En Israël, la ghettoïsation n'est pas un vain mot. Elle se vit de plus en plus durement chaque jour et cause un véritable traumatisme au sein des populations laïques. Par petites colonies, les familles ultras orthodoxes s'infiltrent dans les havres de paix des banlieues et grugent du terrain jusqu'à vouloir en prendre le contrôle. C'est l'état de guerre civile larvée qui s'installe.
Jour de Shabbat dans un quartier ultra orthodoxe de Jérusalem
Dans ce deuxième épisode du reportage suisse Les Hommes en noir, vous découvrirez Kiryat Sefer, à 30 km de Jérusalem. Il s'agirait de "la seule ville au monde où la télévision est interdite par contrat". Oubliez les théâtres, les cinémas, les cafés. Quant au système scolaire, il dépend entièrement des institutions religieuses qui établissent le programme à leur guise. L'état, lui, se contente de fournir les subventions nécessaires.
Le grand rêve du rabbin Bower: créer un ghetto ultraortohodoxe de 100 000 religieux.
Les reporters nous emmènent également à Neve Rotem, à 60 km de Jérusalem. Là, mes amis, ça chauffe pas à peu près.
Chaque samedi, laïcs et ultras orthodoxes en viennent aux coups. C'est la guerre des panneaux et des hauts parleurs qui crachent en boucle, d'un côté, les prêches prosélytiques et, de l'autre, une musique infernale destinée à troubler les prières.
«Partout en Israël, les laïcs assis dans leur salon regardent à la télévision ces manifestations et disent: C'est horrible! Mais tant qu'ils ne se joindront pas à nous, tant que nous ne nous battrons pas, rien ne bougera. Nous voulons que l'état se réveille et comprenne que nous sommes en guerre, qu'il ne s'agit pas d'un banal conflit à Neve Rotem. Car personne ici ne veut d'un état à l'iranienne.»
Assez parlé. Visionnez maintenant le deuxième épisode en cliquant sur la flèche, ci-bas.
Si vous n'avez pas vu le premier épisode, cliquez ici. Un conseil: si vous avez peur de faire des cauchemars cette nuit, buvez un grand verre de lait chaud avant d'aller au lit!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire