samedi 14 mars 2009

LE DÉPOTOIR D'OUTREMONT VICTIME DE CONCURRENCE DÉLOYALE

Le 18 avril 2008, des membres de la secte hassidique, Mayer Feig en tête, se donnaient rendez-vous au dépotoir municipal d'Outremont pour la cérémonie de la crémation du pain. Bien sûr, la fête ne s'était pas limitée au dépotoir. On en a pour preuve les tonnes de déchets cachers balancés dans les ruelles de l'arrondissement et qui, trois jours durant, avaient permis à la vermine et aux rongeurs de faire bombance.

Moins de trois semaines plus tôt, dans un article publié dans Le Devoir, Marie Cinq-Mars vantait les efforts déployés par son arrondissement auprès de la communauté hassidique en matière de recyclage sur le territoire.

Même s'il manque encore un bon mois avant l'édition 2009 de la cérémonie de la crémation du pain et la "Passover", des montagnes de déchets s'accumulent déjà dangereusement dans l'arrière cour de la synagogue Satmar Yetev Lev, au coin des rues Hutchison et Saint-Viateur. S'agirait-il d'une simple pratique en vue des célébrations qui s'en viennent? Depuis les fenêtres dégivrées du YMCA de l'avenue du Parc, ce n'est pas beau à voir.

Vous vous souvenez de la publicité électorale (cliquer sur la photo ci-haut) que Marie Cinq-Mars avait fait imprimer pour annoncer son intention de briguer la mairie d'Outremont? Toute souriante aux côtés de son mentor Gérald Tremblay, elle dénonçait
ses "adversaires politiques qui tentent de salir Outremont". On en vient à se demander aujourd'hui à qui la future mairesse faisait vraiment allusion.


Comment une telle insalubrité peut-elle être tolérée par l'administration du maire Tremblay? Comment se fait-il que celui qui se targue de faire de la propreté sa priorité ferme les yeux sur ce mini dépotoir?

On comprend d'autant moins cette situation que M. Feig a longtemps siégé au comité sur les relations intercommunautaires d'Outremont en plus d'être un dirigeant du Jewish orthodox community council (JOCC) et un porte-parole de la synagogue en question.


En passant, M. Tremblay, dix mois après le reportage de Radio-Canada du 26 mai 2008 qui nous avait confirmé l'existence d'un dortoir totalement illégal annexé à cette synagogue, qu'avez-vous fait? Rien, semble-t-il, puisque ses squatteurs clandestins y coulent toujours des jours paisibles. Qu'attendez-vous pour faire barricader ce repère infect?. Qu'on oublie son existence? Pas de chance. L'été prochain, même les yeux fermés, les effluves fétides qui s'en échapperont nous sauteront toujours au nez!

Maintenant, si vous avez le coeur bien accroché, jetez un coup d'oeil aux photos qui suivent. N'oubliez pas de prendre un grand respire et de vous pincer le nez.





Le 15
février 2009, les pigeons se payaient la traite avec les restes de table de la synagogue du 5555 Hutchison. Le bout de ruelle qui sépare le YMCA de la synagogue est un véritable dépotoir.













Les femmes en shorts de gym du YMCA se seraient-elles mises au Kedem?


















Voici la cour du dortoir mitoyen à la synagogue du 5555 Hutchison, le 1er mars 2009. Un fatras de sacs de déchets et de carcasses de vieux néons s'empilent par couches successives dans la cour.










Une partie des néons fragiles jetés tout bonnement à la ruelle. Ce n'est pas d'aujourd'hui que les choses sont jetées à la ruelle.

Les vidangeurs s'arrangeront bien. C'est leur job, non?















Vue impayable de la cour arrière de la synagogue depuis le YMCA. Les sacs s'accumulent jusque dans l'escalier de secours.







Avec le redoux, les sacs de poubelles empilés refont surface. Notez qu'il s'agit ici de la cour du
dortoir illégal qu'avait débusqué le journaliste Alain Picard dans son reportage du 26 mai 2008 diffusé sur les ondes de la télévision de Radio-Canada.








En façade, les fenêtres du dortoir du 5565 Hutchison qui donnent sur la rue servent de régrigérateur pour le lait Mehadrin et quoi d'autre encore! Ragoutant, non?


















Au deuxième aussi les pensionnaires ont faim!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourquoi nos dirigeants ne sont-ils pas "propres" alors qu'ils accusent leurs opposants de "salir" Outremont?

Anonyme a dit…

Il y a quelque chose qui m'intrigue. Ces gens-là font tant de tralala pour ''cashériser'' à peu près toute notre alimenation ( sans oublier notre papier de toilette, entre autre ) à nos frais, sans doute, pour qu'ils en laissent ensuite trainer dans les ruelles!??
Sacrilège!! Ne risquent-ils pas de finir en enfer ou d'attraper de l'urticaire?
Si les aliments dits ''casher'' sont si importants, car ultra-propres, ils pourraient au moins mettre les restants dans des sacs appropriés?
Cachez ce cacher que je ne saurais voir...

Anonyme a dit…

À défaut d'une intervention des instances municipales partisanes, la santé publique devrait s'en mêler pour cause d'insalubrité. De plus, la DPJ devrait enquêter sur les conditions sévissant dans le dotroir clandestin.