), Marshy s’épanchait dans The Gazette, qualifiant de xénophobes, d’anti-immigrants et de bigots ceux et celles qui sont en défaveur de l’agrandissement du lieu de culte.
Dans un dépliant de son cru distribué au porte-à-porte, elle accumulait faussetés, clichés alarmistes, allégations diffamatoires, en plus de prétendre qu’un non au référendum «prouverait que nous sommes, collectivement, intolérants et craintifs, que nous avons l'esprit fermé et que nous tournons le dos à l'avenir». Pour elle, le « nous sommes » réfère d’abord et par-dessus tout aux francophones.
Le 21 juin 2011, deux jours après avoir perdu son référendum, Leila Marshy créait la page Facebook Friends of Hutchison Street. Quel bilan y dressait-elle de la défaite référendaire? «We now officially have more tolerance for the sex shop down the street than for an insular well-meaning community in our midst».
À la suite de l'agression du 8 mars 2012 contre la conseillère Céline Forget, Marshy ne s’est pas gênée pour comparer à des agents de la Stasi certains de ceux qui s'indignent du deux poids, deux mesures dans nos arrondissements.
Gestionnaire responsable de sa page Facebook, Leila Marshy a non seulement permis à un certain William Raillant-Clark de publier un commentaire qualifiant Mme Forget de «provocative mad cow». Elle le félicite : «You have a lovely way with words, William ;-)». Elle n’a aucun problème à laisser Cameron Skeene, un de ses « amis », éructer des commentaires aussi déjantés que fêlés du style : «I hate Outremont Nazis!» et «I could do without the xenophobic nimbyism [NIMBY – Pas dans ma cour] a lot of this neighbourhood's residents seem to feel».
Ces «intolérants», «bigots», «bornés» et «rétrogrades» que dénoncent Leila Marshy et ses disciples ne sont pas seulement destinées à ceux et celles d’entre vous qui avez voté contre l’agrandissement de la synagogue bobov de la rue Hutchison. À leurs yeux, ces qualificatifs dégradants s’appliquent à tous les citoyens qui dénoncent ou désapprouvent le laxisme des autorités municipales à l’égard des dirigeants d’une secte qui croient pouvoir faire tout ce qu’ils veulent comme ils l’entendent, sans se soucier des règles établies démocratiquement et applicables à tous.
Vous n’êtes pas encore tout à fait convaincus que Leila Marshy n’est en fait que l’émissaire au service du lobbyiste hassidique Mayer Feig?
Avez-vous entendu parler du rassemblement que Leila a personnellement organisé à la bibliothèque Mile End, le 6 mai dernier? Il s’agissait d’une campagne de relations publiques destinée à redorer le blason de la communauté hassidique. Je ne vous demande évidemment pas de me croire sur parole. Lisez vous-même l’article publié le 17 mai 2012 en première page du Shalom Toronto qui se décrit comme le «largest Online Jewish Israeli Community website Newspaper in the greater Toronto». Leila Marshy y avoue candidement que « The goal of the meeting was a public relations exercise».
Marshy et Feig, lors de leur exercice de relations publiques du 6 mai 2012 |
C'est ça qui favorisera le rapprochement des communautés d'Outremont?
Vous croyez avoir tout vu? Attendez de découvrir le pedigree de certains des autres membres du nouveau Comité Ana Nunes que nous pourrions d’ores et déjà rebaptiser Comité Ana-Nous-Niaise !
Vous aimeriez un petit avant-goût qui vous laissera un arrière-goût?
Sachez dès maintenant que Mme Nunes a aussi nommé sur son comité de «sages» des types comme Nahed Koussa, conseiller spécial au cabinet de Gérald Tremblay et - n'ayons peur de rien - nul autre que Graham Carpenter, le directeur de bureau de comté (Riding Office Manager) de Thomas Mulcair. Faut le faire! Y'a pas d'erreur, nous sommes sur la bonne voix pour l'harmonie à Outremont.
2 commentaires:
N'est-ce pas qu'un exercice de relations publiques le comité Nunes?
Je peux confirmer que la discussion sur la page Friends of Hutchison ne mène pas toujours loin (mais où on peut trouver des largesses et bien des raccourcis). S'agit de pousser la réflexion pour se rendre compte qu'il y a des barrières déjà installées (en termes de jugements et préjugés).
Comme démocratie, au Canada, au Québec, à Montréal et à Outremont, ça fait dur. C'en est décourageant.
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