Avant-hier, au TVA Nouvelles, mon bon ami Julius Grey souhaitait répudier (en vertu du droit musulman?) le multiculturalisme. Chaque fois que je lis les homélies de Julius dans les médias, je sais que je vais être de bonne humeur, car nous sommes sur la même longueur d'onde. Lui, comme moi, avons besoin d'une injection d'ÉpiPen lorsque les mots «secte», «ghetto», «intégrisme», «théocratie», «favoritisme» et «ultraconservatisme» nous piquent dans l'oreille.
Chaque fois que je vois sa bouille à la télé, je ne peux m'empêcher d'avoir une bonne pensée pour Michael Rosenberg. Comment faire autrement? En janvier 2013, c'est Julius qui prendra fait et cause pour le nabab hassidique qui m'accuse d'avoir porté atteinte à sa réputation. Comme si le président de Rosdev n'avait pas veillé lui-même à se gosser une réputation discutable.
C'est vrai que depuis que j'ai gagné le premier procès que m'avait malicieusement intenté le puissant homme d'affaires, celui-ci se faisait un peu plus discret. Mais, c'est bien connu, chassez le naturel, il revient au galop.
Le 27 janvier dernier, au radiojournal de Radio-Canada, qui est-ce qui était interviewé pour parler de la problématique de l'installation sauvage d'antennes de télécommunications à Outremont? Sylvain Leclerc, le chargé de communications de la mairesse Cinq-Mars. Voici ce qu'il racontait au journaliste Marc Verreault:
«Un beau matin, les antennes étaient [installées] là, sans même que l’arrondissement ait été prévenu. On a émis des constats [d'infraction] et la compagnie de télécommunication en a payé un. Les antennes sont toujours là. Le différend se poursuit parce que cela implique aussi le propriétaire qui a laissé l’espace à la compagnie de télécommunications.»
Le «propriétaire» auquel réfère le porte-parole de Cinq-Mars, n'est nul autre que Michael Rosenberg. Dans le reportage, le nom de Rosenberg n'est pas mentionné, mais c'est, entre autres, de lui dont il est question lorsque je journaliste dit qu'en dépit du fait que l'installation d'antenne est soumise au règlement de zonage, «cela n'empêche pas certains propriétaires d'immeubles... de faire comme bon leur semble». (cliquer ICI pour écouter le reportage)
Les antennes installées sans permis sur l'immeuble de Rosenberg.
Faire comme bon lui semble. Ayaye! Ayaye! Ayaye! J'ai hâte de l'entendre plaider sa bonne réputation devant le juge. Il a encore un an pour se pratiquer.
Entre les antennes installées sur son toit et le demi-sous-sol qui abrite la synagogue qu'il fréquente régulièrement depuis qu'il a perdu son premier procès contre moi, les étages supérieurs servent de résidences pour personnes âgées. Sympathique, avouez.
Mais les nuisances des fameuses antennes se font sentir dans un rayon plus large. À tel point que Mme Anne Farkas, une résidente qui habite près de là a décidé d'aller se plaindre auprès de la mairesse Cinq-Mars des sons qui émanent des antennes. Cette dernière n'ayant démontré aucune intention de sévir, Mme Farkas s'est rendue à la séance du conseil de Montréal pour demander au maire Tremblay d'intervenir.
Hélas, le maire d'Union Montréal ne s'est même pas donné la peine de répondre à la question qui lui était explicitement adressée, le 23 janvier 2012.
N'ajustez pas votre appareil. Le brouillage de cette image de Mme Farkas interpellant le maire de Montréal est possiblement causé par les antennes de Rosenberg
Pour plus de détails sur cette histoire d'antennes illégales, visitez le site de la conseillère indépendante Céline Forget.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire