lundi 11 mai 2009

LES FOMENTATEURS DE TROUBLES

Samedi dernier (9 mai 2009) La Presse nous apprenait qu'après plus de 27 ans d'inaction et de non respect de sa propre règlementation, la Ville de Montréal allait finalement bouger.

Les procureurs de la ville viennent de déposer une requête à la Cour supérieure pour forcer la fermeture de la synagogue installée illégalement depuis 1982 au 1030-1032, rue Saint-Viateur.


Cela fait des décennies que les passe-droits et la politique des deux poids, deux mesures mènent le bal à Outremont et sur le Plateau. La coupe était pleine.

Il aura malheureusement fallu que des citoyens de l'arrondissement d'Outremont et du Plateau s'unissent et talonnent sans relâche les élus frileux pour que ces derniers soient forcés de sortir timidement de leur torpeur. On dirait que l'approche des élections municipales créé juste ce qu'il fallait de pression pour forcer Marie Cinq-Mars et Union Montréal à faire ce tout petit geste d'équité élémentaire. Écoutez l'entrevue radiophonique qu'a donné aujourd'hui Pierre Lacerte à l'émission Dutrizac, l'après-midi.


Bien sûr, forcer le respect des règlements municipaux ne fait pas le bonheur de tout le monde. Parlez-en à Alex Werzberger, le porte-parole de la secte hassidique d'Outremont.

Depuis toujours, le dirigeant Satmar se complait à fustiger ses voisins goys qui "n'ont rien d'autre dans la vie que de faire la vie dure aux Juifs." Pauvre Alex, il est pathétique dans l'éternel rôle de la vicime qui s'ostracise elle-même. Apportez-nous une boîte de Kleenex!

Il y a dix ans, Werzberger faisait un combo avec Sydney Pfeiffer, ancien conseiller municipal ultra-orthodoxe d'Outremont. Dans un article du Canadian Jewish News publié le 21 octobre 1999, Pfeiffer (qui a depuis plaidé coupable d'une fraude de 1,25M$) se lamentait qu'une voisine goy "uses every opportunity she can to make the Chassidim (hassidim) life difficult". Appuyant la complainte de Pfeiffer, son compagnon d'infortune, Werzberger en ajoutait en qualifiant d"agitateur, de fomentateur de troubles (rabble rousing) la citoyenne qui les empêchait de bafouer allègrement la règlementation municipale.

Vous rendez-vous compte? Nous sommes dix ans plus tard et rien n'a changé d'un iota. Ni les infractions, ni les complaintes. Et nos autorités dorment au gaz si on ne les pousse pas dans leurs derniers retranchements.Belle mentalité!

Vous avez envie que les choses changent? Cliquez ici et adhérez au comité CITOYENS POUR L'ÉQUITÉ RÈGLEMENTAIRE qui vient de voir le jour.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Alex Wurzberger veut plutôt dire qu'il y a des hassidiques qui n'ont rien d'autre à faire que faire la vie dure aux goys.

Jean Naimard a dit…

Ne vous inquiétez pas, le peuple (auto-)élu a toujours le moyen de se tirer d’affaire, et une nuée de procédures aurat tôt fait de noyer la fermeture dans un embrouillamini légiste qui fera traîner l’affaire pour dix années suppléementaires, quand le tout sera retiré après qu’un politicien influé aura donné des ordres.