lundi 22 mars 2021

LES VARIANTS D'ABRAHAM


«Il est temps pour le gouvernement du Canada
de s’ajuster à la réalité de la pandémie.
Il est temps d'écouter la science et les faits.
Fini le confinement et le couvre-feu.
C’est l’heure des vaccins et de la réouverture.
Donnez la liberté aux citoyens vaccinés.
Arrêtez d’être trop prudents. »*

Cet appel à la résistance, on aurait fort bien pu l’entendre dans une manifestation d’anti-masques complotistes où l’on agite des drapeaux pro-Trump et dénonce la tyrannie et la pandémie programmée.

Mais ce cri de « Libarté! » lancé en anglais sur Facebook, le 8 mars dernier, est sorti tout droit de la bouche de Max Lieberman, vice-président du Conseil des juifs hassidiques du Québec (CJHQ) et membre de l’exécutif de Projet Montréal/Outremont.

Si la situation sanitaire, économique et sociale n’était pas si dramatique et si une bonne proportion de hassidim ne s’opposait pas à la vaccination, on poufferait de rire. Imaginez. Ce gars qui nous dit «[qu’] il est temps d'écouter la science et les faits.» croit dur comme fer que le monde a été créé en huit jours il y a 5781 ans. On hallucine.

Pour Max, le Big Bang est pure foutaise, tout comme le réchauffement climatique. À l’instar de ses coreligionnaires, il réfute les données scientifiques voulant qu’un volcan soit considéré comme éteint après 100 000 ans sans éruption. Et ne lui parlez pas des dinosaures qu’il jure n’avoir été mis sur terre qu’au sixième jour de la création. Dans la soirée du 27 mars prochain, pour éviter le courroux de Yahvé et se retrouver spirituellement mis au ban du peuple d’Israël, il fera la chasse aux hametz à la chandelle dans le fond de ses armoires de cuisine. Le matin du 28 mars, lorsque le soleil se trouvera au même endroit qu'au moment de la création (!), Max fera brûler ses croutons devenus pestiférés.

On croit rêver. Bien sûr, nous ne sommes pas surpris une seconde que la mère de Mindy Pollak (la conseillère bien-aimée de Projet Montréal/Outremont) applaudisse aux propos de Lieberman. Encore heureux que le cinéaste Eric Scott se permette de rappeler au lobbyiste que «ce que tu proposes va à l'encontre de la réflexion scientifique actuelle, surtout en ce qui concerne la propagation des variants».

Chose certaine, Max est en beau fusil. À voir le pitbull hassidique mordre tout ce qui bouge sur son passage, on pourrait même dire que le lobbyiste est en beau bazooka!

Après avoir bafoué les directives sanitaires, accusé le gouvernement de racisme et dénoncé les interventions policières dans les écoles et les synagogues récalcitrantes, Max Lieberman continue de japper sur Facebook et dans les médias. Et, allez hop!, une demande d’injonction n’attend pas l’autre. À le voir sévir, on croirait un virulent variant d’Abraham! 

Pourtant, Tomlinson ouvre grand les portes à ce bourru hurleur qui participe aux côtés de l'Institut du nouveau monde à une réunion concernant la table de concertation sur le bon voisinage au sein de l'arrondissement. Ça promet!

En plus de péter sa coche, Lieberman et ses colobbyistes font des pieds et des mains pour faire éclater les bulles dans lesquelles ils sont confinés. Par ordre de gouttelettes d’aérosols: Max Lieberman, Sam Muller, Mayer Feig et Abraham Ekstein.

Tout en se disant très actif pour combattre la Covid-19, Lieberman fait dans la mutinerie de gros butors. 

Il fallait le voir se mettre en scène, le 17 février dernier à l’entrée de l’hôtel Sheraton de l’aéroport Dorval. Se prenant pour Superman, le macho sectaire volait au secours d’un de ses coreligionnaires en isolement «forcé». Celui-ci s’était présenté à la frontière terrestre sans avoir en main le test de dépistage de la COVID-19 exigé par la Loi sur la mise en quarantaine. 

17 février 2021: Les lunettes embuées d'arrogance, d'insolence et de mépris, Lieberman a beau porter un masque, il entendait faire la loi au Sheraton de l'aéroport et outrepasser les directives de Santé Canada.

Se faisant passer pour le président du CJHQ, l'intégriste de la secte satmar bulldozait les agents du Bureau de la sécurité privée (voir la vidéo) et une fonctionnaire de Santé Canada, les menaçant de les traîner en cour s’ils ne le laissaient pas récupérer son ami Shmarya Plotkin soi-disant «illégalement détenu» et p
rivé de nourriture cachère depuis 24 heures. Un peu plus, Lieberman demandait un Habeas corpus!

Quand on sait la lutte qu'il mène pour combattre et contourner les mesures de confinement, il est encore plus troublant de savoir que c'est à ce même Lieberman que Tomlinson a confié 9 700$ pour l'établissement d'une ligne de référencement pour lutter contre la Covid-19 auprès des communautés hassidiques. Projet Montréal n'est vraiment plus à une contradiction près.

Avec les dirigeants hassidiques et leurs porte-parole, ce n’est pas compliqué. Ou bien on capitule sans condition à leurs revendications intégristes ou alors ils traînent tout le monde devant les tribunaux. 

Ils n’ont pas un rond pour entretenir leurs lieux de culte aux airs de taudis, mais pour soumettre les autorités à leurs caprices fantasques et prendre en otage le reste de la société, ils n'ont aucun problème à délier les cordons de la bourse et à inviter leurs avocats à piger dans la corne d’abondance pour débarquer en force au palais de justice.

Dans un autre coup de gueule, l'intégriste intempestif dénonce le gouvernement et les policiers qui, prétend-il, veulent tout simplement empêcher les fidèles de prier le samedi. Mais tout le monde ne semble pas de l'avis du «Gaslighting Master».

On en a passablement soupé de leurs menaces constantes. D’autant plus que, peu importe qu’ils aient gain de cause ou non, ils finissent souvent par faire à leur tête. Ne comptez pas sur le vice-président du CJHQ, pas plus que sur Mayer Feig, Abraham Ekstein et Sam Muller (la récente recrue qui fait ses classes) pour inciter leurs ouailles à respecter la loi.

Nous en avons encore eu la preuve dimanche dernier. En zone rouge, la directive a beau décréter une limite de 25 personnes pour des funérailles, les autorités théocratiques ont décidé que le cortège funèbre se ferait à 100 personnes sans distanciation sociale! La loi d’Abraham a priorité sur tout. Que le diable emporte la loi des goys! Et ne cherchez pas les contraventions. On rapporte dans les médias qu'ils n'en ont pas eu.

Le 14 mars dernier, lors des funérailles hassidiques illégales, les lobbyistes Mayer Feig (au centre) et Sam Muller (à droite) faisaient du contrôle de dommages auprès des policiers. Pas de danger qu’ils incitent leurs ouailles à respecter les consignes sanitaires.

En défiant, contournant et contestant sans cesse les lois, règlements et directives, les instances ultraorthodoxes instillent juste ce qu’il faut de sentiment d’insoumission à leurs ouailles qui se sentent ainsi justifiées de se réunir clandestinement, de célébrer en catimini des mariages et autres célébrations religieuses avec moult invités. 

Mais il y a aussi tout ce qui se produit dans la vie de tous les jours. Vous passerez devant cette boutique de chaussures de l’avenue du Parc fréquentée pratiquement exclusivement par les ultraorthodoxes. À toute heure du jour, vous y verrez quelques hommes, des grappes de femmes, d’adolescents et d’enfants agglutinés en surnombre sans aucun respect des normes de distanciation et du port du masque.

À gauche : Tout comme ce garçon, les clients embrassent l’un après l’autre la mezouzah à la porte du magasin. Allo la transmission!  À droite : Les masques brillent par leur absence ou sont portés sous le menton. Et personne ne semble préoccupé le moins du monde. À coup sûr, Yahvé les protège!

Le 26 février, pendant que Lieberman claironnait faussement que les enfants ne se promèneraient pas déguisés pour la fête de Pourim, à la résidence de Rosenberg Jr, le vice-président de Rosdev, des hommes entraient chez lui comme dans un moulin. Et ça défilait, messieurs! En milieu d'après-midi, on s’y adonnait à des séances de prières à haute voix. Zéro distanciation sociale et pas l’ombre d’un masque à l’horizon. L’exemple de papa qui a bien failli être emporté par la Covid-19 lors d’un grand mariage célébré en contravention du confinement semble n’avoir rien appris à son pieux fils.

Derrière son lutrin à prière, Martin Rosenberg (médaillon) et ses acolytes chantaient des prières à voix haute, collés les uns sur les autres. Distanciation physique oblige, nous nous excusons de la piètre qualité des photos et des vidéos qui nous ont été remises.  

S’ils ne se la refilaient qu’entre eux, certains diraient que leur incurie est leur problème. Le hic, c’est que toutes ces entorses ne favorisent pas seulement la propagation de l’épidémie au sein de leurs sectes, mais aussi dans la population en général. Une insouciance très difficile à digérer pour bien des gens. Et tout particulièrement pour tous ceux et celles qui se sont retrouvés seuls en fin de vie. Bien sûr, il n'y a pas que des hassidim à ne pas respecter les règles sanitaires. Pensons aux manifestants de la fin de semaine qui ont envahi l'avenue du Parc. 

Comme si la désobéissance civile ne suffisait pas, le site ultraorthodoxe montréalais Bill 613 diffuse sur sa page Facebook une vidéo concoctée par le groupe d’extrême droite RebelNews de l’ultraconservateur Ezra Levant

Dans un yiddish pas même digne d’une vache espagnole, Levant invite les membres de la communauté hassidique de Montréal à contester les contraventions dont ils auraient écopé durant le confinement. Mieux. La campagne de financement Fight the Fines! qu’il a mise sur pied sert à payer des avocats qui défendront les contrevenants qui s'estiment injustement lésés.


Êtes-vous vraiment surpris que les dirigeants hassidiques de chez nous se servent de la grosse droite pour se rebeller?

Rappelons que les sectes ultrareligieuses d’Outremont ont leur maison mère à New York. Et que durant la dernière campagne électorale américaine, les grands rabbins Satmar, Viznitz, Bobov, Munkacs ainsi que d’autres rabbins ultraorthodoxes parmi les plus vénérés ont fait l'éloge de Trump. Si bien qu’à quelques jours du vote, un sondage du Ami Magazine, un important mensuel orthodoxe, révélait que 83% des répondants orthodoxes prévoyaient voter pour Donald Trump, ce qui s'est avéré. Ils ont heureusement perdu leurs élections.

Mais il ne faut pas être naïf. Qu'ils soient des States, d'ici ou d'ailleurs dans le monde, les ultrareligieux ne mettent jamais tous leurs oeufs dans le même panier. Ils courtisent toutes les instances du pouvoir, qu'elles soient en place ou susceptibles de prendre un jour le pouvoir. Comme tous les lobbyistes, ils cherchent à tirer tous les marrons du feu sans en laisser un seul tomber.

Ce qui étonne tout de même, c'est de voir qu'à leur égard, les politiciens habituellement si frileux n'ont aucune gêne à «dealer» avec des interlocuteurs au pedigree parfois troublant, sulfureux et très controversé. 


Sur cette photo publiée le 18 décembre 2017, le site ultraorthodoxe Bill 613 met en avant-plan quatre de
ses «leaders de la communauté hassidique de Montréal». Avouons qu'à les regarder comme ça, ils ont tous l'air de gentlemen tout à fait fréquentables par des politiciens. Et pourtant...

Hersber Hirsch, le premier à gauche, est un ancien truand de l'important gang mafieux de Mordechai Samet. Depuis Kiryas Joel (NY) la très délinquante et la plus pauvre ville des États-Unis, le groupe a volé au moins 5,5 millions $ US par le biais de diverses escroqueries, notamment la collecte de prêts commerciaux et de crédits d'impôt frauduleux et la tenue de fausses loteries. Après s'être réfugié à Montréal auprès de membres de la synagogue Amour pour Israël de l'avenue Durocher, Hirsch s'est fait coincer par la GRC et a été extradé aux États-Unis. Accusé de 29 chefs d'accusation pour complot de blanchiment d'argent, racket et fraude postale, il a été condamné à 30 mois de prison.

Mordecai Samet, le chef de la bande criminelle dont a fait partie Hersber Hirsch. On apprend dans ce tableau que durant son incarcération, Samet a raté 1013 shabbats et 173 fêtes juives. Avouez que c'est à vous briser le coeur.

Depuis son retour à Montréal, Hirsch a siégé au Conseil juif du Québec (CJQ) destiné, à l'époque, à proposer des solutions pour des relations harmonieuses dans notre beau quartier. Il a aussi oeuvré au sein d'au moins une école illégale avec Abraham Ekstein, en plus de jouer les activistes dans les affaires municipales d'Outremont. Comble de malchance, le 10 mars 2020, jour de la Pourim, son véhicule a été à l'origine d'un délit de fuite qui s'est produit juste devant ma fenêtre.

À gauche, le propriétaire éploré de l'Audi bossée. À droite, la trace de la collision sur le véhicule de Hirsch. Ça n'aurait pas plus mal tomber. J'étais à la maison. C'est à croire qu'ils le font exprès! Les policiers l'ont retracé.

Pour le potinage, exactement 30 jours après ce délit de fuite, un voisin hassidique de Hirsch a accidentellement arraché une partie du pare-chocs de sa voiture en effectuant une mauvaise manoeuvre de stationnement. Oups! Ce voisin est allé porter ses sacs d'emplettes chez lui avant de vite ressortir. Il a gauchement replacé le pare-chocs de la voiture de Hirsch avant de déguerpir pour se stationner sur une autre rue et de rentrer chez lui à pied. Ni vu ni connu. Est-ce ce que l'on appelle la justice réparatrice?

Deuxième sur la photo ci-haut, Mayer Feig. Dans le couple de lobbyistes qu'il forme avec Max Lieberman, on pourrait dire qu'il tient le rôle du «bon cop» alors que Lieberman joue le «bad cop». Moins bouillant et impétueux que son collègue devant les caméras de télévision, Feig n'en demeure pas moins retors.


On a bien vu comment il s'est interposé lors de descentes de police dans quelques synagogues. Plutôt que de collaborer avec les policiers, il a donné l'impression de couvrir la fuite de ses ouailles délinquantes dans les ruelles. Revoyez en vidéo son comportement avec un policier lors de la descente qu'ils ont faite le soir de l'Halloween.

Il n'est pas superflu non plus de raconter à ceux et celles d'entre vous qui ne se souviendraient plus ou qui n'habitaient pas l'arrondissement qu'en 2005, ce bon Mayer avait organisé et offert un superbe voyage à New York à une quinzaines de personnes d'Outremont parmi lesquelles figuraient le conseiller politique du maire de l'arrondissement, le directeur de l’arrondissement, le directeur de la Sécurité publique, un lieutenant de police du poste 24 et deux conseillers (un élu et un autre qui se fera élire peu après).

Ce «cadeau» douteux d'au moins 6 000$ avait pour but d'influencer les participants. Une véritable tentative de corruption de fonctionnaires. Il s'agissait d'une gracieuseté de nul autre que Michael Rosenberg. Pour séduire tout ce gratin outremontais, le nabab de Rosdev les avait invités à loger à son hôtel quatre étoiles de New York, bar ouvert, bien entendu. Vraiment pas cachère tout ça. Dans cette histoire, Mayer Feig était le complice et l'exécutant des basses œuvres de Rosenberg.

Tout ce beau monde avait entre autres été amené à apprécier l'enclave pourrie de Kiryas Joel, la ville même d'où ce bon Hersber Hirsch avait justement perpétré ses fraudes avec le clan Samet. Voyez donc, ci-dessous, ce fameux reportage qu'avait réalisé quelques années plus tôt 60 Minutes, la célèbre émission d'affaires publiques américaine. Un voyage paradisiaque, vous verrez.
 
Voici le reportage de 60 Minutes.


Max Lieberman est le troisième à figurer sur cette photo parue sur le site Bill 613. Nous avons déjà esquissé quelques traits de son profil caractériel dans ces lignes. Cela n'empêche pas de rappeler que Max alias Menachem se trouve toujours sous le coup d'une accusation de manœuvre dolosive (fraude) pour la coquette somme de 310 688 $. En attendant que son cas soit réglé devant les tribunaux, il est tout de même extrêmement troublant de voir que Tomlinson n'exige pas que ce membre du conseil exécutif de Projet Montréal/Outremont se retire en attendant le dénouement de cette affaire. Notre maire serait-il à ce point soumis aux diktats des ultraorthodoxes? L'idée fait frémir.

Max Lieberman a contribué à faire coffrer David Ranta pendant près d'un quart de siècle pour un crime qu'il n'avait pas commis. Y aura-t-il un jour un juste retour des choses?

Enfin, deux mots sur Shrage alias Sam Muller, le quatrième larron de la photo. Il est en quelque sorte le p'tit stagiaire qu'élèvent les lobbyistes chevronnés du clan hassidique de Montréal affilié à celui de New York.

Feig et Lieberman le traînent un peu partout dans leurs missions de pression sur les pouvoirs publics pour obtenir des accommodements religieux et satisfaire leurs intérêts particuliers.


Le 24 mai 2016, en plein milieu d’une soirée de consultation publique sur la question des lieux de culte sur l’avenue Bernard, il a suffi que Michael Rosenberg donne le signal pour que Sam Muller et la groupie Diane Shea (robe verte) soient les premiers à se lever et quitter la salle alors que Lieberman et Hirsch (photo ci-dessus, rangée du haut) déroulaient des bannières comme un rouleau de Torah

Un autre de ses mandats est, bien sûr, de jouer les sismographes enregistrant les supposés pics d'incidents haineux secouant la communauté hassidique d'Outremont. Vous pourrez toujours nous dire ce que vous en pensez, mais il nous semble qu'au cours des trois dernières décennies, Outremont est demeurée extrêmement calme et sereine.

Avez-vous vu ou lu dans les médias des événements choquants dignes de ce nom? Avez-vous été témoins d'actes haineux sur votre rue? À mon souvenir, il est vrai qu'il s'est déjà produit une bataille rangée sur Durocher. C'était en 2007. Il s'agissait de deux groupes opposés
du clan Satmar qui en avaient décousu physiquement entre eux à la suite d'un différend à propos du successeur du grand rabbin Teitelbaum décédé à New York. C'est vrai qu'il s'agissait d'un héritage de 600 millions US!

La chose la plus digne de mention dans les nobles activités charitables de Muller demeure très certainement son activisme pour faire libérer deux des pires truands hassidiques des États-Unis. Remarquez qu'il est de son devoir religieux de tout mettre en oeuvre pour faire libérer tout juif qui serait détenu par des Gentils (non-juifs). C'est ce qu'on appelle faire son Pidyon Shvuyim.

Sam n'a pas choisi n'importe qui pour ses bonnes actions. Comme son pote Mayer Feig, il a milité pour faire libérer Sholom Rubashkin, le «vibrant pilier» d'une communauté ultraorthodoxe des États-Unis tombé en disgrâce après avoir été déclaré coupable de 86 chefs d'accusation de fraude pour des dizaines de millions de dollars et condamné à 27 ans de prison. Bien sûr, on ne parle même pas de ses procès pour la maltraitance des animaux de ses abattoirs cachers de Postville (Iowa) et de ses abus à l'égard de ses employés.

Sa deuxième bonne action a concerné le chef mafieux Mordechai Samet, le «parrain» pour qui œuvrait justement son acolyte Hersber Hirsch dont on a parlé plus haut.
 
Dans son billet Facebook du 21 décembre 2017, Muller rendait grâce au président Trump qui a fait sortir de prison Sholom Rubashkin. Le 17 septembre, le bon Sam demandait la même chose pour Mordechai Samet. 

Bref, que voilà de beaux et bons personnages dont nos politiciens de tous les paliers s'entourent. Ils les écoutent religieusement et les accommodent avec une foi trempée pour les élections qui viennent toujours si vite. Et on ne parle même pas de leurs supporteurs Woke et autres bien-pensants du quartier. Un autre mystère aussi insondable que celui de la Caramilk!

*  «Time for the government of Canada to get real about the pandemic. Time to listen to science and facts. Lockdowns and Curfew are the past. Vaccines and opening is the current. Give the citizens who are vaccinated freedom. Don't just be so called over cautious.» Max Lieberman



1 commentaire:

Sylvain Auclair a dit…

Mécréant! Le monde a été crée en SIX jours. Et le septième jour, Dieu se reposa... ;-)