jeudi 14 août 2008

JUGEMENT DE COUR: LES AUTORITÉS D'OUTREMONT PRISES EN FLAGRANT DÉLIT

Le double standard en matière de stationnement, ça vous dit quelque chose?

En novembre 2007, lorsque nous avons présenté notre mémoire à la Commission Bouchard-Taylor (
cliquer ici et rendez-vous à la page 5), les autorités municipales d'Outremont ont nié avec véhémence faire du favoritisme en faveur de la communauté hassidique.

À l'époque, à voir l'air outré des élus municipaux, on se serait cru devant un chapelet de vierges offensées. Qu'importe que nous soyons un conducteur hassidique, catholique, athée ou pépère,
nous jurait-on, le traitement était le même pour tous. En dépit des preuves que nous avons alors avancées, on nous accusait de tous les maux, même d'antisémitisme.

Eh! bien, chers citoyens d'Outremont, nos vierges municipales ont enfin perdu leur pucelage. Et pour de bon, s'il vous plaît.

Cette fois, c'est l'honorable juge Sophie Beauchemin qui nous a appris que des résidents hassidiques reçoivent encore et toujours des notes de courtoisie plutôt que des contraventions lorsque leurs voitures sont en infraction.

Le procès en question opposait la Ville de Montréal à Madame
Céline Forget, l'ex-conseillère municipale qui, depuis dix ans, subit menaces de mort, vandalisme à répétition (cliquer sur la photo récente de sa voiture), harcèlement, poursuites multiples pour avoir réclamé et obtenu sans aucun appui de l'arrondissement (bien au contraire), la fermeture de la synagogue illégale Amour pour Israël qui avait pignon sur rue au coin de Lajoie et Durocher.

En lisant le jugement complet, vous apprendrez que les autorités traitent toujours certains membres de la secte hassidique aux petits oignons.

Vous serez peut-être aussi tentés de conclure que les autorités font tout ce qu'elles peuvent pour se venger de la vigilance dont fait preuve Madame Forget dans le royaume du deux poids, deux mesures qui est de mise dans notre bel arrondissement. On va jusqu'à la poursuivre en justice simplement parce qu'il lui arrive de regarder si, dans l'exercice de leurs fonctions, les autorités policières conservent la bonne habitude de coller des contraventions de 42 $ aux citoyens ordinaires et de 0,00 $ à certains hassidim.

C'est pas beau. La mairesse Marie Cinq-Mars poussera-t-elle l'affront jusqu'à accuser l'honorable juge
Sophie Beauchemin de dire n'importe quoi? Mieux encore. Elle pourrait l'accuser d'antisémitisme. Nous voudrions bien voir ça. Courage! Marie. Dites-lui donc ce que vous ne vous gênez pas pour nous dire à nous, vulgaires citoyens que nous sommes.

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